Databac

(pickles).

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : (pickles).. Ce document contient 1477 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Dictionnaire
(pickles). L'emprunt anglais correspondant semble plus tardif (1675).
? Le mot, au pluriel (des achars ou achards), désigne les légumes et fruits confits ou marinés (sel,
vinaigre, condiments). Les emplois des XIXe -XXe s. sont probablement influencés par l'anglais.

ACHARNER v. t r., d 'abord attesté au participe passé acharné (v. 1170), est formé de charn, forme
ancienne de chair*, avec le préfixe a- e t la finale des verbes du premier groupe en -er (-é, -ée).
? Le verbe dépend dès l'origine du sens figuré de chair « ê tre humain vivant », avec l'idée de
proie, ê tre acharné sor (sur) se disant pour « s'attaquer avec fureur à » et, au figuré (1409), pour
« s'exciter, s'irriter contre ». Avec une autre valeur de chair, le réfléchi s'acarner e st attesté en
ancien français (mil. XIIIe s.) pour « s'attacher avec passion » ; de là acharner (qqn) « e xciter
érotiquement » au XVIe s. (Montaigne). ? En moyen français, le participe acharné (mil. XIVe s.) et le
pronominal s'acharner (1394) s'emploient en vénerie pour « avoir (qui a) pris goût à la viande
(chair) » . ? L'emploi actif est assez rare ; on le trouve au XVIe s. au sens de « garnir de viande »
(Ronsard), disparu au XVIIe s., puis en vénerie. ? Depuis le XVIIe s., le pronominal s'acharner e t le
participe passé ACHARNÉ, ÉE d éveloppent deux valeurs usuelles, « attaquer, combattre avec
violence » et « persévérer dans une attitude de lutte ou de travail ».
? Le dérivé ACHARNEMENT n. m. apparaît (1611) au sens concret en vénerie (ci-dessus) et au figuré
pour « fureur du combat », puis (1664, Molière) « lutte opiniâtre ». On parle depuis peu
d'acharnement thérapeutique pour l'attitude qui consiste à soigner un malade perdu, un moribond.
? En argot, l'expression D'ACHAR loc. adv. s'est employée pour « par force, rudement », parfois
renforcée en d 'achar et d'autor (d'autorité).

ACHAT ->

ACHET ER

ACHE n. f . e st issu (XIIe s.) du latin apium, au pluriel apia, d ésignant un ensemble de six plantes
(Pline), l'une d'elles étant utilisée comme thème ornemental par son feuillage. Le mot latin avait
déjà fourni en ancien français apie (XIe s.), ape (XIIIe s.). Il vient très probablement de apis
« abeille » (-> abeille) e t correspond au grec meliphullon « herbe au miel ».

L

? Le mot désigne une plante sauvage, dont une variété cultivée est le céleri. Sa feuille stylisée sert
d'ornement (couronnes ducales), d'où fleuron, feuille d'ache.

ACHEMINER ->

CHEMIN

ACHETER v. t r., sous des formes un peu différentes, achapter, acheder (Xe s.) puis achater
(XIIe s.) et acheter (id.), e st issu du latin populaire °accaptare d e ad- « vers soi » (-> à) e t captare, q ui
a donné par emprunt capter, peut-être d'un autre verbe latin acceptare (-> accepter), influencé par
captare. On disait normalement en latin, pour « acheter », e mere (-> rédemption), verbe remplacé
après le IIe s. par comparare signifiant « procurer » et d'où viennent les mots italien et espagnol
signifiant « acheter » (respectivement comprare e t comprar).

L

+

? L'idée première, qui était celle de « prendre, obtenir », a été recouverte par celle d'une
opération : « échanger contre de l'argent » (mil. XIIe s.), à tel point que l'on peut acheter une chose
pour quelqu'un d'autre que pour soi : acheter peut alors être quasi synonyme de « donner »,
« offrir » (il a acheté un vélo à son fils) ; cet emploi paraît récent. ? Au figuré et depuis l'ancien
français (1160), par exemple dans acheter trop cher sa tranquillité, c'est l'idée d'« échange », de
« paiement » qui l'emporte. ? Avec un complément nom de personne, le verbe s'est employé pour
« gagner la confiance de (qqn) » (fin XIIe s.) ; ce sens a disparu au profit de la valeur péjorative
« s'assurer les services de (qqn) par de l'argent de manière immorale » (XVe s.) ; l'emploi neutre
pour salarier ayant disparu.
? Le dérivé ACHET EUR, EUSE n., d 'abord achatiere (1180) en français d'Angleterre (anglonormand), puis acateour (v. 1225), écrit achatevour (1259), a suivi les sens du verbe, avec
l'acception spéciale (1801) d'« agent effectuant les achats pour le compte de qqn d'autre », d'où
l'emploi spécialisé de ACHET ANT , ANT E a dj. et n., pour l'agent économique. Le féminin acheteuse e st
attesté en 1701 (Furetière).
ACHAT n. m. e st le déverbal de achater (1164) ancienne forme, aussi acat, akat au XIIe siècle. Il
signifie « action d'acheter » et, par métonymie, « chose achetée » (1606). L'expression pouvoir
d'achat e st passée de l'économie à l'usage courant.
?

ACHET ABLE a dj. (fin
(1550).
?

XIVe

s.) s'emploie dès le

XVIe

s. en parlant d'une personne qui « se vend »

?

RACHET ER v. t r. e st formé (XIe s.) du préfixe re- e t du verbe, avec la variante rachater (d'où rachat, cidessous). Le premier emploi, issu de la valeur générale du verbe simple (ci-dessus), et d'usages
juridiques en latin médiéval, concerne le « rachat », la rédemption des âmes et des péchés par
Jésus-Christ ou par l'Église. Ce sens coexiste avec celui de « délivrer (un captif) par une rançon »
(XIIIe s.). ? À la même époque, le verbe signifie aussi « acheter (ce qu'on avait vendu ou ce qui
avait été vendu) » et se spécialise en droit. Il acquiert aussi un sens figuré (v. 1230) en parlant des
choses : « compenser (une chose par une autre) », d'où « rendre (un défaut) moins sensible »
(1510, en architecture). ? C es diverses valeurs se développent avec des extensions : au sens

financier, « acheter une seconde fois (un même type d'objet) » (1668) ; au sens moral, racheter ses
péchés (XVIIe s.), puis racheter qqn, « le relever de la déchéance » (déb. XIXe s., Balzac, in F . e. w.), et
se racheter (1829, Boiste, ibid.).
RACHAT n. m., d éverbal de la forme ancienne rachater (v. 1175), probablement antérieur à
1150 si l'on en juge par le latin médiéval rachetum, rachatum (XIe -XIIe s., du Cange), est d'abord
un mot juridique, fréquent en droit féodal et au sens de « recouvrement d'une chose vendue
(par soi ou un autre) » (XIIe s.). ? Le mot correspond aussi à « rançon », en parlant des
personnes (1378). ? Les valeurs religieuses de « salut d'une âme » (XVIe s.) et de « rédemption
par le Christ » (in F uretière, 1690) semblent anormalement tardives par rapport au verbe, peutêtre simplement faute d'attestations. ? Par extension, le mot signifie aussi (1560) « expiation »,
puis (XIXe s.) « fait de se racheter ».
?

RACHET ABLE a dj., réfection (1428) de raccataule (1347, pour °rachatable ), est plus fréquent que
RACHET EUR, EUSE n., réfection (1611) de raacheterre (v. 1120), puis reachepteur (1588), d'abord
mot de religion, repris pour « personne qui effectue un rachat », spécialisé au XXe s. en Bourse
(Cf. repreneur).
?

ACHEVER v. t r. e st le dérivé (1080), aujourd'hui non perçu, de l'ancien français a chief « à bout », où
chief, chef « tête » (-> chef) a le sens extensif de « bout, extrémité ».
? Traire [« tirer »] a chef, « se terminer », et a chief venir, « venir à bout », sont usuels en ancien
français. Eschever (XIIe s.) et chever (XIIIe s.) n'ont pas vécu, achever les ayant remplacés. ? Le sens
spécial « tuer (qqn), donner le coup de grâce à » apparaît chez Rabelais (1534). Dans la langue
classique, achever signifie figurément (1614) « ruiner la santé, la fortune de (qqn) ». Le sens
moderne, « compléter un effet pénible sur (qqn) », « fatiguer à l'extrême », lui est apparenté. ? Le
verbe est courant au pronominal (XIIe s., apr. 1170), au sens passif « être en train de finir ».
? Le participe passé ACHEVÉ, ÉE fonctionne comme adjectif depuis le XVIe s. (1538) ; il a eu des
valeurs figurées dans la langue classique « complet » (péjoratif), par exemple dans un sot achevé,
et « ruiné ». Le sens dominant est « parfait ». ? Le mot est substantivé dans achevé d'imprimer
« texte légal indiquant les références de l'impression d'un livre ».
?

Le dérivé ACHÈVEMENT
(1611).
?

n. m. (XIIIe

s., apr. 1273) désigne spécialement la perfection d'une oeuvre

ACHEVAGE n. m. (1842) est un terme technique de poterie, de céramique.

Achevé a servi à former un préfixé antonyme, INACHEVÉ, ÉE a dj., mot proposé ou enregistré par
Mercier (1783), devenu usuel au concret comme à l'abstrait pour « non achevé », d'où
« incomplet ». Une célèbre symphonie de Schubert est appelée L'Inachevée.
?

? INACHÈVEMENT n. m.,
?

formé sur achèvement (1836, chez Balzac), correspond à inachevé.

Un verbe, INACHEVER v. t r. (1935, L. Daudet, in T. L. F.) « laisser inachevé », est rare.
?

P ARACHEVER v. t r., formé en ancien français (1213) avec l'adverbe intensif par (-> 2 par), signifie
« achever complètement ». Il est aussi employé au participe passé adjectivé et a pour dérivés assez
rares P ARACHÈVEMENT n. m. (mil. XIVe s.) et P ARACHEVABLE a dj. (1571).

ACHIGAN n. m. e st un emprunt (1683 ; 1657 achigen ) à l'algonquin, l'étymon signifiant « celui qui
se débat ».
? Le mot désigne deux poissons différents d'Amérique du Nord, dont le plus connu est appelé
perche noire (ou truitée ). Il est usuel en français du Canada.
? v oir MALACHIGAN.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓