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PIERRE LAVAL( 1883-1945) - BIOGRAPHIE

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 PIERRE LA V AL ( 1883-1945) Personnage complexe, Pierre Laval est l'objet de jugements contradic­ toires.

Ils s'expliquent par sa politique de collaboration, par ses méthodes de négociation et aussi par certains défis à l'opinion.

Né à Châteldon, en Auvergne, le 28 juin 1883, avocat au barreau de Paris, élu député socia­ liste d'Aubervilliers en 1914, sénateur en 1927 et plusieurs fois ministre, il devient chef du gouvernement en janvier 1931 et le demeure pendant un an.

On s'accorde, à l'époque, à lui reconnaître une forte intelligence et un amour chamel de la patrie.

Ministre des Affaires étrangères en 1934, puis de nouveau président du Conseil de juin 1935 àjanvier 1936, il négocie un traité avec Mussolini et un pacte d'assistance mutuelle avec Staline.

Il veut se rapprocher de l'Italie pour la maintenir en dehors du camp hitlé­ rien, mais se heurte à l'opposition de l'Angleterre et de la gauche qui lui reproche en outre sa politique déflationniste.

En juin 1940, partisan de l'armistice, il devient ministre d'Etat le 23, puis vice-président du gouvernement formé par le maréchal Pétain.

Le 10 juillet à Vichy, Laval apparaît comme l'un des tombeurs de la 1 II" Ré­ publique.

Quelques jours après, un «Acte constitutionnel» le désigne comme dauphin du maréchal, mais, le 13 décembre, une révolution de palais l'écarte du pouvoir, qu'il ne retrouvera que le 17 avrill942.

Persuadé de pouvoir manœuvrer n'importe qui, même Hitler, Laval s'efforce de marchander avec le vainqueur pour atténuer les rigueurs de l'occupation et réserver une place à la France dans l'Europe nouvelle.

Ce choix le conduit à faire endosser par son gouvernement des mesures humiliantes, parfois inhumaines (arrestation de juifs, Service du travail obligatoire), afin de limiter les effets qu'elles auraient si les Allemands les prenaient entièrement à leur compte.

Sa crainte du communisme et le souci de freiner les exigences allemandes l'amènent à proclamer qu'il «souhaite la victoire de l'Allemagne, car sans elle, le bolchevisme s'installerait par­ tout».

Une petite phrase qui lui sera toujours reprochée.

Pourtant, les Allemands ne croient guère à sa sincérité et ne lui accor­ dent que des concessions illusoires.

En août 1944, il est emmené sous escorte à Sigmaringen, où le maréchal Pétain et les ministres de Vichy sont assignés à résidence.

La débâcle du III" Reich fera de lui un proscrit.

L'Espagne lui accorde un asile temporaire et le renvoie à Linz.

Arrêté, transféré à Paris, il comparaît devant la Haute Cour le 4 octobre 1945 sous l'accusation de complot contre la sûreté·intérieure de l'Etat et d'intelli­ gences avec l'ennemi.

Son procès est bâclé au milieu des passions déchaî­ nées.

Condamné à mort, il tente de s'empoisonner.

Réanimé, il est fusillé le 15 octobre dans la cour de la prison de Fresnes. 2 / 2. »

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