Philo dissert hlp: Commentaire de texte sur l’écrit de Benjamin Constant
Publié le 05/12/2021
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Agathe Maulny TG1
Commentaire de texte sur l’écrit de Benjamin Constant
Les sociétés modernes sont régies par un ensemble de lois et de principes liés à la
morale, qui permettent aux humains de cohabiter.
C’est donc la clé qui permet à tous
d’entretenir des relations stables basées bien souvent sur le principe de la confiance, qui
engendre un sentiment collectif de sécurité.
Mais est-ce que les principes moraux doivent
être appliqués dans l’absolu ? Ou peut-il y avoir des dérogations pour certaines raisons ?
Benjamin Constant dans son développement aborde le thème de la vérité, qui amène à
définir certains principes tel que le droit et le devoir.
Alors tout principe moral tel que la
vérité comme le dit B.Constant doit-elle être nécessairement appliquée ? Ou alors peut-on
transgresser cette valeur qu’est la vérité ? Dans quelles circonstances le mensonge devient-il
un acte nécessaire voire vital ?
L’enjeu principal de la thèse explicitée par Constant est de savoir si on doit toujours mentir,
ou bien toujours dire la vérité ? Tout ceci pour respecter le code de droit et de morale de
chaque individu.
Benjamin constant part de l’idée qu’un principe moral produirait la destruction de la société
si il était absolument appliqué.
Le principe moral étant une assertion complexe de ce qui est
juste et qui ne l’est pas, de ce qui est bon ou mauvais en général pour l’homme.
Donc cet
auteur explique son raisonnement avec l’exemple de la vérité, qui si elle était basée sur un
principe absolu « rendrait toute société impossible ».
Puisque en effet, toute vérité n’est pas
toujours bonne à dire, elle peut parfois être blessante, ou bien malveillante ou encore être
source de conflit.
C’est à la fois une mise en danger de soi-même par rapport aux autres,
mais aussi une mise en danger d’autrui qui lui n’est pas toujours prêt à entendre une vérité
triste ou blessante.
Pour prouver cette théorie, B.Constant utilise l’exemple d’un célèbre
philosophe allemand, dans lequel devoir dire la vérité quelles qu’en soient les conséquences
reviendra à « dénoncer son ami à un assassin ».
En effet lorsque le principe de vérité est
absolu, le mensonge ne peut plus exister.
Dans cet exemple dire la vérité c’est pousser son
ami vers une mort certaine dit Kant, mais si l’on ment c’est notre propre vie qui est en jeu.
Kant part du principe que l’absolutisme de ce principe détruirait la société dans la mesure ou
le crime serait autorisé.
Dans tout les cas, sois moi, soi mon ami serions en danger, un crime
sera donc bien commis dans tout les cas.
Nous serons tout deux en danger donc,
plusieurs questions se posent face à cette affirmation de Kant : dans ce cas là,vaut il mieux
mentir ou dire la vérité car un crime sera forcément commis ? Si cette vérité est pour moi-
même le seul moyen de rester en vie même si elle tue mon ami, est-elle bonne à dire ? De
tout point de vue la vérité ne peut être ici synonyme que d’égoïsme en quelque sorte, car
l’homme fait passer en général sa survie avant le sauvetage des autres.
Mais donc elle reste
bonne à dire car on agit dans notre propre intérêt ? Nous agissons pour sauver notre propre
vie, ce qui certes peut nuire à autrui et donc dans le droit et les devoirs des hommes n’est
pas moral, mais agir pour son propre bien est-ce ici une des conditions d’application de cet
absolutisme de vérité ? En général, la vérité doit être acceptée dans la mesure ou elle est
chose bonne à faire pour moi, lorsque ma propre vie est en jeu.
Kant affirme donc que les
conséquences d’une vérité totale sont dramatiques et provoquent la mise en danger d’une
autre personne, mais pas seulement, de moi aussi, des personnes qui m’entourent mais
lorsque je chercher à me protéger ou à protéger quelqu’un, je suis en droit de dire la vérité,
car c’est toujours dans le respect de mes devoirs envers les devoirs d’autrui..
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