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PÉlopONNÈSE

Publié le 18/05/2020

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Vaste presqu'île de la Grèce méridionale, coupée de nombreuses montagnes. On la divise généralement en six parties : l'Achaïe au N., l'Argolide au N.-E., l'Arcadie au centre et à l'E., la Laconie au S.-E., la Messénie au S.-O., l'Élide au N.-O. Dans la première moitié du IIe millénaire av. J.-C., le Péloponnèse fut occupé par des populations indo-européennes identiques aux Achéens qui fondèrent au N.-E. de la péninsule la civilisation mycénienne (v.). Elle devait disparaître après la destruction des grands centres palatiaux au XIIe s. av. J.-C. Les héritiers des Mycéniens se maintinrent surtout en Arcadie, en Élide et en Achaïe, tandis que le reste de la péninsule adoptait des traditions doriennes. À partir du VIIIe s., l'histoire du Péloponnèse est dominée par l'ascension de Sparte (v.), qui soumit les Messéniens (VIIe s.) et prit la tête d'une confédération (symmachie), appelée aujourd'hui ligue Péloponnésienne (VIe/IVe s. av. J.-C.). Celle-ci fut engagée contre Athènes dans la guerre du Péloponnèse (v. ATHÈNES. La guerre du Péloponnèse). L'hégémonie de Sparte fut brisée par Thèbes à la bataille de Leuctres (371), et le Thébain Épaminondas fit quatre campagnes dans le Péloponnèse (370/362). Malgré la victoire de Philippe à Chéronée (338), Sparte fut une des rares cités à poursuivre la résistance à la Macédoine. Vers le milieu du IIIe s. av. J.-C., la ligue Achéenne s'assura la prédominance. D'abord alliée aux Macédoniens contre Sparte, elle passa du côté de Rome lors de la seconde guerre de Macédoine (200/197), et, en 146 av. J.-C., le Péloponnèse, avec le reste de la Grèce, fut réduit en province romaine sous le nom d'Achaïe. Dans l'Empire d'Orient, la péninsule forma avec l'île de Crète le thème du Péloponnèse, qui avait pour chef-lieu Corinthe. À la suite de la quatrième croisade et de la prise de Constantinople (1203), Venise s'assura dans le Péloponnèse les places de Coron et de Modon, plus tard de Nauplie et d'Argos, cependant que les croisés français fondaient en 1204 la principauté d'Achaïe ou de Morée, dont les premiers souverains appartinrent à la famille Villehardouin ; mais la reconquête de cette principauté franque par les Byzantins commença dès le début du règne de Michel VIII Paléologue (v.), qui se fit céder en 1262 les trois places de Monemvasie, Maïna et Mistra, puis reprit l'Arcadie et la Laconie ; vers 1430, toute la principauté d'Achaïe était repassée sous l'autorité byzantine. Occupé par les Turcs de 1463 à 1479, le Péloponnèse, connu désormais sous le nom de Morée, fut repris par Venise en 1687, mais reperdu en 1714 et cédé définitivement à la Porte par le traité de Passarowitz (1718). Pendant la guerre de l'Indépendance grecque (1821/28), la Morée souffrit beaucoup des ravages commis par les Turcs et les Égyptiens ; mais, en 1828, l'expédition française du maréchal Maison mit fin aux massacres et délivra la Morée, qui est restée depuis lors à la Grèce.

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