philosophie du contrat social rousseau
Publié le 27/05/2024
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«
Devoir Maison
Du Contrat social, Livre I
J.-J.
Rousseau
Questions :
Livre I
1) Définissez le terme de « légitimité ».
Distinguez la légitimité de la légalité à travers un
exemple de votre choix.
1 point
Le terme légitimité renvoie à la morale et la raison, c’est quelque chose qui est justifié
et équitable.
La légalité renvois à ce qui est conforme à la loi, ce qui la respecte d’un
point de vue juridique, c’est ce qui est instauré pour une institution.
Le peule est
souverain aux lois.
Si le citoyen n'est plus souverain parce que la légalité ne renvoie
plus à ses exigences, le contrat est rompu.
La légalité est fondée sur les lois qui sontelles mêmes des créations des hommes alors sont-elles toujours légitimes ? Si toutes
les lois étaient légitimes alors la paix devrait être garantie.
Or ce n’est pas le cas, par
exemple dans l’œuvre théâtrale Antigone, celle-ci choisit de désobéir au roi et enfreint
la loi en donnant une sépulture à son frère ce qui est illégale mais légitime.
En effet
elle enfreint la loi mais son acte est moral et justifié.
2) Pourquoi Rousseau dit-il qu’il a écrit sur la politique ? 0,5 point
Il écrit sur la politique pour dire ce qu’il faut faire comme un guide mais il n’est ni un prince
ni un législateur alors il apparait plutôt comme un conseiller qui informe sur la politique.
Il
veut se servir de son droit citoyen pour apprendre de ce système qu’il apprécie.
Chapitre I
2) Sur quoi l’ordre social et politique doit-il se fonder d’après Rousseau ? Sur quoi ne
doit-il pas se fonder ? Distinguez en répondant origine et fondement et expliquez
pourquoi d’après vous il est important de connaître le fondement de l’État.
2 points
Rousseau se demande comment les Hommes ont été amenés à vivre en société ainsi il
dit que l’ordre social doit se fonder sur l’égalité des hommes.
Il ne faut pas qu’il y en
ai qui prennent le dessus et ainsi prennent le pouvoir, l’Etat social doit être équilibré.
C’est pourquoi l’ordre social doit se fonder sur des règles, des lois que chacun doit
respecter.
L’origine sert à expliquer un phénomène en se référant au commencement,
le fondement sert à le légitimer en mettant en évidence ce qui le justifie.
Il faut donc
que le fondement de l’ordre social se fasse sur la liberté et l’égalité des hommes.
Il est
donc important de connaitre le fondement de l’Etat pour garantir le respect des
principes et des valeurs mises en place.
3) D’après Rousseau, la peuple a-t-il le droit de s’insurger contre le pouvoir en place ? Si
oui, dans quel cas ? 1 point
Le peuple est tout à fait légitime de s’insurger contre le pouvoir.
Dans le cas ou sa
liberté est mise à mal, il a le droit de se placer contre le pouvoir pour garder sa liberté
et empêcher qu’on ne la lui prenne.
Chapitre II
4) La famille est-elle un bon modèle d’après vous pour penser la façon dont un État doit
être gouverné ? Justifiez votre réponse.
1 point
La famille est le premier modèle de l’Etat, le père représente le chef et les enfants le
peuple.
Cependant il y a une différence car dans la famille, l’amour du père pour ses
enfants le paie des soins qu’il leur rend alors que dans l’Etat le chef n’a pas le même
amour pour son peuple.
De plus, il y a une autre différence qui est que la famille est un
lien naturel alors que l’Etat n’est pas naturel, c’est un concept crée par les Hommes.
Lorsque les enfants sont en âge de s’émanciper le lien avec leurs parents ne dépend
alors plus que leur propre volonté.
Alors que finalement le peuple n’a pas le même
choix, ce n'est pas de sa volonté.
Mais la famille que Rousseau décrit s’apparente à
une société patriarcale et paternaliste qui n’est pas la meilleure des sociétés.
C’est pourquoi selon moi, la famille est une manière assez morale de « gouverné »
mais surement pas le meilleur modèle.
Chapitre III
6) Pourquoi l’idée d’un « droit du plus fort » est un non-sens pour Rousseau ? Développez
votre réponse et appuyez-vous sur la distinction entre obligation et contraint.
3 points
Rousseau rejette l’idée d’un “droit du plus fort” car dans un premier temps la force ne suffit
pas pour établir un droit légitime.
Même le plus fort ne peut pas maintenir sa domination sans
transformer sa force en droit et l’obéissance en devoir.
Il ne sera donc jamais assez fort pour
toujours être le maitre.
De plus, Rousseau critique l’idée que la force crée un droit.
Si le droit
découle de la force, alors dès qu’une autre force la surpasse, elle devient tout autant légitime.
Ce raisonnement mène donc à une confusion.
Rousseau insiste sur l’obligation d’obéir aux
puissances légitimes.
L’obligation suppose toujours la liberté d’obéir ou de désobéir.
En d’autres termes, nous
avons le choix de respecter ou de ne pas respecter cette obligation.
Lorsque nous sommes contraints, nous n’avons aucun contrôle sur la situation.
Céder à la
contrainte ne dépend pas de notre volonté.
C’est pourquoi, la force seule ne peut pas fonder un droit car soumis une force supérieure
nous n’avons plus le choix, nous sommes alors contraints de céder.
Il rejette donc l’idée d’un
droit basé uniquement sur la force qui nous prive de notre liberté.
Chapitre IV
7) Que veut dire « aliéner sa liberté » ? Et pourquoi la liberté est-elle inaliénable pour
Rousseau ? Distinguez tous les arguments qu’il donne.
2 points
Lorsque Rousseau dit que renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, il
souligne que la liberté est essentielle à notre humanité, en se privant volontairement de notre
liberté nous nous privons donc de ce qui fait de nous des êtres humains à part entière.
Pour
Rousseau, la liberté est inaliénable.
Cela signifie qu’elle ne peut pas être échangée ou cédée.
Il affirme que la liberté est au cœur de notre nature humaine.
Elle ne peut pas être dissociée de
notre identité.
Renoncer à sa liberté, selon Rousseau, est impossible à compenser.
Rousseau
critique l’idée qu’un individu puisse volontairement devenir l’esclave d’un autre par contrat.
Un tel pacte serait immoral.
La liberté est un droit fondamental ainsi renoncer à sa liberté est
incompatible avec les valeurs humaines car chacun doit se battre pour sa liberté.
C’est
pourquoi il prend l’exemple de l’esclavagisme du perdant durant la guerre qui ne se soumet
pas par volonté ainsi cette idée de pacte d’esclavages est totalement absurde.
Chapitre VI
8) Qu’est-ce qu’un pacte ou un contrat ? 0,5 points
Un pacte ou un contrat doit permettre à des individus de s’associer afin d’exister en tant que
peuple, de créer une société juste et égalitaire basée sur une politique légitime.
9) Quel est le problème auquel répond le contrat social ? Citez le passage et expliquez-le avec
vos mots.
1 point
Le problème auquel répond Rousseau est de « Trouver une forme d'association qui défende et
protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle
chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant.
» Rousseau cherche à trouver la façon la pus légitime de gouverner.
Si le peuple est libre il....
»
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