Peut-on atteindre la vérité ?
Publié le 30/05/2023
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«
Peut-on atteindre la vérité?
Le sujet «peut on atteindre la vérité» pose le problème de la limite de l’être humain.
En effet, la vérité se définissant comme l’adéquation de la pensée et de la réalité, se
pose la question de savoir comment l’homme peut-il être certain d’être dans le vrai.
Plus encore, on présuppose ici que l’homme ne possède pas la vérité, il l’a cherche.
Cependant l’homme ne semble pas pouvoir atteindre la vérité absolue donc sa
connaissance est relative.
Ainsi, le sujet pose la question radical d’un accès à la
vérité qui interroge le pouvoir d’atteindre une connaissance parfaite de la réalité
telle qu’elle est.
Est ce qu’ atteindre la vérité suppose des conditions? L’homme peut il prétendre
connaître la vérité? Comment l’expérience affective que l’homme a de la réalité
marque t-elle les limites de la connaissance objective ?
Dans une société les relations entre les individus sont
fondamentales et le moyen le plus répandu et le plus naturelle pour nous les
Hommes d’y parvenir est le dialogue.
Celui-ci est un moyen pour l’Homme
d’énoncer une idée ou une pensée.
La notion de vérité d’un point de vu
philosophique est très difficile a définir car beaucoup d’avis divergent dessus.
Cependant dans notre cas, la vérité est considérée de manière générale, c’est à dire
que si un énoncé correspond à une réalité alors il sera vrai.
À travers la majorité des
sociétés elle est définie comme étant une valeur morale mais tout le monde ne
respecte pas ces valeurs donc nous pourrions en venir à nous demander si le
dialogue suffit-il à accéder à la vérité ? Tout d’abord, il existe différents types de
vérités.
Parmi elles se trouve la vérité générale qui est le produit d’un accord
majoritaire.
Ce type de vérité résulte de l’opinion de plusieurs personnes puisqu’elle
se fonde sur l’approbation d’une majorité de personne.
Pour y parvenir, le dialogue
est donc nécessaire.
En échangeant son opinion, ces connaissances etc avec une
autre personne, en dialoguant , l’individu s’enrichit car les pensées d’un autre
peuvent nous apprendre des faits que seul nous n’aurions pas trouvés ou nous
élargir a des choses auxquelles nous n’aurions peut être pas pensé.
Et c’est en
répétant ce processus entre un groupe qu’un avis commun peut être établi car si le
dialogue n’avait pas lieu et que chacun gardait ces pensées pour soi la vérité
générale ne pourrait pas exister.
On peut même penser que sans le dialogue on
devrait se conformer à la vérité d’une seule personne qu’il jugerait comme étant
«vrai» et rationnelle sans que quiconque ne vienne à l’encontre de son opinion, ce
qui se rapprocherait de la dictature.
Le dialogue peut donc amener à établir une
vérité générale.
Ensuite, la discussion est un moyen d’accéder à la vérité car
généralement, lorsque deux personnes engagent un dialogue sur un sujet
particulier, les deux individus possèdent leur propre opinion, qui est une idée
personnelle qui repose sur une base rationnelle ou non.
C’est pour cela que l’on
peut parler d’opinion fausse et d’opinion vrai.
Une opinion dite «vrai» est une idée
qui est rationnellement justifiable et une opinion «fausse» est une idée qui n’est pas
justifiable rationnellement et qui en conséquence n’a aucune valeur de vérité.
La
plupart du temps, un individu qui possède son opinion sur un sujet, remet rarement
celle-ci en question car on imagine rarement la fausseté des raisons qui nous
poussent à soutenir cette opinion.
Or, dans un dialogue, lorsque deux opinion
s’opposent ou se rencontrent, les protagonistes peuvent confronter leur opinion en
la questionnant et en y répondant.
C’est alors en dialoguant que progressivement
un individu peut prendre conscience de faits rationnels ou encore d’accéder à une
vérité qui lui était impossible de voir auparavant.
C’est donc grâce au processus de
dialogue que l’on peut se construire un chemin vers la connaissance et donc en
conséquence a la vérité.
Donc si atteindre la vérité suppose les conditions que nous venons de voir, est-il
vraiment possible de prétendre connaître la vérité?
Le scepticisme est une philosophie qui affirme que la raison
humaine est impuissante à connaître le vrai.
La seule solution est le doute universel
et permanent.
Les sceptiques apportent trois arguments spécifiques : l’erreur des
sens.
Les sens peuvent induire en erreur.
Comme toutes nos connaissances sont
basées sur la sensibilité, on ne peut être certain de rien (exemples : rotation de la
terre ou un bâton dans l’eau).
L’erreur de l’intelligence, l’intelligence humaine est
faillible : l’opinion de l’homme varie grâce à la diversité des idées, on se sait pas à
quoi se fier.
L’argument du diallèle (l’un par l’autre).
La valeur de notre savoir
dépend de la valeur de notre intelligence parce qu’il faut y faire appel pour l’établir.
Mais le scepticisme est une philosophie contradictoire : dire que rien n’est vrai,
c’est dire qu’il y au moins une chose de vrai, c’est que rien n’est vrai.
En outre, on
ne peut pas vivre pratiquement en sceptique ; dès qu’on fait quelque chose, on
prend position.
Le scepticisme suppose donc l’inactivité.
Donc pour les septiques
l’Homme ne peut pas prétendre connaître la vérité.
L’homme à un désir de vérité: connaître, comprendre.
L’homme veut
toujours aller au-delà des apparences, il y a en l’homme un désir de connaître.
Platon nous éclaire sur les questions de l’ignorance et de la connaissance à travers
une allégorie: des hommes vivent dans une caverne depuis leur enfance : ils n’ont
rien connu d’autre.
Ils sont enchaînés par les jambes et le cou de sorte qu’ils ne
peuvent tourner la tête et qu’ils ne voient que la paroi en face d’eux, qui constitue le
fond de la caverne.
La lumière vient d’un feu qui brûle en hauteur derrière eux.
Entre
le feu et eux, il y a un muret derrière le quel s’agitent des objets manipulés par des
personnes qui agissent comme des montreurs de marionnettes.
Ainsi, les
prisonniers ne peuvent voir que les ombres de ces marionnettes projetées sur la
paroi devant eux, ainsi que leurs propres ombres.
Ils ne peuvent pas se regarder
entre eux, mais ils peuvent se parler.
Ils perçoivent aussi l’écho des paroles des
montreurs de marionnettes qui se réverbèrent sur la paroi, donnant l’impression
que ce sont les ombres qui parlent.
Un jour, un prisonnier est délivré et forcé
d’emprunter le sentier qui mène à la sortie de la caverne, vers la lumière.
Il se lève,
se retourne, est d’abord ébloui puis voit directement les objets fabriqués et les
marionnettes.
Quand on le questionne sur ce qu’il voit vraiment, il est embarrassé.
Il
a tendance à nier l’évidence et le fait qu’il s’est si longtemps trompé.
On l’invite
ensuite à regarder vers la lumière qui provient de l’entrée de la caverne, mais
déstabilisé, il a tendance à vouloir retourner avec les autres prisonniers.
On le force
à sortir de la caverne, il éprouve alors une certaine souffrance.
Il passe la nuit à
l’extérieur de la caverne ; il s’accoutume à la lumière des étoiles et de la lune.
Le
soleil revient et il parvient à s’accoutumer à sa lumière.
Il finit par accepter la réalité
telle qu’elle est, par comprendre que le soleil est la seule source de lumière et de
vérité.
L’ancien prisonnier repense à ses compagnons et a pitié d’eux.
Pour rien au
monde il ne voudrait retourner au fond de la caverne.
Mais Platon dit que dans le
cas où il y retournerait, il serait certainement confronté aux rires et aux dénégations
de ses anciens collègues, et même au fait que certains veuillent le mettre à mort,
persuadés de sa folie.
Par l’allégorie de la caverne on comprend que l’homme à la
faculté.
Platon nous montre ici qu’il est possible de se libérer de l’ignorance.
Donc
pour Platon il est possible d’atteindre une certaine vérité grâce au monde
intelligible, aux raisonnement mathématiques, et aux monde sensible
La raison humaine est capable de connaître la vérité.
Le Discours de
la Méthode permet de bien conduire sa raison et trouver la vérité dans ses sens
Philosophie de départ : doute critique qui permet à Descartes de trouver la réalité.
Le point de départ de la philosophie cartésienne est donc le sujet pensant.
L’intelligence est la faculté qui pousse à comprendre, à connaître ; l’homme est
donc en quête de vérité.
Ce désir de vérité se trouve dès l’enfance.
La raison est la
faculté qui pousse à chercher la raison des choses.
La raison est un ensemble de
notions premières et de principes premiers.
Les notions premières sont la notion
d’être, la notion de cause, la notion de substance, la notion de fin (le
pourquoi ?).Ces notions donnent naissance à des principes premiers : principe
d’identité (une chose est ce qu’elle est), principe de non contradiction, principe de
raison suffisante.
Descartes nous fait part de 4 règles :
Première règle : " Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse
évidemment être telle ".
C'est la règle d'évidence.
N'admettre pour vrai que l'évident,
le certain et non le probable.
Deuxième....
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