Peut-on se libérer de sa culture ?
Publié le 26/02/2022
Extrait du document
«
BESCHER Raphaelle
TERM 5
Philosophie
Dissertation : Peut-on se libérer de sa culture ?
Tout d’abord, dans cette question du peut-on se libérer de sa culture, le terme « peut-
on » nous donne deux choix.
Pour commencer le fait que « peut-on » nous laisse une
possibilité d’ordre empirique, c’est-à-dire si c’est possible.
Mais aussi « peut-on » nous
appelle à nous questionner sur une liberté, un choix, un droit mais aussi une nécessiter à
laquelle on disposerai pour se libérer de notre culture.
Ensuite, le « on » sous-entend la
question de est-ce que c’est une possibilité individuelle ou collective de se libérer de sa
culture, c’est-à-dire est-ce que c’est un travaille que l’on fait individuellement de notre culture
personnelle ou alors collectivement de la culture de chaqu’un.
Cela voudrais donc dire qu’il y
a une culture collective.
Pour compléter la notion de « se libérer » ne veut pas dire que l’on va
être libre de sa culture, « se libérer » implique un mouvement, un processus.
On peut donc
aussi se demander si ce processus finira, s’il y avait un therme, une fin, si on pourrait
constater un jour que nous sommes libéré de notre culture ou alors si ce processus est indéfini
et que c’est le travail d’une vie.
« Libérer » évoque aussi le fait de s’émanciper, se soustraire,
s’extraire du poids de sa culture, de se quelle représente dans notre vie mais aussi dans notre
passé et notre futur.
Pour finir, « sa culture », tout d’abord la culture c’est ce qui s’oppose à la
nature, dans ce sujet le terme de « sa culture » sous-entend ce qui nous as constituer, ce que
l’on a reçu comme norme, valeur représentation du monde qui vient structurer notre manière
de penser, de parler, de vivre, etc.
Donc peut-on se libérer de sa culture, c’est-à-dire peut-on se soustraire, s’extraire, se délester
de tous ce qui constitue notre appartenance à une communauté, à un groupe avec ses normes,
ses visions du monde, ses représentations mais aussi ses préjuger par exemple
l’ethnocentrisme.
Pour répondre à ce questionnement nous répartirons notre raisonnement en trois parties, tout
d’abord si la culture relève de l’acquis, nous pouvons avoirs un rapport libre à elle.
Ensuite, se
libérer de sa culture implique de penser que nous avons un rapport conscient à elle, c’est donc
une conception que nous pouvons légitimement mettre en cause.
Pour finir, la culture est une
condition de notre liberté : nous ne sommes libres qu’en cultivant un rapport conscient à notre
culture, en tant qu’elle nous définit et détermine notre rapport au monde.
Tout d’abord si notre culture nous la connaissons et elle est acquis pour nous, nous
pouvons avoir un rapport de liberté à elle.
Pour commencer, les impératifs culturels ne
peuvent instituer un déterminisme similaire au déterminisme naturel.
Le déterminisme est une
notion qui dit que chaque événement est déterminé par un principe de cause à son effet
(causalité).
Le déterminisme est aussi la théorie selon laquelle la succession des événements
et des phénomènes est due au principe de causalité, ce lien pouvant parfois être décrit par une
loi physico-mathématique qui fonde alors le caractère prédictif de ces derniers.
Le
déterminisme naturel est un biais intellectuel attribué a posteriori à la géographie classique.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Le propre d’une culture, c’est de n’être pas identique à elle-même » JACQUES DERRIDA
- Do you believe that pop culture has made women nudity and body an object ?
- commentaire Hannah Arendt Culture
- Quels sont les éléments qui permettent de définir une culture artistique et littéraire ?
- CHAPITRE : NATURE ET CULTURE