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philosopher, est-ce refuser toute forme de guide ?

Publié le 10/03/2022

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« DM philosophie Question d’interprétation Expliquez les deux façons d’être guidé que Galilée distingue ici.

Philosopher, est-ce refuser toute forme de guide ? Introduction : La philosophie est un domaine complexe, qui suscite de nombreuses questions sur sa pratique. C’est dans ce contexte que nous allons étudier un extrait de l’ouvrage Dialogue sur les deux systèmes du monde , écrit par Galilée.

Ce dialogue oppose Salviati, porte-parole de Galilée et Simplicio, représentant le point de vue de la tradition (appuyée sur Aristote.) Dans ce texte, Galilée nous expose les deux façons d’être guidé selon lui.

L’une, est de suivre sa propre réflexion, l’autre est d’être guidé par les autres. C’est pour cette raison, que nous verrons dans un premier temps, qu’il faut être guidé par soi- même ; et dans un deuxième temps, que nous devons être guidé par les autres. Nous nous poserons donc, la question suivante : philosopher est-ce refuser tout forme de guide ? I) Être guidé par soi-même : La première façon d’être guidé selon Galilée, est de prendre appui sur nous même.

En effet, se forger son propre avis, ne pas suivre les opinions des autres, est essentiel en philosophie.

De même que, par le biais de Salviati, il affirme que lorsque l’« on a des yeux, sur le front ou dans l’esprit, il faut s’en servir pour se guider ».

Ainsi, il est primordial de suivre sa raison, d’être focalisé sur notre esprit.

De plus, ceux qui se livrent en tant qu’« esclaves » doivent abandonner la philosophie ; car ce n’est pas le but de ce domaine : « si vous voulez suivre cette voie, abandonnez le nom de philosophe ».

Nous prendrons en appui l’Allégorie de la caverne de Platon pour illustrer cette idée.

L’un des prisonniers a vaincu ses peurs, et a pu être libéré par sa propre raison.

Et ainsi, a pu affronter la réalité, a pu s’ouvrir au monde qui l’entoure, apprécier les moindres détails, comprendre la réalité.

Nous pourrons illustrer également cette idée par L’ Apologie de Socrate de Platon.

Elle nous éclaire sur ce que Socrate entendait vraiment par philosophie comme manière de vivre.

Le philosophe ayant consacré sa vie à trouver la voie de cette pratique, à comprendre le sens de la raison, de la vérité, a toujours était guidé par lui-même.

Pour continuer, Salviati ajoute « […] on ne cherche plus à comprendre la force des démonstrations.

Quelle honte, en des disputes publiques portant sur des questions démontrables, d’entendre interrompre un adversaire pour citer un texte, souvent écrit dans un tout autre but, et lui clore ainsi le bec ? ».

Cela nous rappelle également Socrate, plus précisément, son procès.

En effet, comme l’indique l’Apologie de Socrate , de Platon, le philosophe se retrouve face aux politiques.

Loin d’être mauvais pour la cité, comme le prétendent les accusateurs et la rumeur, l’activité de Socrate lui est favorable.

En réfutant les prétentions au savoir de ses concitoyens, en luttant contre les préjugés (il est guidé par sa raison), et tente de changer la politique.

Il va ainsi, en tant que philosophe, effectuer la recherche qui sera une enquête.

Il essaiera de de leur faire ouvrir les yeux sur la réalité telle qu’elle est, et ainsi de devenir leur guide.. »

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