PHILOCTÈTE
Publié le 07/12/2021
Extrait du document
PHILOCTÈTE. C’est à ce témoin des derniers moments de sa vie qu’Héra-clès confia ses flèches et son arc avant de se livrer aux flammes d’un bûcher sur le mont Œta. Mais Philoctète, malgré sa promesse de ne jamais révéler à quiconque l’endroit où reposaient les cendres du héros, se parjura et fut puni. Comme tous les prétendants d’Hélène, il partit en guerre contre Troie, muni de ses précieuses flèches empoisonnées. Lorsque les Grecs firent escale dans l’île de Tenedos, il fut mordu par un serpent, ou, suivant d’autres traditions, blessé par le fer d’une de ses flèches. La plaie qui en résulta ne guérit point. Elle répandait une odeur si fétide que les Grecs, incommodés, se virent contraints d’abandonner Philoctète sur l’île de Tenedos. Il y resta dix années, souffrant sans cesse de sa blessure et de la solitude. Troie, demeurant toujours inexpugnable, les Grecs consultèrent l’oracle. Ce dernier leur révéla que les flèches de Philoctète étaient indispensables à leur victoire. Ulysse partit alors en ambassade pour Lemnos et força Philoctète, tant par contrainte que par persuasion patriotique, à gagner la Troade. Dès son arrivée, il fut soigné par Podalirios et Machaon, les fils d’Asclépios. Sa blessure se referma. Il participa à de nombreux combats et tua le plus célèbre des Troyens, Pâris. A son retour de Troie, Philoctète se fixa, prétend-on, dans le sud de l’Italie, où il fonda quelques cités.
Liens utiles
- Philoctète.
- Victor Hugo a écrit dans la préface de Cromwell : «La division du beau et du laid dans l'art ne symétrise pas avec celle de la nature. Rien n'est beau ou laid dans les arts que par l'exécution. Une chose difforme, horrible, hideuse, transportée avec vérité et poésie dans le domaine de l'art, deviendra belle, admirable, sublime, sans rien perdre de sa monstruosité, et, d'une autre part, les plus belles choses du monde,faussement et systématiquement arrangées dans une composition artific
- Victor Hugo a écrit dans la préface de Cromwell : «La division du beau et du laid dans l'art ne symétrise pas avec celle de la nature. Rien n'est beau ou laid dans les arts que par l'exécution. Une chose difforme, horrible,hideuse, transportée avec vérité et poésie dans le domaine de l'art, deviendra belle, admirable, sublime, sans rien perdre de sa monstruosité, et, d'une autre part, les plusbelles choses du monde faussement et systématiquement arrangées dans une composition artificie
- Philoctète (extrait)Au sommeilSommeil ignorant de la peine,O Sommeil, et de la douleur.