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Pierre MENDÈS FRANCE - BIOGRAPHIENé à Paris, le 11 janvier 1907, Pierre Mendès France, avocat, entre au Palais-Bourbon en 1932 comme député radical socialiste de l'Eure, puis au gouvernement, en 1938, comme sous-secrétaire d'Etat aux Finances.

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pierre MENDÈS FRANCE - BIOGRAPHIENé à Paris, le 11 janvier 1907, Pierre Mendès France, avocat, entre au Palais-Bourbon en 1932 comme député radical socialiste de l'Eure, puis au gouvernement, en 1938, comme sous-secrétaire d'Etat aux Finances. Ce document contient 422 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Pierre MENDÈS FRANCE Né à Paris, le Il janvier 1907, Pierre Mendès France, avocat, entre au Palais-Bourbon en 1932 comme député radical socialiste de l'Eure, puis au gouvernement, en 1938, comme sous-secrétaire d'Etat aux Fi­ nances.

Capitaine d'aviation en juin 1940, il s'embarque sur le Massi­ fia pour rejoindre son escadrille évacuée au Maroc.

Arrêté, renvoyé en métropole, il est condamné par un tribunal de Vichy à six ans de prison pour mais aussi pour ses opinions politiques.

En juin 1941, il s'évade.

En février 1942, il arrive à Londres.

En novembre 1943, le général de Gaulle l'appelle à Alger et lui confie le poste de commissaire aux Finances du Comité français de li­ bération nationale, puis celui de ministre de l'Economie nationale du gouvernement provisoire de la République.

Mais Mendès France en­ tend appliquer un plan rigoureux comportant le blocage des comptes, des salaires et des prix, l'échange des billets, pour enrayer la dévalua­ tion du franc.

Cette médecine nécessaire mais amère sera désapprou­ vée par René Pleven, qui fait partager son point de vue au général de Gaulle.

Le 5 avril 1945, Mendès France se retire du gouvernement.

Pendant neuf ans, il est l'un des orateurs les plus écoutés de l'As­ semblée nationale, le censeur de la politique des gouvernements qui se succèdent.

Il apparaît comme un homme neuf, «prêt à trancher dans le vif, à prendre à bras-le-corps et de face les difficultés et les problè­ mes>>.

Or, depuis 1947, la guerre d'Indochine est à l'ordre du jour et la France ne parvient pas à sortir du guêpier.

Quarante jours après le dé­ sastre de Diên Biên Phu, Mendès France, investi le 18 juin 1954 par 419 voix, forme un gouvernement et s'engage à conclure «Une paix négociée, une paix de compromis>>, avant le 20 juillet.

Il gagne ce pari et les accords de Genève, mettent fin à l'affaire indochinoise.

Dix jours plus tard, le 31 juillet, il est à Tunis et, par l'autonomie interne accordée à la Régence, dénoue une crise dont l'évolution était inquié­ tante.

Puis, le 30 août, l'Assemblée nationale rejette la C.E.D.

et les «atlantistes>> accusent Mendès France d'en porter une part de respon­ sabilité.

Sa majorité commence à s'effriter.

La guerre d'Algérie, qui com­ mence le t•• novembre 1954, alourdit encore l'atmosphère.

Le 5 fé­ vrier 1955, il est renversé.

Dans les années qui suivent, il participe au gouvernement Guy Mollet de 1956 pendant quatre mois, puis il est battu aux élections de 1958.

Oppo­ sant, il retrouve un siège à l'Assemblée en 1967, mais, battu en 1968, il reste pour beaucoup un maître à penser politique. 2 / 2. »

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