Peut-on vraiment etre libre ? Terminal 15/20
Publié le 14/11/2022
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«
Peut-on vraiment être libre ?
“Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté” nous
dit Henri Jeanson, un écrivain et journaliste français du 20° siècle.
Le concept de liberté est
très complexe, il est défini comme la situation d'une personne qui n'est pas sous la
dépendance de quelqu’un (opposé à esclavage, servitude), et qui n'est pas enfermée (opposé à
captivité), quelqu’un qui a la possibilité de pouvoir agir sans contrainte en total autonomie.
Nous pouvons imaginer ce que serait l’expérience de la liberté associée à la volonté : moins
nous accepterions de contraintes, plus nous aurions l’impression d’être libres.
Une contrainte
nous force à faire quelque chose que nous n'avons pas choisi.
Aller à l’école, obéir à nos
parents, être toujours poli… Ces contraintes que nous pourrions refuser sous prétexte qu’elles
vont à l'encontre de notre liberté et de notre plaisir.
Dans l’idéal, nous préférerions rejeter
toute forme de contrainte.
C’est ce rejet que nous nommons spontanément liberté.
Les
contraintes sont partout : dans le monde, dans la société ou dans le cercle familial.
Pourtant
nous avons en générale l’impression d’être libres.
De plus, les lois qui garantissent notre
liberté, liberté d’expression, liberté de circulation etc.
sont là pour nous protéger, mais d’un
autre côté nous donnent une impression d’oppression.
Tout cela nous amène donc à notre
sujet : Peut-on vraiment être libre ? Question qui soulève elle-même plusieurs questions : La
liberté relève-t-elle de la volonté ? La liberté engage-t-elle une responsabilité ? La liberté estelle liée à l’intuition ou au savoir ? La liberté individuelle est-elle restreinte par la société et
ses règles qui sont censées nous protéger ? La contrainte est-elle toujours le contraire de
liberté ?
Pour répondre à notre sujet nous commencerons par voir l’Homme en tant qu’individu
considéré comme libre et doté de raison.
Puis nous verrons que la liberté qu’elle soit entière
ou pas engage des responsabilité.
Pour finir nous nous pencherons sur les limites de la liberté.
Dans cette première partit nous allons donc voir que l’Homme en tant qu’individu est
considéré comme libre et doté de raison.
Tout d’abord, l’Homme est souvent défini comme une personne « libre » et responsable de
ses actes fait librement.
En effet, d’après le philosophe Jean-Paul Sartre dans
L’existentialisme est un humanisme, l’Homme, contrairement aux objets, est un être
indéterminé.
D’après cet auteur, la particularité de l’être humain serait que son « existence
précède son essence », c’est-à-dire que l’Homme serait un être libre de devenir ce qu’il veut et
qu’il déciderait, par des actes fait librement et en présence de conscience, vers quelle voie il
voudrait se diriger sans que des élément perturbe sa liberté personnelle.
Ainsi, d’après Sartre
« l’Homme n’est que ce qu’il se fait », c’est-à-dire que l’Homme est maître de son destin et le
contrôle de manière libre, ce qui lui permet de devenir ce qu’il veut et de se définir d’après
des actes réalisés librement et consciemment.
Par conséquent, d’après Jean-Paul Sartre
l’Homme serait un être libre, ce qui lui donne une certaine responsabilité puisqu’il est
entièrement coupable de ce qu’il est et de ce qu’il fait.
Par conséquent, le travail, l’éducation et notre culture nous permettent de dompter notre
nature dont nous pourrions être esclaves, en suivant des règles établies sur la base de la raison.
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JUSTINE WINGLER
Par exemple, actuellement notre société continue d’évoluer vers cet objectif de liberté : les
manifestations pour les droits des homosexuels en sont la preuve.
Effectivement, ces couples
demandent la liberté d’être reconnus par l’Etat, notamment par le droit au mariage pour les
personnes de même sexe.
Ainsi, l’acquisition de cette liberté a été admise le 23 avril 2013,
puisque la loi sur le mariage homosexuel, porté par la ministre de la Justice Christiane
Taubira, a été validée.
Cette loi est le résultat d’un travail de réflexion basé sur la raison et
donnant à un groupe de la société la liberté dont il était privé avant.
Pour conclure sur la
raison, l’Homme semble être un individu qui tant à la liberté puisqu’il tente de placer la raison
au centre de son comportement et des souhait qu’il veut pour la société dans laquelle il vit.
Dans ce sens, l’Homme peut devenir un être libre s’il tente de faire évoluer la société grâce à
des décisions qui visent à atteindre l’idéal de liberté recherché par tout individu humain ou
pas.
Nous avons donc précédemment montré que l’Homme pouvait, s’il écoutait sa raison
et basait ses choix ainsi que ses volontés sur celle-ci, être considéré comme un être libre.
Sommes-nous néanmoins capables de contrôler la nature qui parfois nous submerge ou de
vivre dans une société où chaque Homme pour être libre doit respecter les règles de manière
raisonnable ? C’est pour cela donc que dans un second temps, nous étudierons les
responsabilisées qu’engage la liberté de l’Homme.
Dans cette partie, nous verrons que la liberté engage des responsabilités.
Commençons par noter qu’être responsable c’est d’abord et avant tout répondre à la question :
suis-je ou non l’auteur de mes actes ? Sartre a dit « Nous prenons le mot de « responsabilité »
en son sens banal de « conscience d’être l’auteur incontestable d’un événement ou d’un objet ;
Cette responsabilité est simple revendication logique des conséquences de notre liberté ».
Être
libre c’est en effet non seulement avoir des droits mais aussi des charges : nous devons
répondre de nos actes.
La responsabilité peut appartenir à plusieurs domaines : la responsabilité civile qui est
obligation de réparer les dommages lorsque l’on a commis une faute ; la responsabilité
pénale : je suis puni pour un délit ou un crime commis.
On peut donc dire que nous sommes globalement responsables de nos actes et de leurs
conséquences, mais aussi et surtout responsables des autres quand ils sont à notre charge ou à
notre soin.
Pour Sartre, la responsabilité de chacun « engage l’humanité tout entière » cela
signifie qu’il ne peut pas y avoir de responsabilité personnelle lorsqu’on agit dans un contexte
de contrainte, où l’Homme serait en face d’une situation qui n’offre aucune option alternative
et que nos actes fait par notre responsabilité ont un impact sur toute la société.
A l’inverse il
n’y a pas non plus de....
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