Philosophie - Plan de disseration et informations sur l'Art
Publié le 13/06/2024
Extrait du document
«
Chapitre 1 - La vérité
Définition : Correspondance entre l'idée et la réalité ou certaines règles logiques :
une pensée vraie est une pensée conforme à la réalité.
→
⚠ De ce fait, connaître la vérité, c'est avoir une représentation objective de la
réalité, ce qui fait que la vérité est, par essence, unique et universelle.
Où trouve t-on les vérités ?
Les moyens d'y accéder sont multiples et complémentaires : outre la science, l'art ou encore
l'expérience quotidienne nous apprennent quelque chose sur la réalité.
1.
Certaines sciences
La vérité est rigoureusement établie en sciences, par les voies de la démonstration (logique,
mathématique = offrent des vérités éternelles et immuables), de la preuve expérimentale
(sciences naturelles) ou de l'argumentation (sciences humaines).
→ Une vérité scientifique telle que"l'eau est composée de deux fois plus
d'hydrogène (H2) que d'oxygène (O)" est objective et absolue.
→ Le théorème de Pythagore, qui affirme que le carré de l'hypoténuse (AC^2)
est égal à la somme des carrés des deux autres côtés (AB^2 + BC^2) : la
démonstration logique est explicitée, se basant sur des axiomes initiaux tels que
la définition d'un triangle rectangle et les propriétés des carrés.
2.
L’art - La Science de l’Art ; l’Esthétique
L'art nous dévoile des vérités essentielles sur l'esprit humain.
Hegel, en mettant en avant la
notion de "subjectivité absolue" de l'art, suggère que l'art offre une compréhension unique
de la vérité, bien que celle-ci puisse être voilée par la sensibilité artistique.
Cette sensibilité
s'exprime à travers des formes telles que les volumes, les couleurs, les sons, les images
poétiques, ainsi que les émotions esthétiques ou le sentiment de la beauté.
Cependant, pour
que ces vérités soient pleinement comprises, la science de l'art, appelée l'esthétique,
intervient.
→ La création artistique opère une transformation de la nature afin de susciter
une émotion esthétique, donnant ainsi naissance au sentiment de la beauté.
«
L'Art n'est pas la représentation des choses belles, mais une belle représentation
des choses.
» Ainsi, la beauté réside dans la forme elle-même, établissant que
l'acte artistique consiste fondamentalement à créer des formes esthétiques,
plutôt qu'à magnifier simplement le matériau utilisé.
→ "La Joconde" de Léonard de Vinci (= beauté réside dans la mise en scène
artistique de sa forme ).
Le sourire énigmatique, dénué de sourcils, et le jeu
subtil de contrastes transcendent la simple beauté du visage.
Les couleurs
habilement orchestrées, avec le contraste entre le vert sombre et la chaleur des
tons chair, créent un impact visuel saisissant.
Le cadrage minutieux, la symétrie
entre les mains et le buste, ainsi que l'arrière-plan indistinct, contribuent à une
harmonie visuelle unique.
3.
La philosophie
En se désignant elle-même comme « amour de la sagesse », la philosophie se présente
comme l'expression d'un désir de vérité au plus profond de l'homme.
« Ce à quoi nous
aspirons, c'est le vrai », écrit Platon dans le Phédon ( Platon).
Peut-on atteindre la vérité ?
1.
Le doute sceptique
Les philosophes « sceptiques » montrent que les facultés humaines de connaissance (la
raison et les sens) ne permettent pas d'atteindre la vérité de façon absolue.
Nous ne
pouvons former que des opinions possibles, sans pouvoir les vérifier ni les réfuter.
Il prône
en conséquence la suspension du jugement et la pratique du doute.
( Montaigne)
→ Pour son fondateur, Pyrrhon , le scepticisme est la seule voie vers le bonheur.
Puisque la quête de la venté est vaine, mieux vaut s'en abstenir : celui qui
cherche la vérité s’expose à une déception permanente, et donc à une forme de
désespoir, tandis que celui qui s'y rend indifférent offre à son âme la tranquillité.
2.
Le « cogito » comme vérité modèle
Descartes révèle qu'il y a, cependant, au moins une vérité « entièrement indubitable ».
Si
j'essaie de douter de ma propre existence, j'en saisis au contraire l'évidence.
Le « cogito »,
« Je pense donc je suis », constitue, non seulement, une vérité, mais aussi un modèle pour
en trouver d'autres.
Est vrai tout ce qui peut apparaître avec « clarté » et « distinction »
après un examen attentif de l'esprit.
3.
La vérité comme connaissance des phénomènes
Kant propose d'opérer une « révolution copernicienne ».
Établir la vérité ne consiste plus à
chercher une conformité avec ce qu'est la réalité en elle-même, puisqu'elle est
inconnaissable.
Nous ne pouvons connaître les choses que comme « phénomènes », c'est-àdire telles qu'elles nous apparaissent.
Mais l'existence de conditions communes d'expérience
permet de fonder une connaissance universelle.
→ Galilée a utilisé la lunette astronomique pour démontrer la validité de la
théorie héliocentrique de Copernic, contredisant ainsi la vision géocentrique
soutenue par l'Église catholique, se lon laquelle dans laquelle la Terre était le
centre de l’univers.
→ Newton a basé sa théorie de la gravité sur des observations expérimentales,
notamment le mouvement d'une pomme et des expériences avec des pendules,
illustrant ainsi la nécessité de la méthode expérimentale dans le développement
des théories scientifiques.
4.
Le relativisme
Le relativisme consiste à reconnaître à chaque point de vue sa part de vérité,
tout en considérant qu'aucun n'est absolument vrai : « l'homme est la mesure
de toute chose », disait Protagoras ( objectif/subjectif).
→ relativisme de
l'opinion ( subjectivité et fragilité )
Philosophies
Pour Platon, le réel n'est pas constitué des objets matériels que nous avons sous les yeux,
mais des idées.
Sa philosophie se caractérise par une volonté de dépassement du sensible,
pour accéder au monde de l'intelligible.
Tout ce qui est matériel est entaché d’imperfection
et finit par périr, alors que les idées demeurent parfaites et éternelles.
→ Platon est rationaliste : il pense que les objets accessibles à nos sens
connaitre la réalité en nous permettant d'accéder aux idées dont ils ne sont que la copie.
Cette conversion du regard nécessite une longue démarche où l'on privilégie la raison,
opposée à la folie et aux passions qui trouvent leur source dans le corps, notre prison.
Le
texte dénonce les errements où nous conduit une confiance excessive accordée aux sens :
l'illusion et l'intempérance.
En conséquence, le philosophe, c'est-à-dire celui qui aspire à la
sagesse, se tient autant que possible à l'écart des passions et s'en remet à la raison.
Par la raison, on accède selon Platon à la connaissance du réel : par le jeu des questions et
des réponses, et au moyen de l'argumentation, les protagonistes mettent à l'épreuve leurs
opinions et progressent ensemble dans la recherche de la vérité.
Pour Poper, corriger nos erreurs est le seul moyen que nous avons d'apprendre.
Pour
connaitre la valeur d'une hypothèse, il faut la mettre à l'épreuve des faits.
Ainsi, lorsqu'une
théorie scientifique est démentie par l’expérience, on l'abandonne et on tente d'en formuler
une autre qui sera testée à son tour.
Mais lorsqu'une théorie passe avec succès l'épreuve de
l'expérience, il ne faut pas la tenir pour définitivement établie : une expérience plus élaborée
ou plus précise peut toujours conduire à des rectifications, voire à une totale remise en
question.
L'auteur avance donc une distinction : une théorie peut être « corroborée » par une ou
plusieurs expériences qui tendent à la confirmer, mais elle ne doit jamais être tenue pour «
vérifiée ».
On doit plutôt considérer qu'elle résiste encore, mais qu'elle sera tôt ou tard
réfutée.
C'est le....
»
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