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Pie VII, Gregorio Chiaramonti

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pie VII, Gregorio Chiaramonti 1742-1823. Ce document contient 171 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale. Né à Cesena en 1742, mort à Rome en 1823, pape en 1800, il fit signer le Concordat (15 juillet 1801) par le cardinal Consalvi. En 1804, il sacra Napoléon Empereur à Notre-Dame de Paris. Parce qu'il refusait d’adhérer au Blocus continental, Napoléon s’empara de Rome (1808) et annexa les Etats pontificaux à l’Empire. Pie VII répliqua en l’excommuniant (1809). Fait prisonnier, emmené à Gênes, à Savone puis à Fontainebleau, il y signa les préliminaires d’un second concordat mais se rétracta presque aussitôt. Il fut délivré par les événements de 1814 et regagna Rome où il rentra en possession de ses Etats (sauf Avignon) après le congrès de Vienne. Il rétablit alors la Compagnie de Jésus abolie depuis 1773. Après la chute de Napoléon, il intercéda vainement en faveur de son ancien persécuteur et eut la générosité de donner asile à Rome à la famille Bonaparte.

« Pie VII, Gregorio Chiaramonti 1742-1823 Bénédictin et cardinal, il est élu pape au Conclave de Venise (1800) à la suite de la mort en captivité, à Valence (1799), de Pie VI, Romagnol comme lui et auquel il est apparenté.

Pie VII nomme secrétaire d'État le cardinal Consalvi et, pour commencer, manifeste une bonne volonté certaine à l'égard de Bonaparte : il accepte le Concordat de 1801 et se résigne au voyage de Paris pour le sacre (1804).

Commencent ensuite les difficultés : après l'occupation d'Ancône par les Français en 1805, le refus de Pie VII d'appliquer la politique du Blocus continental provoque l'invasion des États pontificaux, qui seront rattachés à l'Empire.

Pie VII, arrêté lui-même et détenu à Savone, signera, malade, le concordat gallican (1813), mais il s'empressera de se rétracter.

C'est à Fontainebleau, où on l'a transféré, que Pie VII recouvre sa liberté, à la première abdication de Napoléon.

De retour à Rome, il s'empresse de rétablir l'ordre des Jésuites et de pratiquer une politique de répression dans l'esprit de la Sainte-Alliance.. »

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