physiologie (Biologie et Anatomie).
Publié le 06/12/2021
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physiologie (Biologie et Anatomie).
1
PRÉSENTATION
physiologie, étude des processus physiques et chimiques qui ont lieu dans les organismes vivants lors de l'accomplissement des fonctions vitales.
La physiologie étudie des fonctions fondamentales telles que la reproduction, la croissance, le métabolisme ou la respiration qui se produisent au sein des cellules, des
tissus, des organes et des divers systèmes organiques.
La physiologie entretient des relations étroites avec l'anatomie et la médecine. L'importance attachée aux mécanismes d'investigation biologique à l'aide des outils de la
physique et de la chimie a fait de la physiologie une discipline distincte au
XIXe
siècle. Aujourd'hui, cependant, cette tendance s'oriente plutôt vers la fragmentation et la
fusion avec les branches très spécialisées des sciences de la vie. On distingue trois grandes divisions : la physiologie générale, décrivant les processus de base communs à
toute forme de vie ; la physiologie et l'anatomie fonctionnelle de l'homme et des animaux, comprenant la pathologie et les études comparatives ; et la physiologie des
plantes, qui étudie la photosynthèse et les autres processus de la vie végétale.
2
HISTORIQUE DE L'INVESTIGATION PHYSIOLOGIQUE
Les premières études de physiologie humaine ont probablement eu lieu vers l'an 300 av. J.-C. initiées par deux médecins grecs, Hérophile et Érasistrate, qui pratiquent tous
deux des dissections humaines (ils utilisent les cadavres de criminels ; peut-être Hérophile pratique-t-il également la vivisection sur criminels). Nombre de leurs
observations, qui portent sur les systèmes nerveux, digestif et musculaire, sont toujours valables. Pendant les dix-neuf siècles suivants, peu d'études physiologiques sont
menées.
3
VERS LA PHYSIOLOGIE MODERNE
La physiologie animale moderne fait ses premiers pas avec la découverte de la circulation sanguine par le médecin anglais William Harvey (1578-1657) en 1616. Peu après,
le chimiste flamand Jan-Baptist Van Helmont (1577-1644) développe le concept des gaz et suggère l'usage des sels alcalins pour traiter les troubles digestifs. Le
biophysicien italien Giovanni Borelli (1608-1679) étudie le mouvement animal (De Motu Animalium, publié à titre posthume en 1680), et postule que la base de la
contraction musculaire se trouve dans les fibres musculaires. Le naturaliste hollandais Antonie Van Leeuwenhoek (1632-1723), qui fabrique ses propres lentilles
grossissantes (capables de grossissements à 300 fois), effectue les premières descriptions des globules rouges et des spermatozoïdes. L'anatomiste italien Marcello Malpighi
(1628-1694) démontre l'existence des capillaires sanguins (complétant ainsi le système décrit par William Harvey) et étudie la physiologie des reins, du foie et de la rate.
Au cours de la seconde moitié du
XVIIe
siècle, l'étude des glandes salivaires est entreprise par le médecin anglais Thomas Wharton (1614-1673), qui met en évidence la
sécrétion de la salive, et par l'anatomiste danois Nicolaus Steno (1638-1686), qui étudie les sécrétions des glandes lacrymales et salivaires. Le médecin hollandais Reinier
de Graaf (1641-1673) poursuit l'étude des glandes en découvrant l'existence de follicules dans les ovaires (aujourd'hui appelés follicules de De Graaf). Il mène également
des études sur les sucs pancréatiques et la bile. C'est un médecin anglais, Richard Lower (1631-1691), qui réalise la première transfusion sanguine d'un animal à un autre,
et le médecin français Jean-Baptiste Denis (1643-1704), qui effectue la première transfusion sanguine réussie sur un être humain.
Au
XVIIe
siècle, des progrès sont également réalisés dans l'étude de la respiration. Le physiologiste anglais John Mayow (1643-1679) démontre que l'air n'est pas une
substance simple mais une combinaison de plusieurs éléments, dont certains ne sont pas essentiels à la vie. Au
XVIIIe
siècle, le chimiste britannique Joseph Priestley (1733-
1804) établit que l'oxygène indispensable à la vie animale est identique à l'oxygène nécessaire pour obtenir la combustion. Peu après, Antoine Laurent de Lavoisier (17431794), chimiste français, parvient à isoler l'oxygène et affirme que le sous-produit de la respiration est le dioxyde de carbone.
4
LA PHYSIOLOGIE AUX XVIIIE ET XIXE SIÈCLES
La physiologie moderne doit beaucoup aux travaux menés au
XVIIIe
siècle par le médecin hollandais Hermann Boerhaave (1668-1738) et son élève, le scientifique suisse
Albrecht von Haller (1708-1777). Au travers de leur critique des tenants de la iatrochimie (qui considèrent que la vie est produite par des réactions chimiques) et de ceux de
la iatrophysique (qui réduisent la physiologie à des réactions physiques), ils posent les bases d'une étude intégrée de la physiologie. Albrecht von Haller est le premier
scientifique à établir que la matière vivante est douée d'excitabilité.
Au cours de la seconde moitié du
XVIIIe
siècle, le médecin italien Luigi Galvani (1737-1798) démontre que les muscles des pattes d'une grenouille peuvent se contracter par
stimulation électrique, et le physiologiste italien Lazzaro Spallanzani (1729-1799) effectue des recherches sur l'action du suc gastrique dans la digestion. Il étudie également
la fécondation et l'insémination artificielle chez les animaux dits inférieurs (invertébrés).
La grande figure de la physiologie animale au
XIXe
siècle est le physiologiste français Claude Bernard (1813-1878), qui étudie le métabolisme des hydrates de carbone chez
l'homme. Ses travaux portent également sur le système nerveux autonome, dont il décrit de nombreuses fonctions. Sa plus grande contribution est la démonstration que
les organismes vivants ne sont jamais inertes mais, au contraire, en perpétuel changement dynamique pour maintenir leur équilibre interne. Les principes de Claude
Bernard sont vérifiés et améliorés durant la première moitié du
XXe
siècle, par le physiologiste américain Walter Bradford Cannon (1871-1945), qui qualifie cet état
dynamique d'homéostasie et démontre que le corps est capable de s'adapter en cas de danger. Il met en évidence certains processus du corps humain tels que la régulation
de la chaleur interne, le pouvoir tampon du sang, et la réaction de stress accompagnée d'une sécrétion d'adrénaline par les glandes surrénales.
Au cours du
XIXe
siècle, la physiologie du système nerveux est étudiée par l'anatomiste britannique Charles Bell (1774-1842), qui décrit les fonctions sensorielles et les nerfs
moteurs. Le physiologiste français François Magendie (1783-1855) répertorie les fonctions des nerfs rachidiens et explore les mécanismes de la déglutition et de la
régurgitation. Le physiologiste français Pierre Flourens (794-1867) conduit des travaux sur les fonctions du cervelet. Le physiologiste allemand Johannes Peter Müller (18011858) établit que la perception se produit par des organes sensoriels recevant des stimuli. Ernst Heinrich Weber (1795-1878), physiologiste allemand, découvre les deux
types de nerfs stimulant le coeur ; il est l'un des premiers à reconnaître que le système nerveux autonome est composé de deux systèmes antagonistes. Il mène également
des recherches sur les mécanismes de la perception.
Le premier laboratoire de recherches de physiologique et de psychologie est fondé par l'Allemand Wilhelm Wundt (1832-1920) à la fin du
Au cours de la fin du
XIXe
siècle et du début du
XXe
XIXe
siècle.
siècle, l'élan donné par une nouvelle science, la bactériologie, conduit aux recherches sur l'immunité. Les figures
importantes en sont le naturaliste russe Ilia Metchnikov (1845-1916), qui établit le rôle destructeur pour les bactéries de certaines cellules du sang, qu'il appelle phagocyte,
et énonce sa théorie de la phagocytose, et le bactériologiste allemand Paul Ehrlich (1854-1915), qui élabore une théorie sur la formation des anticorps.
Pendant cette même période, la physiologie des glandes endocrines fait l'objet d'une étude par le physiologiste britannique Edward Albert Sharpey-Schafer (1850-1935), qui
établit qu'un extrait des glandes surrénales, identifié plus tard comme de l'adrénaline, augmente la tension artérielle. Plusieurs années après, les physiologistes britanniques
William Maddock Bayliss (1850-1924) et Ernest Henry Starling (1866-1927) découvrent qu'un extrait intestinal, appelé « sécrétine «, provoque l'écoulement de suc
pancréatique. Ils proposent le terme d'hormones pour désigner des substances circulant dans le sang et capables d'agir sur d'autres organes. Des travaux ultérieurs sur les
hormones mettent en lumière des données importantes sur les mécanismes de la croissance et de la reproduction.
5
LA PHYSIOLOGIE À PARTIR DU XXE SIÈCLE
Les progrès les plus importants du
XXe
siècle sont la découverte de nouvelles hormones, la reconnaissance du rôle des vitamines, la découverte des groupes sanguins, le
développement de l'électrocardiographie et de l'électroencéphalographie, et une meilleure compréhension du métabolisme, du rôle des enzymes et du système immunitaire.
La première moitié du
XXe
siècle connaît également la découverte de la cause de l'anémie pernicieuse et de son traitement par les médecins américains George William
Parry Murphy (1892-1987) et George Hoyt Whipple (1878-1976). De grands progrès sont faits dans la compréhension des réflexes, concept philosophique élaboré à l'origine
par le philosophe français René Descartes, qui distinguait les réactions involontaires des animaux des réactions humaines, plus rationnelles. Ce concept est affiné par les
travaux de zoologistes allemands, qui le décrivent en termes physiologiques. Une meilleure compréhension de ce phénomène est possible grâce au neurophysiologiste
britannique Charles Sherrington (1857-1952), qui démontre l'importance des réflexes dans le fonctionnement du système nerveux. Le concept de réflexe conditionné, décrit
pour la première fois au
XVIIIe
siècle par le physiologiste britannique Robert Whytt (1714-1766), prend toute sa mesure avec les travaux du physiologiste russe Ivan Pavlov
(1849-1936) et ceux du neuropathologiste russe Vladimir Bekhterev (1857-1927). Ces travaux ont un impact immense sur la psychologie et l'enseignement. Ils inspirent
notamment les bases du béhaviorisme à son fondateur, le psychologue américain John Broadus Watson (1878-1958). Les travaux du psychologue américain Buhrrus
Frederic Skinner (1904-1990) sur le conditionnement sont également déterminants.
Au cours du
XXe
siècle, des progrès considérables sont réalisés en neurologie. Le physiologiste britannique Edgar Douglas Adrian (1889-1977) mesure et enregistre les
potentiels électriques des organes sensoriels et des fibres des nerfs moteurs. Ses travaux sont suivis par ceux des physiologistes américains Joseph Erlanger (1874-1965) et
Herbert Spencer Gasser (1888-1963), qui démontrent les différences fonctionnelles entre les fibres nerveuses et utilisent l'oscilloscope pour enregistrer les impulsions
électriques parcourant ces fibres. D'autres recherches menées par le biochimiste américain Julius Axelrod (1912-2004), le physiologiste suédois Ulf von Euler (1905-1983),
et le médecin britannique Bernard Katz (1911-2003) soulignent le rôle d'agents chimiques spécifiques (les neurotransmetteurs) dans la transmission des impulsions
nerveuses. Ces recherches ont été fondamentales pour comprendre le fonctionnement du système nerveux.
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physiologie (Biologie et Anatomie).
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PRÉSENTATION
physiologie, étude des processus physiques et chimiques qui ont lieu dans les organismes vivants lors de l'accomplissement des fonctions vitales.
La physiologie étudie des fonctions fondamentales telles que la reproduction, la croissance, le métabolisme ou la respiration qui se produisent au sein des cellules, des
tissus, des organes et des divers systèmes organiques.
La physiologie entretient des relations étroites avec l'anatomie et la médecine. L'importance attachée aux mécanismes d'investigation biologique à l'aide des outils de la
physique et de la chimie a fait de la physiologie une discipline distincte au
XIXe
siècle. Aujourd'hui, cependant, cette tendance s'oriente plutôt vers la fragmentation et la
fusion avec les branches très spécialisées des sciences de la vie. On distingue trois grandes divisions : la physiologie générale, décrivant les processus de base communs à
toute forme de vie ; la physiologie et l'anatomie fonctionnelle de l'homme et des animaux, comprenant la pathologie et les études comparatives ; et la physiologie des
plantes, qui étudie la photosynthèse et les autres processus de la vie végétale.
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HISTORIQUE DE L'INVESTIGATION PHYSIOLOGIQUE
Les premières études de physiologie humaine ont probablement eu lieu vers l'an 300 av. J.-C. initiées par deux médecins grecs, Hérophile et Érasistrate, qui pratiquent tous
deux des dissections humaines (ils utilisent les cadavres de criminels ; peut-être Hérophile pratique-t-il également la vivisection sur criminels). Nombre de leurs
observations, qui portent sur les systèmes nerveux, digestif et musculaire, sont toujours valables. Pendant les dix-neuf siècles suivants, peu d'études physiologiques sont
menées.
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VERS LA PHYSIOLOGIE MODERNE
La physiologie animale moderne fait ses premiers pas avec la découverte de la circulation sanguine par le médecin anglais William Harvey (1578-1657) en 1616. Peu après,
le chimiste flamand Jan-Baptist Van Helmont (1577-1644) développe le concept des gaz et suggère l'usage des sels alcalins pour traiter les troubles digestifs. Le
biophysicien italien Giovanni Borelli (1608-1679) étudie le mouvement animal (De Motu Animalium, publié à titre posthume en 1680), et postule que la base de la
contraction musculaire se trouve dans les fibres musculaires. Le naturaliste hollandais Antonie Van Leeuwenhoek (1632-1723), qui fabrique ses propres lentilles
grossissantes (capables de grossissements à 300 fois), effectue les premières descriptions des globules rouges et des spermatozoïdes. L'anatomiste italien Marcello Malpighi
(1628-1694) démontre l'existence des capillaires sanguins (complétant ainsi le système décrit par William Harvey) et étudie la physiologie des reins, du foie et de la rate.
Au cours de la seconde moitié du
XVIIe
siècle, l'étude des glandes salivaires est entreprise par le médecin anglais Thomas Wharton (1614-1673), qui met en évidence la
sécrétion de la salive, et par l'anatomiste danois Nicolaus Steno (1638-1686), qui étudie les sécrétions des glandes lacrymales et salivaires. Le médecin hollandais Reinier
de Graaf (1641-1673) poursuit l'étude des glandes en découvrant l'existence de follicules dans les ovaires (aujourd'hui appelés follicules de De Graaf). Il mène également
des études sur les sucs pancréatiques et la bile. C'est un médecin anglais, Richard Lower (1631-1691), qui réalise la première transfusion sanguine d'un animal à un autre,
et le médecin français Jean-Baptiste Denis (1643-1704), qui effectue la première transfusion sanguine réussie sur un être humain.
Au
XVIIe
siècle, des progrès sont également réalisés dans l'étude de la respiration. Le physiologiste anglais John Mayow (1643-1679) démontre que l'air n'est pas une
substance simple mais une combinaison de plusieurs éléments, dont certains ne sont pas essentiels à la vie. Au
XVIIIe
siècle, le chimiste britannique Joseph Priestley (1733-
1804) établit que l'oxygène indispensable à la vie animale est identique à l'oxygène nécessaire pour obtenir la combustion. Peu après, Antoine Laurent de Lavoisier (17431794), chimiste français, parvient à isoler l'oxygène et affirme que le sous-produit de la respiration est le dioxyde de carbone.
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LA PHYSIOLOGIE AUX XVIIIE ET XIXE SIÈCLES
La physiologie moderne doit beaucoup aux travaux menés au
XVIIIe
siècle par le médecin hollandais Hermann Boerhaave (1668-1738) et son élève, le scientifique suisse
Albrecht von Haller (1708-1777). Au travers de leur critique des tenants de la iatrochimie (qui considèrent que la vie est produite par des réactions chimiques) et de ceux de
la iatrophysique (qui réduisent la physiologie à des réactions physiques), ils posent les bases d'une étude intégrée de la physiologie. Albrecht von Haller est le premier
scientifique à établir que la matière vivante est douée d'excitabilité.
Au cours de la seconde moitié du
XVIIIe
siècle, le médecin italien Luigi Galvani (1737-1798) démontre que les muscles des pattes d'une grenouille peuvent se contracter par
stimulation électrique, et le physiologiste italien Lazzaro Spallanzani (1729-1799) effectue des recherches sur l'action du suc gastrique dans la digestion. Il étudie également
la fécondation et l'insémination artificielle chez les animaux dits inférieurs (invertébrés).
La grande figure de la physiologie animale au
XIXe
siècle est le physiologiste français Claude Bernard (1813-1878), qui étudie le métabolisme des hydrates de carbone chez
l'homme. Ses travaux portent également sur le système nerveux autonome, dont il décrit de nombreuses fonctions. Sa plus grande contribution est la démonstration que
les organismes vivants ne sont jamais inertes mais, au contraire, en perpétuel changement dynamique pour maintenir leur équilibre interne. Les principes de Claude
Bernard sont vérifiés et améliorés durant la première moitié du
XXe
siècle, par le physiologiste américain Walter Bradford Cannon (1871-1945), qui qualifie cet état
dynamique d'homéostasie et démontre que le corps est capable de s'adapter en cas de danger. Il met en évidence certains processus du corps humain tels que la régulation
de la chaleur interne, le pouvoir tampon du sang, et la réaction de stress accompagnée d'une sécrétion d'adrénaline par les glandes surrénales.
Au cours du
XIXe
siècle, la physiologie du système nerveux est étudiée par l'anatomiste britannique Charles Bell (1774-1842), qui décrit les fonctions sensorielles et les nerfs
moteurs. Le physiologiste français François Magendie (1783-1855) répertorie les fonctions des nerfs rachidiens et explore les mécanismes de la déglutition et de la
régurgitation. Le physiologiste français Pierre Flourens (794-1867) conduit des travaux sur les fonctions du cervelet. Le physiologiste allemand Johannes Peter Müller (18011858) établit que la perception se produit par des organes sensoriels recevant des stimuli. Ernst Heinrich Weber (1795-1878), physiologiste allemand, découvre les deux
types de nerfs stimulant le coeur ; il est l'un des premiers à reconnaître que le système nerveux autonome est composé de deux systèmes antagonistes. Il mène également
des recherches sur les mécanismes de la perception.
Le premier laboratoire de recherches de physiologique et de psychologie est fondé par l'Allemand Wilhelm Wundt (1832-1920) à la fin du
Au cours de la fin du
XIXe
siècle et du début du
XXe
XIXe
siècle.
siècle, l'élan donné par une nouvelle science, la bactériologie, conduit aux recherches sur l'immunité. Les figures
importantes en sont le naturaliste russe Ilia Metchnikov (1845-1916), qui établit le rôle destructeur pour les bactéries de certaines cellules du sang, qu'il appelle phagocyte,
et énonce sa théorie de la phagocytose, et le bactériologiste allemand Paul Ehrlich (1854-1915), qui élabore une théorie sur la formation des anticorps.
Pendant cette même période, la physiologie des glandes endocrines fait l'objet d'une étude par le physiologiste britannique Edward Albert Sharpey-Schafer (1850-1935), qui
établit qu'un extrait des glandes surrénales, identifié plus tard comme de l'adrénaline, augmente la tension artérielle. Plusieurs années après, les physiologistes britanniques
William Maddock Bayliss (1850-1924) et Ernest Henry Starling (1866-1927) découvrent qu'un extrait intestinal, appelé « sécrétine «, provoque l'écoulement de suc
pancréatique. Ils proposent le terme d'hormones pour désigner des substances circulant dans le sang et capables d'agir sur d'autres organes. Des travaux ultérieurs sur les
hormones mettent en lumière des données importantes sur les mécanismes de la croissance et de la reproduction.
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LA PHYSIOLOGIE À PARTIR DU XXE SIÈCLE
Les progrès les plus importants du
XXe
siècle sont la découverte de nouvelles hormones, la reconnaissance du rôle des vitamines, la découverte des groupes sanguins, le
développement de l'électrocardiographie et de l'électroencéphalographie, et une meilleure compréhension du métabolisme, du rôle des enzymes et du système immunitaire.
La première moitié du
XXe
siècle connaît également la découverte de la cause de l'anémie pernicieuse et de son traitement par les médecins américains George William
Parry Murphy (1892-1987) et George Hoyt Whipple (1878-1976). De grands progrès sont faits dans la compréhension des réflexes, concept philosophique élaboré à l'origine
par le philosophe français René Descartes, qui distinguait les réactions involontaires des animaux des réactions humaines, plus rationnelles. Ce concept est affiné par les
travaux de zoologistes allemands, qui le décrivent en termes physiologiques. Une meilleure compréhension de ce phénomène est possible grâce au neurophysiologiste
britannique Charles Sherrington (1857-1952), qui démontre l'importance des réflexes dans le fonctionnement du système nerveux. Le concept de réflexe conditionné, décrit
pour la première fois au
XVIIIe
siècle par le physiologiste britannique Robert Whytt (1714-1766), prend toute sa mesure avec les travaux du physiologiste russe Ivan Pavlov
(1849-1936) et ceux du neuropathologiste russe Vladimir Bekhterev (1857-1927). Ces travaux ont un impact immense sur la psychologie et l'enseignement. Ils inspirent
notamment les bases du béhaviorisme à son fondateur, le psychologue américain John Broadus Watson (1878-1958). Les travaux du psychologue américain Buhrrus
Frederic Skinner (1904-1990) sur le conditionnement sont également déterminants.
Au cours du
XXe
siècle, des progrès considérables sont réalisés en neurologie. Le physiologiste britannique Edgar Douglas Adrian (1889-1977) mesure et enregistre les
potentiels électriques des organes sensoriels et des fibres des nerfs moteurs. Ses travaux sont suivis par ceux des physiologistes américains Joseph Erlanger (1874-1965) et
Herbert Spencer Gasser (1888-1963), qui démontrent les différences fonctionnelles entre les fibres nerveuses et utilisent l'oscilloscope pour enregistrer les impulsions
électriques parcourant ces fibres. D'autres recherches menées par le biochimiste américain Julius Axelrod (1912-2004), le physiologiste suédois Ulf von Euler (1905-1983),
et le médecin britannique Bernard Katz (1911-2003) soulignent le rôle d'agents chimiques spécifiques (les neurotransmetteurs) dans la transmission des impulsions
nerveuses. Ces recherches ont été fondamentales pour comprendre le fonctionnement du système nerveux.
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