Databac

perspective (art)perspective (art), technique permettant de représenter sur une surface plane des objets dans une position et à une distance données.

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : perspective (art)perspective (art), technique permettant de représenter sur une surface plane des objets dans une position et à une distance données. Ce document contient 624 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« 1 / 2 perspective (art) perspective (art) , technique permettant de représenter sur une surface plane des objets dans une position et à une distance données. En art, et notamment en peinture et en architecture, il faudrait plutôt parler des perspectives et non d'une seule perspective : en effet, si la perspective n'avait pas encore sous l'Antiquité de théorie et de système fixes, diverses méthodes furent néanmoins employées avec succès pour donner l'illusion de la réalité tridimensionnelle.

D'abord issue des sciences optiques, essentiellement grecques et arabes, la perspective deviendra une problématique fondamentalement artistique. Les aspects intellectuel et réaliste de la perspective se trouvent réunis dès l'origine dans le Parthénon, construit à Athènes au Ve siècle av.

J.-C., exemple d'une construction donnant l'impression de converger vers un point de fuite à l'infini parce que ses colonnes, des colonnes diminuées dont le diamètre va en se rétrécissant, paraissent tendre vers un point imaginaire situé au-delà de ce qui est réellement perceptible.

Certaines peintures sur des vases datant du IVe siècle av.

J.-C.

présentent déjà des vues en « perspective parallèle », où les objets sont présentés simultanément parallèles les uns aux autres et donnent ainsi l'illusion de se prolonger vers le fond de l'image. Entre le Ier et le Ve siècle apr.

J.-C., l'art byzantin (fresques, mosaïques, sculptures, bas-reliefs) développa deux sortes de perspectives, qui auront une très grande influence sur l'art du Moyen Âge : la « perspective renversée », où les objets et les figures augmentent ou s'élargissent en proportion de leur éloignement par rapport au spectateur, et la « perspective rayonnante », où ils se déploient dans tous les sens à partir d'un point central.

Ces perceptives non réalistes s'expliquent par une pensée mystique de l'image, laquelle veut faire accéder le spectateur au monde intelligible de la divinité et non au monde sensible. Pendant le Moyen Âge, ces deux manières de représenter les figures dans l'espace pictural seront perfectionnées, notamment chez les peintres hollandais et flamands — par exemple, Jan Van Eyck — à qui on attribue la création de la perspective aérienne.

Mais à partir du XIV e siècle, selon les codes picturaux de chaque pays, les innovations ne seront pas homogènes.

Alors qu'en France on pratique au XVe siècle la « perspective curviligne » (Jean Fouquet), où l'image semble être projetée sur une lentille convexe comme l'œil, les Italiens ont depuis 1344 environ, avec les frères Lorenzetti, fait des avancées considérables vers les idées de la perspective moderne, dont les règles, qui seront dès lors considérées comme des lois, vont être énoncées par l'architecte florentin Filippo Brunelleschi dans une série d'expériences poursuivies de 1417 à 1420.

Les peintres florentins Masaccio et Paolo Uccello furent parmi les premiers à mettre en pratique les théories de Brunelleschi dans le domaine de la peinture.

En 1435, l'architecte Leon Battista Alberti écrivit un traité en latin, publié en italien en 1436 et intitulé Della pittura (De la peinture) où il explique la méthode de Brunelleschi et jette les bases de toutes les applications ultérieures de la perspective, notamment celle dite de la « perspective légitime » et du « point de vue central ».

Pendant la Renaissance, des artistes comme Léonard de Vinci, Dürer ou Piero della Francesca vont mettre en pratique et théoriser leurs idées sur la perspective ; ils seront relayés au XVII e siècle par les « perspecteurs », qui sont plus des mathématiciens et des géomètres que des artistes, mais vont fixer ce qu'ils pensent être des lois définitives, puisque scientifiques.

Un tel positivisme sera renforcé pendant le XVIII e siècle, jusqu'à l'apparition de la photographie et, ensuite, de Cézanne et du cubisme, qui mettront à mal les multiples constructions sur la perspective, démontrant ainsi que celles-ci ne sont que des conventions picturales parmi d'autres et non des données immuables. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles