Philipe (Gérard Philip, dit Gérard)
Publié le 29/08/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Philipe (Gérard Philip, dit Gérard). Ce document contient 542 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographies.
«
Philipe (Gérard Philip, dit Gérard)
Acteur français
* 4.12.1922, Petit-Juas, Alpes-Maritimes
+ 25.11.1959, Paris
Après des débuts discrets à Nice, il interprète l'Ange dans "Sodome et Gomorrhe"
de Giraudoux (1943) à Paris.
Puis sa création du "Caligula" de Camus (1945)
révèle son talent exceptionnel et sa singulière élégance.
Les exigences du
cinéma, où il devient presque immédiatement une vedette, lui font abandonner la
scène pendant quelques années, mais sa rencontre avec Jean Vilar provoque son
retour.
En 1951, au cours du VIe festival d'Avignon, il est, dans la cour
d'honneur du palais des Papes, un Cid et un Prince de Hombourg inoubliables pour
des milliers de spectateurs et pour tous ceux qui en verront les images saisies
par la photographe Agnès Varda.
Pendant plusieurs années, il est l'acteur
emblématique du festival d'Avignon et du Théâtre national populaire du palais de
Chaillot, à Paris, jouant de nombreuses pièces de Musset : "Lorenzaccio" (1952),
"Ruy Blas" (1954), "Les Caprices de Marianne" (1958) et "On ne badine pas avec
l'amour" (1959).
Au cinéma, il fait ses débuts dans "Les Petites du quai aux fleurs" (1944) et
joue son premier grand rôle, le prince Mychkine, dans "L'Idiot" (1946).
Il
devient le héros romantique par excellence et l'acteur fétiche de réalisateurs
importants : Claude Autant-Lara, avec qui il tourne "Le Diable au corps (1947),
qui fait scandale, "Le Rouge et le Noir" (1954) et "Le Joueur" (1958) ;
Christian-Jaque, qui le dirige dans "La Chartreuse de Parme" (1948) et dans
"Fanfan la Tulipe" (1952, son personnage le plus populaire) ; Yves Allégret
("Une si jolie petite plage", 1949 ; Les Orgueilleux", 1953) ; René Clair
surtout, dont il exprime la fantaisie brillante et mélancolique dans "La Beauté
du diable" (1950), "Les Belles de nuit" (1952) et "Les Grandes Manoeuvres"
(1955).
Il est aussi l'interprète de Max Ophuls ("La Ronde", 1950), Marcel Carné
("Juliette ou la Clef des songes", 1951), René Clément ("Monsieur Ripois",
1954), Julien Duvivier ("Pot-Bouille", 1957).
Le "jeune premier" qu'il incarne
donna ensuite de lui une image plus marquée par le temps : il est Modigliani
dans "Montparnasse 19" (1958), Valmont dans "Les Liaisons dangereuses" (1959),
et un personnage candide imaginé par Luis Buñuel dans "La fièvre monte à El Pao"
(1960).
Il réalise lui-même un film, "Till l'Espiègle" (1956), dont il est aussi
l'acteur principal.
Sa mort prématurée à l'âge de 37 ans, provoquée par un
cancer, est ressentie comme une perte irréparable et accroît sans doute la
dimension mythique de cet acteur qui symbolise un nouveau romantisme, individuel
et social..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- PHILIPE, Gérard Philip, dit Gérard (1922-1959)C'est un homme jeune et adulé, foudroyé en pleine gloire par une embolie, que l'on enterre à Ramatuelle dans son costume de Rodrigue.
- Gérard Philipe
- Barrault, Jean-Louis Billetdoux, François Philipe, Gérard Vitez, Antoine
- Gérard Philipe
- Henri Pichettené en 1924Ami d'Antonin Artaud et auteur d'Apoèmes (1947), sa première pièce Les Épiphanies (1947),avec Gérard Philipe pour interprète, eut un large retentissement.