phio dissert 1 "Jouer avec les mots, est-ce serieux ?"
Publié le 19/02/2022
Extrait du document
«
« Jouer avec les mots, n’est-ce pas sérieux ? »
Introduction :
Les mots sont ils une chose serieuse ? « Je me demande si je ne suis pas en train de jouer avec les
mots.
Et si les mots étaient fait pour ça ? » a dit Boris Vian.
Il met alors en évidence le rôle des mots
et se demande même si ceux-ci sont fait pour être manipuler, tourner à la manière de chaque
individu.
Depuis que nous sommes enfant nous jouons avec les mots, en grandissant nous jouons
toujours avec les mots mais d’une manière différente, peut t-on jouer avec les mots avec serieux ?
Cependant jouer avec les mots a un aspect polysémique, mais cela reste un concept littérale car
nous ne pouvons réellement jouer avec les mots comme nous jouons avec une poupée.
A l’age
adulte nous sommes sensé considérer les mots et leurs poids dans la société, un Homme peut t-il
vivre et évoluer sans les mots ? Les mots sont avec nous au quotidien et nous pouvons en faire ce
que nous voulons est-ce que cela en fait le jeu le plus répandu chez l’Homme ? L’étymologie latine
du mot jouer « j ŏ cari », signifie « s’amuser, plaisanter, badiner ».
En outre c’est le fait de se
récréer, se divertir, s’amuser mais aussi prendre des risques, user sans ménagement.
Du latin «
sermo », signifiant « discours, conversation » le mot est un élément de base du langage, c’est un
son ou groupe de son articulés qui correspondent à un sens lié à sa représentation d’un objet, d’un
être, concept dans une langue donnée.
Cependant Ferdinand de Saussure dit « Ce qui importe dans
le mot, ce n’est pas le son lui même, mais les différences phoniques qui permettent de distinguer ce
mot de tout les autres, car ce sont elles qui portent la signification » donc nous pouvons affirmer
que le mot ne se différencierait pas des autres si ils n’y avaient pas de différence phoniques dans le
langage.
On définit l’adjectif sérieux par un agissement avec réflexion, avec application et qui ne
plaisante pas, du latin « serius ».
On peut donc se demander est-ce que l’Homme est contraint de
rester sérieux dans sa façon de jouer avec les mots ? Dans un premier temps, nous nous
demanderons si jouer avec les mots, peut être, n’est ce pas sérieux mais le jeu permet de les
« apprivoiser », mais certaines personnes jouent avec les mots pour arriver à leurs fins.
Tout d’abord, le langage du latin linguia, qui désigne la langue en tant qu’organe mais aussi en tant
que parole, est propre à l’Homme.
C’est le seul être vivants capable de parler pour « rien dire ».
La
communication se retrouve dans l’ensemble du monde animal et n’est pas nécessairement la
fonction principale du langage humain.
Cependant toute forme de communication peut être appelée
« langage » : le langage des émotions, le langage du corps, le langage des yeux…
Mais le langage désigne plus particulièrement la faculté humaine de parler, on parle alors de
langage articulé.
L’être humain parle pour communiquer, nous ne pouvons contester cette évidence
mais la danger de cette affirmation est de réduire la langage à la seul dimension d’un outil, certes
toujours disponible mais extérieur à l’Homme à la manière d’un couteau suisse.
Or, le langage est
ce qui a construit l’Humanité et ce depuis le commencement.
Si le langage articulé n’existerait pas,
est ce que la race humaine serait encore sur Terre ? Tout les monuments, lois, traité de paix,
institutions dépendent du langage humain.
L’ utilisation des mots par l’être humain intervient dès la petite enfance, les bébés ne communiquent
pas avec un langage bien défini mais pousse des cris et font des exclamations pour faire savoir à
leur parents qu’ils ont besoin d’eux.
Nous serions tenter de comparer ça au communication entre
animaux or même si les animaux communiquent entre eux, on ne considère pas cela comme du
langage.
Pour qualifier la communication animale nous parlerons de signal.
A un certaine âge ils
commencent à dire quelques bout de mots sans rien de concret mais ils tentent tout de même de
s’exprimer avec la langage articuler et ca grâce à leur parents, grands frères, sœurs qui tentent de
leur apprendre.
Nous pouvons dire qu’ils se trouvent dans la mystérieuse zone entre toute : la
frontière entre l’avant et l’après langage.
Ils ne savent pas encore faire de phases construites mais
d’une façon il joue avec les mots car ils n’ont pas conscience de leur mots.
Michel Letris dans
Biffures en 1948 nous parle d’une période de sa petite enfance dans laquelle il n’avait pas encore.
»
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