PEINTURE: Théodore Géricault (1791-1824)
Publié le 09/12/2021
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Un art tourmenté. Théodore Géricault naît à Rouen dans une famille fortunée. En 1801, il entre au lycée Louis-le-Grand où il se montre médiocre élève. Une passion l'absorbe déjà tout entier, celle de la représentation du monde équestre. Dès cette époque, il s'introduit dans les écuries, visite les marchés, fréquente les cirques pour observer et dessiner les chevaux. En 1808, il quitte le lycée et se tourne vers la peinture. Son père s'oppose farouchement à cette vocation. Géricault parvient toutefois, grâce à la complicité d'un oncle, à entrer dans l'atelier de Carie Vernet, puis dans celui de Pierre Guérin, un disciple, alors très en vogue, de David. L'originalité de Géricault éclate à travers ses exercices académiques. La puissance expressive de son dessin surprend et choque son maître. «Vos académies ressemblent à la nature comme une boîte à violon ressemble à un violon», lui dit-il. Géricault rompt en effet avec la tradition incarnée par David et ses élèves. Les certitudes sereines du classicisme apparaissent dépourvues de sens à cet enfant de la tourmente révolutionnaire. Son art est violent. Il recherche l'émotion et peint la vie sous ses apparences les plus triviales ou la mort sous ses aspects les plus repoussants.
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Théodore Géricault (1791-1824)
Un art tourmenté.
Théodore Géricault naît à Rouen dans une famille fortunée.
En 1801, il entre au lycée Louis-le-Grand où il se montre médiocre élève.
Une passion l'absorbe déjà tout entier, celle de la représentation du mondeéquestre.
Dès cette époque, il s'introduit dans les écuries, visite les marchés, fréquente les cirques pour observer etdessiner les chevaux.
En 1808, il quitte le lycée et se tourne vers la peinture.
Son père s'oppose farouchement àcette vocation.
Géricault parvient toutefois, grâce à la complicité d'un oncle, à entrer dans l'atelier de Carie Vernet,puis dans celui de Pierre Guérin, un disciple, alors très en vogue, de David.
L'originalité de Géricault éclate à traversses exercices académiques.
La puissance expressive de son dessin surprend et choque son maître.
«Vos académiesressemblent à la nature comme une boîte à violon ressemble à un violon», lui dit-il.
Géricault rompt en effet avec latradition incarnée par David et ses élèves.
Les certitudes sereines du classicisme apparaissent dépourvues de sensà cet enfant de la tourmente révolutionnaire.
Son art est violent.
Il recherche l'émotion et peint la vie sous sesapparences les plus triviales ou la mort sous ses aspects les plus repoussants.Il expose sa première œuvre d'importance au Salon de 1812.
Ce tableau, L'Officier de chasseurs à cheval, surprendle public.
Si l'attitude du cavalier demeure conventionnelle, le cheval, sauvagement cabré, force l'attention desspectateurs.Deux ans plus tard, Géricault peint le Cuirassier blessé qui reflète tragiquement les malheurs de l'armée françaisependant la retraite de Russie.
En 1816, le peintre part pour l'Italie; il séjourne en Toscane, puis à Rome, et découvrel'œuvre de Michel-Ange, qui le bouleverse.
A son retour, il entreprend Le Radeau de la Méduse, une vastecomposition inspirée par un désastre maritime dont l'opposition impute la responsabilité au gouvernement de laRestauration.
Géricault réunit une vaste documentation sur l'événement et, par souci de réalisme, effectue denombreuses études d'après des mourants et des cadavres.
L'immense toile, exposée en 1819, soulève une viveémotion et apparaît comme un manifeste romantique.
Toujours inspiré par les chevaux, Géricault exécute Le Derbyd'Epsom à l'occasion d'un voyage en Angleterre.
Ses obsessions le tourmentent et son art se fait' plus tragiqueencore, comme en témoignent Le Four à plâtre, L'Epave et, surtout, une série de portraits de fous qu'il réalise à laSalpêtrière sur la demande du médecin Georget.
Atteint d'une tuberculose vertébrale, Géricault doit bientôt s'aliter.Il s'éteint à 33 ans, au terme d'une longue et terrible agonie..
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