Penser, c'est dire non
Publié le 08/11/2020
Extrait du document
«
Penser c’est dire non, Alain
Tandis que penser peut avoir le sens de représentation mentale , d’idées
comme par exemple , je pense à quelque chose – un lit, une pomme, n’importe
quoi.
Dans ce texte, Alain , utilise un autre sens de ce verbe , ici il équivaut
plutôt à réfléchir.
Mais qu’est-ce que penser au sens de réfléchir ?
Alain se propose de répondre à cette question.
D’emblée, il formule sa thèse
« Penser, c’est dire non.
» Cette affirmation perturbe , nier ce n’est qu’une
opération pari tant d’autres : lorsque nous réfléchissons , nous pouvons nier
mais nous pouvons aussi affirmer.
Pourquoi Alain fait-il de la négation l’essence
même de la pensée ? Est-ce que toute pensée est négative ? De plus, la pensée,
elle dit non à qui ou non à quoi ?
Au sens large , penser équivaut à avoir une représentation
mentale, c’est-à-dire avoir une idée.
Par exemple, je pense à
quelque chose – un lit une pomme, n’importe quoi.
Or, le verbe
« penser » peut avoir un autre sens.
Au sens strict , penser
équivaut à réfléchir.
Qu’est-ce que penser au sens de réfléchir ?
Alain se propose de répondre à cette question.
Il formule d’emblée sa thèse : « Penser, c’est dire non » .
Une telle
affirmation est étonnante.
Nier, ce n’est qu’une opération parmi
tant d’autres : lorsque nous réfléchissons, nous pouvons nier mais
aussi affirmer.
Pourquoi Alain fait-il de la négation l’essence
même de la pensée ? Toute pensée serait-elle négative ? Par
ailleurs, dire non, c’est toujours dire non à quelque chose ou à
quelqu’un : si penser, c’est dire non, à quoi ou à qui faut-il dire
non ?
Dans un premier temps, Alain établit que, si penser, c’est dire
non, c’est à soi-même qu’il faut dire non.
Penser au sens de
réfléchir, c’est, avant tout, opérer un retour sur soi-même,
prendre du recul sur ses propres pensées pour les examiner.
Dans un second temps, il montre que l’absence de réflexion a des
conséquences néfastes, à la fois dans le domaine théorique et
dans le domaine pratique, et plus précisément, politique.
Il
revient alors sur les trois thèmes auxquels il a fait une très brève
allusion dans la première partie.
Alain commence en exposant sa thèse « penser c’est dire non ».
L’affirmation peut sembler réductrice : penser, ce n’est pas
seulement dire non ; penser, c’est aussi dire oui..
»
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