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Pérou (2005-2006): Élections générales et négociation du traité de libre-échange

Publié le 20/09/2020

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« En 2005-2006, le Pérou a connu une situation politique stable, mais la résurgence supposée de Sentier lumineux (soupçonné d'attentats en 2005), vaincu sous le gouvernement d’Alberto Fujimori (1990-2000), a inquiété le pouvoir d’Alejandro Toledo.

Ce mouvement de guérilla avait annoncé son intention de boycotter les élections générales d’avril 2006, mais celles-ci se sont déroulées dans le calme. Une demande d’extradition de l’ex-président Fujimori a été déposée auprès du Chili (janvier 2006), où celui-ci est détenu depuis le 7 novembre 2005.

Mais pour ses partisans encore nombreux, les succès d’A.

Fujimori (stabilité économique, succès dans la lutte contre les guérillas) contrastaient avec l’échec du président Toledo, au terme de son mandat.

Ce dernier jouissait, au printemps 2006, d’une faible popularité, constamment en deçà de 15 %.

Car, en dépit d’une croissance soutenue (6,7 % en 2005, 5,1 % en 2004) et d’une faible inflation (1,5 %), le chômage n’a pas diminué (9,6 %).

Ces demi-succès économiques n’ont pas compensé les résultats décevants de son gouvernement sur le plan social et politique. En effet, le discrédit des institutions et du système politique est demeuré préoccupant.

La démocratie péruvienne est restée très affectée par la corruption, qui a entaché le gouvernement et le parti présidentiel Pérou possible.

Ce contexte a facilité l’ascension d’Ollanta Humala, ex-militaire se voulant au dessus des clivages politiques traditionnels et dénonçant les pratiques de corruption.

Son programme, défini comme « nationaliste », comportait des mesures phares, telles que l’arrêt de l’éradication de la culture de la coca et la révision des contrats établis avec les entreprises étrangères du secteur minier, au nom de la protection des ressources naturelles et du respect de l’environnement.

Sur le plan international, O.

Humala s’est voulu proche du président vénézuelien Hugo Chavez et de son homologue bolivien Evo Morales. Les élections législatives et le premier tour du scrutin présidentiel, tenus le 9 avril 2006, ont donné la victoire au parti Union pour le Pérou (UPP, 45 sièges sur 120) et un avantage à son leader O.

Humala (31 % des voix).

L’ancien président Alan Garcia (1985-1990), perçu comme le responsable de la banqueroute du Pérou à la fin des années 1980, s’est classé deuxième avec 24 % des suffrages.

Il a été soutenu par le Parti apriste péruvien (PAP, lui-même issu du parti traditionnel Alliance populaire révolutionnaire américaine – APRA).

Ce parti, proche des classes défavorisée et moyennes, est devenu la deuxième force politique au Congrès.

La candidate Lourdes Flores (Unité nationale), avec moins de 24 % des voix, s’est vue ainsi évincée de la course à la Présidence.

Au second tour, A.

Garcia l'a finalement emporté avec 52 % des suffrages. Sur le plan international, l’insertion économique du Pérou a été bouleversée, après la clôture des négociations du traité de libre commerce (TLC) avec les États-Unis, le 7 décembre 2005.

Le traité, signé le 12 avril 2006 par les présidents A.

Toledo et George Bush, a été approuvé par le Congrès péruvien, le 28 juin, mais son entrée en vigueur restait suspendue à une ratification par le Congrès américain.

Par ailleurs, la négociation du TLC dans trois des cinq pays. »

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