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Pessa'h, la Pâque juive" souviens-toi de la sortie d'Égypte "Elle dure sept ou huit jours pendant lesquels il est interdit deconsommer tout aliment qui contiendrait du levain.

Publié le 23/05/2020

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« Pessa’h, la Pâque juive “ souviens-toi de la sortie d’Égypte ” Elle dure sept ou huit jours pendant lesquels il est interdit de consommer tout aliment qui contiendrait du levain.

On mange donc des pains azymes ou Matsot.

La fête commence par un repas très particulier appelé le Séder, selon un ordre précis.

Pessa’h est l’une des trois fêtes de pèlerinage avec Chavouot et Soukkot.

Elle tombe le 15 Nissan, généralement au mois d’avril, et dure huit jours (sept en Israël).

Les deux premiers et les deux derniers jours sont des jours de fête et les quatre jours intermédiaires sont des jours de mi-fête appelés Hol-hamoèd. Pessa’h est une fête à la fois religieuse et agricole.

Elle célèbre le printemps et la première récolte de l’orge.

Elle commémore la sortie des Hébreux d’Égypte et la fin de l’esclavage.

Ce rappel est essentiel car la sortie d’Égypte constitue l’événement fondateur du peuple juif. Les Hébreux étaient asservis en Égypte depuis quatre cents ans lorsque Moïse éveilla leur désir de liberté. Dix plaies furent nécessaires pour convaincre le pharaon de laisser sortir le peuple : le sang, les grenouilles, la vermine, les bêtes sauvages, la peste, les ulcères, la grêle, les sauterelles, l’obscurité, la mort des premiers-nés. Le mot Pessa’h signifie “ passer au-dessus ”, car Dieu est passé au-dessus des maisons des Hébreux lors de la dixième plaie d’Égypte et a épargné leurs premiers-nés.

Par une “ lecture aux éclats ”, Pessa’h peut se lire Péh-Sa’h, c’est-à-dire “ la bouche qui parle ”.

C’est en effet une obligation à Pessa’h de raconter la sortie d’Égypte et tout ce qui s’y rapporte. Plusieurs obligations (Mitsvot) sont liées à la fête de Pessa’h.

La première est l’interdiction de consommer, de posséder ou même de voir du ‘Hamets, c’est-à-dire tout aliment contenant du levain et par extension tout aliment contenant de la farine de l’une des cinq céréales : blé, orge, avoine, épeautre et seigle, car ce sont des céréales qui fermentent. La deuxième obligation est la consommation de la Matsa, pain sans levain ou pain azyme, symbole de la liberté mais aussi pain de misère. Pain de liberté, car c’est le pain que les Hébreux ont préparé la veille. »

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