Pie VII et Napoleon I

« Maritza Cervantes Macedo NAPOLÉON ET LE PAPE PIE VII Nous sommes dans l’appartement du Pape, c’est ici que le Pape Pie VII a été logé dans deux occasions, la première fois comme invité pour le Sacre de Napoléon et le couronnement de Joséphine, du 25 novembre 1804 jusqu’à mai 1805, et une deuxième fois comme prisonnier du 20 juin 1812 au 23 janvier 1814. Comment à pu arriver qu’un Pape soit prisonnier ? La France est considérée comme la “fille aînée de l’Église”, sa relation avec la papauté remontait aux origines mêmes de la monarchie française, avec le baptême de Clovis puis plus récemment, François Ier avait conclu avec Léon X en 1516 le “concordat de Bologne”.

Ce concordat, accord régissant les rapports entre l’Église et l’État, eut cours jusqu’en 1790. La Révolution française bouleversa ce cadre par la Constitution civile du clergé, condamnée par le pape Pie VI.

Une lutte commence entre l’Église et l’état français, Ilya des persécutions des catholiques. Le Pape Pie VI le 19 février de 1797 signe le traité de Tolentino pour avoir une paix avec la France mais le déroulement des évènements a mal tourné, durant la victorieuse campagne d’Italie menée par Bonaparte, la Révolution s’exporte sur les terres italiennes et en 1799 le Pape Pie VI meurt en captivité en France à Valence. Il était considéré pour les révolutionnaires comme le dernier Pape, mais en 1800 le nouveau pape, Luigi Barnaba Chiaramonti prend le nom de Pie VII élu à Venise et pas à Rome. Le nouveau pontife déclare : « La barque de Saint-Pierre, bien qu’agitée par une violente tempête, ne fera pas naufrage » C’est Napoléon qui mit fin à cette lutte, déjà promu Premier Consul Bonaparte. Il voulait réconcilier les partis, l’état Français et la Papauté, et refonder un ordre, en s’appuyant notamment sur l’Église catholique.

Par le concordat conclu en 1801, il fit alliance avec Rome.

Le premier consul Bonaparte négocie en 1801 un concordat* avec l’église de Rome.

Pour les catholiques, il représente la fin des persécutions mais le gouvernement veut promouvoir la liberté de culte. Le catholicisme n’est plus la religion de l’État mais celle de la majorité de français ce que le Pape essaie de contester en vain, tous les bien de l’Église en France deviennent propriété de l’État.

Après le rétablissement du catholicisme en France, Napoléon demande la présence du pape à Paris pour son sacre.

Rappelons nous du sacre de Charlemagne par le pape Léon III, il se fait sacrer empereur cependant : Charlemagne, lui, s’était déplacé jusqu’à Rome.. »