Phanar
Publié le 16/05/2020
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1 Administration centrale du patriarcat cecumenique de
Constantinople, le Phanar se compose du patriarche et
d'un syhode de douze eveques titulaires elus a vie.
Le
patriarche lui-meme est elu par le synode, qui le choisit
habituellement parmi ses membres, et dolt etre obliga-
toirement de nationaliteturque.Dansle
monde de
l'orthodoxie, l'importance du Phanar se situe par rapport a
Ia primaute d'honneur du patriarche cacumenique sur les
chefs des Eglises orthodoxes autocephales.
2 Les lie
et lye conciles oscumeniques reconnaissent,
avant le grand schisme (1054), des privileges egaux
Rome et a Centantinople.
Apres le schisme, Constanti-
nople s'adjuge la primaute de Ia partie orientale de Ia
Chretiente, grace a la puissance politique de Byzance.
Lorsque Ia ville tombe aux mains des Turcs en 1453, le
pouvoir effectif du patriarche est reduit ; cependant, sa
primaute demeure reconnue quoique contestee.
Elle se
traduit aujourd'hui par quatre droits : 1.
Lorsqu'il célèbre
Ia liturgie avec d'autres patriarches, celui de Constanti-
nople a le droit a Ia premiere place ; 2.
Constantinople
a le droit d'arbitrer un differend opposant deux autres
Eglises orthodoxes ; 3.
Constantinople a le droit exclusif
de reunir des conferences panorthodoxes telle celle de Geneve en octobre 1976 ; 4.
Constantinople a le droit de
representer l'orthodoxie dans ses rapports avec les autres confessions chretiennes.
3 Le Phanar a sous sa juridiction directela
ville
d'Istanbul, le Dodecanese et la Crete, les quatre arche-
yacht% d'Europe
occidentale,
l'archeveche d'Australie
(300 000 fideles) et l'archeveche d'Amerique du Nord et
du Sud (ores de 3 millions de fideles).
L'urle des grandes
faiblesses du synode phanarial est qu'il West en aucune
maniere representatif de le region qui se trouve sous sa
juridiction, ses membres devant etre de nationalite turque.
De plus, ii
n'etait possible, jusqu'a present, d'acceder a
is hierarchie phanariale que
parles
quatre annees
Phanar
1 Administration centrale du patriarcat œcuménique de Constantinople, le Phanar se compose du patriarche et
d'un synode de douze évêques titulaires élus à vie.
Le
patriarche lui-même est élu par le synode, qui le choisit
habituellement parmi ses membres, et doit être obliga
toirement de nationalité turque.
Dans le monde de l'orthodoxie, l'importance du Phanar se situe par rapport à
la primauté d'honneur du patriarche œcuménique sur les
chefs des Églises orthodoxes autocéphales.
2 Les IIe et IVe conciles œcuméniques reconnaissent,
avant le grand schisme (1054), des privilèges égaux à
Rome et à Contantinople.
Après le schisme,
Constanti
nople s'adjuge la primauté de la partie orientale de la
Chrétienté, grâce à la puissance politique de Byzance.
Lorsque la ville tombe aux mains des Turcs en 1453, le
pouvoir effectif du patriarche est réduit ; cependant, sa
primauté demeure reconnue quoique contestée.
Elle se
traduit aujourd'hui par quatre droits : 1.
Lorsqu'il célèbre la liturgie avec d'autres patriarches, celui de
Constanti
nople a le droit à la première place ; 2. Constantinople a le droit d'arbitrer un différend opposant deux autres Églises orthodoxes ; 3. Constantinople a le droit exclusif
de réunir des conférences panorthodoxes telle celle de Genève en octobre 1976 ; 4.
Constantinople a le droit de
représenter l'orthodoxie dans ses rapports avec les autres
confessions chrétiennes.
3 Le Phanar a sous sa juridiction directe la ville
d'Istanbul, le Dodécanèse et la Crète, les quatre arche
vêchés d'Europe occidentale, l'archevêché d'Australie (300 000 fidèles) et l'archevêché d'Amérique du Nord et
du Sud (près de 3 millions de fidèles).
L'une des grandes
faiblesses du synode phanarial est qu'il n'est en aucune
manière représentatif de la région qui se trouve sous sa
juridiction, ses membres devant être de nationalité turque.
De plus, il n'était possible, jusqu'à présent, d'accéder à
la hiérarchie phanariale que par les quatre années
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