Peut-on lutter efficacement contre le chômage ?

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Peut-on lutter efficacement contre le chômage ?. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Economie.

Efficace signifie éprouvé. Dans ce cas, comment peut-on retenir cette nuance supplémentaire du terme-clé dans la mesure où le cinquième équivalent (éprouvé) veut dire, qui a subi des épreuves, donné des résultats confirmés ou s'est soumis à l'expérience. On ne pourra retenir ce terme qu'en référence aux expériences malheureuses de la France depuis 1974 et à celles, plutôt concluantes, des autres pays cités plus haut ; mais nous prenons le risque de transposer des réalités bien étrangères au fonctionnement des entreprises et institutions nationales françaises. Finalement, c'est très instructif de savoir ce qui marche bien ailleurs, néanmoins il n'est pas certain, par exemple, que l'expérience des Pays-Bas, de lutte contre le chômage des jeunes soit parfaitement applicable en France, ni d'ailleurs les expériences des gouvernements anglais depuis l'arrivée de Madame Thatcher (1979) jusqu'à celle de Mr Blair. Enfin, il nous reste à explorer une dernière piste ouverte par la méthode des équivalents. Car n'oublions pas qu'efficace peut signifier effectif, c'est-à-dire confirmé dans sa réalité et dans sa substantialité. Donc, si nous remplaçons efficacement par effectivement, nous devrons convaincre de la substantialité des résultats des mesures proposées pour lutter contre le chômage. Il arrive que le chômage diminue pendant plusieurs mois successifs, mais le taux global maintenu à un niveau trop élevé interdit de croire que la lutte fut efficace, c'est-à-dire débouchant sur des résultats substantiels qui confirment une réelle reprise dans le marché du travail. Si les mesures à proposer s'appuient sur cette expérience du passé, nous risquerons quelques déceptions. La méthode de l'association d'idées Il arrive parfois que l'emploi de la seule méthode des équivalents suffise pour faire ressortir toutes les pistes et nuances d'une expression ou terme-clé dont l'analyse est indispensable pour la formulation exacte des problématiques - la centrale et les sous-jacentes. C'est le cas ici, puisque le terme-clé, efficacement, s'est ouvert sur six idées situées à des niveaux d'analyse différents. 1) La mobilisation du personnel politique et des moyens financiers et médiatiques. 2) L'adoption d'un comportement pragmatique par les autorités et institutions concernées par la lutte contre le chômage. 3) La lutte produit un effet. 4) Elle produit plus exactement un rendement et donc implicitement un résultat qui se mesure à l'aide d'un critère. 5) La lutte revêt le caractère d'efficacité quand les résultats à attendre sont déterminés par l'expérience du passé. 6) Enfin les résultats sont effectifs quand ils sont confirmés dans leur réalité et dans leur substantialité. - Troisième terme-clé : chômage La méthode des équivalents Le candidat peut exploiter deux équivalents, pistes de réflexion : le sous-emploi et l'oisiveté. Ainsi, il ne s'écartera pas tellement des deux écoles de pensée dominantes : l'école libérale et l'école keynésienne. Le premier équivalent important du terme chômage est le sous-emploi. L'idée serait d'admettre que dans un pays, il existe plusieurs catégories de populations. D'abord la population totale dont tous les membres ne cherchent pas du travail, certains à cause de leur âge -enfants, adolescents, retraités - et d'autres à cause de leur situation personnelle - handicapés, malades - ou statutaire - propriétaire, rentier, femme au foyer -. Ensuite les démographes ont l'habitude d'utiliser le concept de population active (potentielle) composée de personnes âgées de plus de quinze ans et de moins de soixante ans. Et enfin la population active