philosophie introduction
Publié le 01/01/2022
Extrait du document
Le philosophe est donc celui qui va désirer la sagesse. C’est une quête, une recherche qui ne peut pas aboutir. Pourquoi ? Il y a-t-il une seule sagesse ? Un stade ultime de la sagesse ? Non. C’est comme le bonheur, l’amour, nous ne savons pas ses limites. Le philosophe le sait, mais cela ne l’empêche pas de vouloir aller la découvrir. Présenter Socrate. Socrate, est un des plus représentatifs des philosophes, on le considère comme le premier grand philosophe. Il a vécu aux alentours de -400 avant JC. ( propos vulgarisant pour les élèves, les dates esxactes ne sont pas le sujet). Socrate recherchait la sagesse en allant discuter avec tout le monde dans la rue, que ce soit politiciens, citoyens, paysans. Son but était de vouloir montrer aux gens que nos connaissances n’étaient pas forcément vraies, même si nous le croyions. Sa devise était « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». Que veut-il dire par là ? Attention, s’il sait qu’il ne sait rien, c’est déjà qu’il sait quelque chose. Il exprime également par là l’idée que nos connaissances sont muables, qu’elles peuvent changer, ou au moins évoluer. Par exemple, j’ai ma définition du bonheur. Mais si nous nous mettions à discuter tous ensemble, il est probable que deux choses surviennent, arrivent, se produisent. D’une part, je me rendrai compte que je ne n’avais pas penser à certains aspects du bonheur. D’autre part, et cela est fort probable, peu d’entre nous auraient la même définition du bonheur. La philosophie va être un moyen d’élargir sa pensée, et surtout de l’organiser. II) Pas un savoir La philosophie n’est pas un savoir et n’en produit pas. Elle va interroger, déconstruire, questionne des domaines bien différents. Ce n’est pas un savoir car elle n’a pas vraiment d’objectif de connaissance, le but est la réflexion, et structurer cette réflexion. Par exemple, nous ne pouvons pas la comparer au théorème de Pythagore. Nous apprenons ce dernier, et c’est un savoir strict, je ne peux rien rajouter en soi à ce théorème, c’est un savoir. En philosophie, nous pouvons toujours penser différemment, ajouter un aspect, un argument. Attention, le but n’est pas de se laisser persuader par chaque aspect, thèse, idée différentes, mais de les prendre en compte, de les défendre ou de les attaquer toujours en argumentant. La philosophie donc, étudie tous les domaines. En médecine par exemple, elle questionne la santé à travers la bio-éthique. Elle pose des questions comme la gestation pour autrui par exemple. Par exemple, nous avons tous entendu parler du Covid. Les médecins on du faire des choix en ce qui concerne les patients. Par exemple, vaut-il mieux donner un lit à un enfant très malade ou à une personne âgée mais un peu moins malade ? L’enfant est très malade mais a sa vie devant lui, la personne âgée a déjà vécu la majorité de sa vie mais a plus de chance d’être sauvée. A quel patient donner le lit ? Il n’y a pas vraiment de bonnes réponses, mais beaucoup de questions.
«
Séance 0 (entre 1 et 2h selon la participation)
Introduction à la Philosophie
Les élèves sont-ils curieux d’en faire ?
Quelles sont leurs représentations ?
Des auteurs ? Films ?
I) L’étymologie pour comprendre la philosophie
Etymologie : science qui a pour objet la recherche de l’origine des mots d’une langue.
Haltérophilie, cinéphilie, pédophilie…
Phile se retrouve dans plusieurs mots que nous connaissons.
Que veut-il dire ?
Philo – sophie
Philo ==> Phile
En grec, ce n’est pas toujours clair.
Phile, c’est
aimer, désirer .
Quelle est la différence entre les
deux ?
Aimer : par exemple j’aime ma mère.
Qu’elle
soit ici ou en métropole, qu’elle me manque ou
non, je l’aime, c’est un sentiment constant.
Désirer : c’est ce que l’on aimerait posséder.
Par exemple, je désire ce nouveau téléphone.
Tant que je n’ai pas, qu’est ce que j’éprouve ?
Petit débat à l’oral, que se passe-t-il quand je
n’ai pas ce que je désire ?
Nous ressentons du manque .
Poursuivre avec
l’exemple de ce téléphone.
Je n’ai pas ce
téléphone, je suis contrarié, j’en ai envie, je suis
triste, en colère, cela varie selon chacun.
Dans
tous les cas, c’est une sensation désagréable .
Puis je vais avoir ce téléphone, le désir se réalise
enfin, je possède l’objet de mon désir, je suis
content, je ressens de la joie .Mais, une semaine,
un mois après, qu’en est-il ? Je ne serais pas plus
content, je voudrais un autre téléphone.
L’exemple est valable avec la satiété , le fait
d’avoir faim.
J’ai faim, cela me chagrine.
Puis je
déjeune enfin, mais à nouveau quelques heures
après j’aurais à nouveau faim.
Un désir nous
satisfait mais il y en d’autres ensuite.
Sophie
Sophia
C’est la Sagesse.
»
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