Peut-on ne pas souffrir en travaillant ?
Publié le 25/04/2021
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«
Sujet : Peut-on ne pas souffrir en travaillant ?
A la question de savoir si l’on peut ne pas souffrir en travaillant nous pourrions
d’abord répondre que le travail fait souffrir.
Le mot « travail » vient du latin «
Tripalium ».
Le tripalium était un instrument de torture à trois pieux utilisé sur les
esclaves.
Le mot « travail » en ancien français signifie souffrance.
Ici c’est le travail
comme activité qui nous intéresse.
Le travail c’est l’action de faire un effort pour
produire un résultat qui va nous avantager comme par exemple satisfaire un besoin.
Le
travail est une contrainte.
La nécessité du travail implique un effort et donc de la
souffrance.
La souffrance est un état prolongé de douleur physique ou morale, c’est
lorsque l’on est particulièrement affecté par des difficultés, des peines, être
malheureux.
Cependant, la répartition du travail libère collectivement de cette
souffrance.
La mise en commun des forces de chaque humain produisent une
puissance.
Le travail va donc être beaucoup moins pénible car les tâches compliquées
vont être réparties.
Nous sommes donc face à un paradoxe selon lequel le travail est l’activité
principale de l’Homme mais qu’en même temps le mot « travail » connote la
souffrance, la pénibilité et la contrainte.
Le travail est-il inévitablement source de
souffrance?
Pour répondre au problème posé nous verrons d’abord que le travail fait
souffrir.
Dans un second temps nous montrerons que cette souffrance peut être
diminuée grâce à la répartition des tâches.
Puis pour finir nous montrerons que le
travail peut être une source d'épanouissement.
Le travail désigne l'activité par laquelle l’homme transforme la nature pour
subvenir à ses besoins.
Le travail est vécu comme une malédiction.
Le travail peut devenir une activité aliénante.
Le mot “aliénation” vient du latin
alienus, qui signifie étranger.
C’est le fait de se sentir étranger à soi-même, s’oublier,
ne plus être conscient de soi, de son corps.
D’après Karl Marx, un philosophe,
économiste, sociologue et militant allemand du XIXe siècle, “il (le travail) n’est pas la
satisfaction d’un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en dehors
du travail.
La nature aliénée du travail apparaît nettement dans le fait que, dès qu’il
n’existe pas de contrainte physique ou autre, on fuit le travail comme la peste.”.
Le
travail de l’ouvrier est un travail non qualifié qui ne nécessite pas de compétences
particulières ni d’études.
L’ouvrier va faire le même geste toute la journée, il va perdre
sa conscience de soi.
Les gestes sont répétitifs et deviennent automatiques, la cadence.
»
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