Phèdre Exposé

« Tragédie passionnée, catharsis et méditation morale:⦁ Racine présente en réalité la passion comme l'agent de la fatalité tragique puisque elle est le moteur du destin de chaque personnages => les personnages ne peuvent en quelques sorte pas la combattre.⦁ En effet on voit que dans Phèdre, Racine choisi d'employer une vraie palette de sentiments qui sont à l'origine de conflits intérieurs chez les personnages.

=> On comprend que Racine vise à faire de l'esprit un lieu où se rencontrent des impressions, des sensations, des passions contradictoires. ⦁ Tout cela dans le but de créer un désorde mentale chez le personnage puisque les passions se heurtent à la raison, c'est une sorte de transgrétion de l'interdit => ex  assez simple  c'est le fait que Phèdre tombe amoureuse de son beau fils, Hippolyte => là Racine met en avant cette idée d'amour interdit ⦁ Racine exprime ces émotions variées et puissantes, cette confusion interne grâce à:    => Dans un premier temps à l'emploi de répliques brèves et éclatées, de ponctué d'exclamations, de la rhétorique qui traduis l'instabilité des émotions et des volontés et notament chez Phèdre => je vous revois à la Scène 2 de l'Acte 1.

     => Mais aussi grâce aux incohérences comportementales de certains personnages dont Phèdre.

Tout au long de la pièce elle oscille sans cesse entre un etat de force morale et de faiblesse, entre lucidité et aveuglement ou encore entre la séduction et répulsion.⦁ On comprend aussi que cette passion, décrite par Racine, n'est plus seulement morale mais peut aussi devenir physique => je vous revois au vers 305 "Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée" et au vers 1637 "[...] j'ai fait couler dans mes brûlantes veines / Un poison" => vraiment du poison => relation quand même étroite avec le premier vers qui fait référence à un sentiment profound => les désordres dont elle est à l'origine, participent donc à la fois de la psyché et de la physis    On constate que:    ⦁ (cf: Principes de la tragédie en marge de la Poétique d'Aristote, édition Eugène Vinaver 1951) Il faut aussi comprendre que Racine reprend la définition de la tragédie proposée par Aristote dans Poétique, qui a été rédigé probablement autour de 335 avant J.-C,  => "La tragédie ne se fait point par un récit, mais par une représentation vive qui, excitant la pitié et la terreur, purge et tempère. »