Petits poèmes en prose. Baudelaire (Résumé et analyse)
Publié le 15/05/2020
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Titre : Les petits poèmes en prose de Baudelaire
Catégorie: Littérature
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Petits poèmes en prose.
Baudelaire (Résumé et analyse)
Le poète en proie au spleen a le sentiment que l'Histoire est finie.
Il est confronté au néant.Baudelaire donne une image double de l'art : « La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié del'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable ».
Les PPEP mettent l'accent sur la première comme si le spleenqui envahit son inspiration n'accordait plus valeur d'absolu qu'à l'instant qui passe et au dérisoire.Seule une minorité de poème traite de sujets spécifiquement parisiens donc le titre Le spleen de Paris n'aurait pasété bon.Le poème en prose permet au poète de ne pas se soustraire à des rythmes trop mécaniques.
Est poétique avanttout ce qui surprend.
Baudelaire considère la prose comme un instrument qui doit contraindre mieux que le vers à laconcision et à la force de l'effet.
Importance de la chute dans tous les poèmes qui dévoile la signification de lapièce.La morale sous-tend souvent le poème entier.
Chaque poème repose sur une anecdote ou témoigne de l'émotion oude la vision d'un moment.
Il récuse l'esprit fraternitaire et l'humanitarisme de son œuvre.Francioulle dans Une mort héroïque et Le vieux saltimbanque : variations de la figure du poète, incompris de sescontemporains et trop souvent réduit à la misère alors que sa mission devait lui assurer au sein de la société la plushaute dignité.Fascination parfois morbide pour la ville.
« La campagne m'est odieuse surtout par beau temps ».
C'est dans labizarrerie de Paris que réside pour lui le véritable exotisme.
La grisaille quotidienne ouvre sous lui le gouffre de l'âmehumaine.
La nature est belle quand elle est domestiquée.Baudelaire utilise la prose pour lutter contre le prosaïsme.
A Arsène Houssaye : Baudelaire montre que tous ses poèmes sont liés « tout (…) y est à la fois tête et queue,alternativement et réciproquement ».
Même si on hache le recueil on retrouve toujours un lien, mais chaquemorceau existe aussi indépendamment de l'autre.
Tous les poètes rêvent d'une prose pouvant traduire lesmouvements lyriques de l'âme, les ondulations de la rêverie, les soubresauts de la conscience.En apparence, la préface-dédicace du Spleen de Paris remplit son office.
Elle semble d'abord rendre un hommageappuyé à Arsène Houssaye, comme « ami » et modèle littéraire.Baudelaire exagère, en rajoute, il mêle hypocritementl'affection au travail.« Je vous dédis le serpent tout entier » = le serpent n'est pas seulement la chose qui fait peur, c'est aussil'incarnation du mal et de la tentation.L'impression de nouveauté est relativisée par le parallèle souvent établi avec Les Fleurs du Mal, de l'autre, ilconvenait pour l'auteur de signaler la « modernité » de son innovation.
Baudelaire souligne, dans sa correspondancenotamment, la cohérence de son inspiration, cohérence soulignée par la préférence accordée à un titre qui fait échoà une composante essentielle des Fleurs du Mal (les sections « Spleen et Idéal » et « Tableaux parisiens », lespoèmes Spleen) ; d'un autre côté, il s'attache à innover.Quand on se reporte à notre texte, on ne peut qu'être frappé de la multiplicité et de la variété des éléments dedéfinition du poème en prose baudelairien, de leur accumulation et de leur concordance harmonique, à telle enseignequ'il paraît curieux de déplorer, comme l'ont fait de nombreux critiques, l'imprécision dans laquelle nous serionsmaintenus.
Chaque paragraphe est riche d'indications claires et de suggestions fines sur la réalité du projetentrepris, son identité générique, le mode de lecture préconisé, le contexte immédiat, ses intertextes, ses thèmes….
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