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PHILIPPE IV LE BEL(1268-29 novembre 1314)Roi de France (1285-1314)En 1284, Jeanne de Navarre apporte en dot à celui qui n'est encore quele fils de Philippe III le Hardi, la Champagne et la Navarre.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PHILIPPE IV LE BEL(1268-29 novembre 1314)Roi de France (1285-1314)En 1284, Jeanne de Navarre apporte en dot à celui qui n'est encore quele fils de Philippe III le Hardi, la Champagne et la Navarre. Ce document contient 511 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. PHILIPPE IV LE BEL

Fils de Philippe III et d’Isabelle d’Aragon, né à Fontainebleau en 1268. Il monta sur le trône en 1285 et obtint, par son mariage avec Jeanne Ire de Navarre, la Champagne et la Navarre. Son gouvernement fut influencé par les Légistes - ainsi désignait-on ses conseillers -, qui contribuèrent avec un dévouement total au renforcement du pouvoir royal (Pierre Flote, Enguerrand de Marigny, Guillaume de Plaisians, Guillaume de Nogaret et Raoul Presles...). Philippe commit l’erreur de marier sa fille Isabelle au futur Édouard II, lui donnant en dot la Guyenne, que leur fils Édouard III allait revendiquer au début de la guerre de Cent Ans. En 1300, tentant d’annexer la Flandre, il en confia le gouvernement à Gui de Châtillon. Mais la population se révolta et massacra les Français (Matines de Bruges, 1302). Une première expédition du roi se termina par le désastre de Courtrai (juin 1302). Toutefois, il prit sa revanche deux ans plus tard à la journée de Mons-en-Puelle et signa le traité d’Athis-sur-Orge qui reconnaissait l’indépendance de la Flandre en échange des villes de Douai, de Lille et de Béthune. À cette époque, il eut un violent démêlé avec le pape Boniface VIII qui voulait subordonner le pouvoir temporel à l’autorité spirituelle et exercer un droit de suzeraineté sur tous les trônes. Philippe fit brûler les bulles du pontife, qui l’excommunia. Il convoqua alors les États généraux (les premiers de l’histoire de France) en 1302 et l’année suivante s’empara de Boniface (attentat d’Anagni) qui en mourut peu après. Benoît XI lui succéda, puis Clément V, un Français, qui s’établit à Avignon. A ce moment-là, de graves difficultés financières forcèrent le roi à recourir aux expédients les plus dangereux. Il commença par altérer la valeur des monnaies, ce qui lui valut le surnom de roi faux-monnayeur; puis il se livra à des persécutions contre les Juifs et les marchands lombards, taxant lourdement leurs bénéfices et confisquant leurs biens ; enfin, et ce fut la grande honte de sa vie, il pressa le pape d’abolir l’ordre des Templiers afin de s’emparer de leurs immenses richesses. Un procès inique leur fut alors intenté (1307-1314) accompagné d’arrestations et de condamnations massives. Jacques de Molay, leur grand maître, fut livré aux flammes ainsi que cinquante-quatre de ses chevaliers. Philippe le Bel mourut peu après et ses derniers jours furent attristés par les scandales auxquels furent mêlées ses brus Blanche, Jeanne et Marguerite de Bourgogne, lesquelles furent jugées coupables d’avoir accordé leurs faveurs à de jeunes gentilhommes de la cour.

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A la mort de son père, Philippe IV, son époux a dix-sept ans.

Il est beau, mais si la beauté et la régularité de ses traits sont incontestables, nul ne sait qui est ce roi qui demeure énigmatique.

Il parvient, dès l’année qui suit son accession au trône, à obtenir que le roi d’Angleterre, Edouard I er , reconnaisse être son vassal en ce qui concerne ses terres de Guyenne et d’Aquitaine.

Mais, dès 1292, une rixe entre des marins français et anglais à Bayonne devient le prétexte à une nouvelle guerre entre la France et l’Angleterre.

Philippe envahit la Guyenne.

Et la guerre se rallume en Flandre.

Les Flamands, outrés par la déloyauté de Philippe qui retient prisonnier à Paris le comte de Flandre, Gui de Dampierre, déclenchent les mâtines brugeoises, les 17 et 18 mai 1302.

Quelque trois mille Français sont massacrés à Bruges et l’armée, que le roi envoie pour mater la révolte, est défaite à Courtrai lors de “ la bataille des éperons d’or ”.

Si le traité de Paris met fin en 1303 à la guerre avec l’Angleterre, si le traité d’Athis rétablit la paix dans les Flandres, en juin 1305, c’est au pape que doit s’affronter maintenant le roi de France.

Philippe a fait arrêter, en 1302, l’évêque de Pamiers qui n’a pas admis que, pour financer ses guerres, Philippe saisit les revenus de l’Eglise.

Pour marquer son autorité, Philippe fait encore emprisonner le légat du pape.

Une bulle Ausculta Filii somme le roi de libérer les prélats emprisonnés.

Philippe veut que le royaume soit juge.

Pour la première fois, il convoque les Etats généraux à Paris .

Ceux-ci donnent raison au roi.

Ses envoyés insultent le souverain pontife à Anagni.

C’est la rupture.

La mort de Boniface VIII, le 11 octobre 1303, met fin au conflit.

Le roi de France provoque, après la mort de Benoît XI, qui meurt le 7 juillet 1304, l’élection d’un nouveau pape, l’évêque de Bordeaux, Bertrand de Got, qui devient Clément V .

Il est le premier des papes qui fait le choix d’installer le siège de la papauté en Avignon et, soumis au roi, il permet, en prononçant l’abolition de l’ ordre des Templiers , de justifier la démarche du roi qui les a fait arrêter en octobre 1307.

Ni le recours que. »

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