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PEINTURE: Le néo-classicisme (Fin du XVIIIe siècle -Début du XIXe siècle)

Publié le 09/12/2021

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La dernière moitié du XVIIIe siècle fut une période de grande activité intellectuelle, de remise en cause et de changement radical. Dès 1759, d'Alembert notait qu'à travers les événements, les habitudes, les conversations, il était difficile de ne pas remarquer une évolution des esprits si rapide quelle semblait annoncer un changement plus grand encore. Le triomphe de la raison. D'Alembert pressentait l'abolition des préjudices, de la superstition, de l'ignorance et l'acceptation générale de l'idéal rationaliste illustré par l'Encyclopédie. Il savait que ce ferment intellectuel aboutirait à éclairer certaines idées, et à jeter l'ombre sur d'autres, aurait l'effet du flux et du reflux de la mer qui pousse quelques objets sur le rivage tandis que les autres sont entraînés vers le large. La plupart des ouvrages de Voltaire, Hume, Rousseau, Diderot, Beccaria suffisent à faire comprendre l'explosion intellectuelle de l'époque.

« Le néo-classicisme (Fin du XVIIIe siècle -Début du XIXe siècle) La dernière moitié du XVIIIe siècle fut une période de grande activité intellectuelle, de remise en cause et dechangement radical.

Dès 1759, d'Alembert notait qu'à travers les événements, les habitudes, les conversations, ilétait difficile de ne pas remarquer une évolution des esprits si rapide quelle semblait annoncer un changement plusgrand encore. Le triomphe de la raison.D'Alembert pressentait l'abolition des préjudices, de la superstition, de l'ignorance et l'acceptation générale de l'idéalrationaliste illustré par l'Encyclopédie.

Il savait que ce ferment intellectuel aboutirait à éclairer certaines idées, et àjeter l'ombre sur d'autres, aurait l'effet du flux et du reflux de la mer qui pousse quelques objets sur le rivage tandisque les autres sont entraînés vers le large.

La plupart des ouvrages de Voltaire, Hume, Rousseau, Diderot, Beccariasuffisent à faire comprendre l'explosion intellectuelle de l'époque. Art soumis ou réaction ?Il est difficile d'établir la relation entre une activité littéraire en ébullition et les arts plastiques de l'époque.

Il sembleimpensable qu'une telle turbulence n'ait pu produire qu'un art, en apparence si retenu, si froid et plus concerné parl'exactitude archéologique que par la vérité humaine.

Peut-on cependant affirmer avec Ruskin que les architectes nesont alors que des amateurs de triglyphes, les peintres et les sculpteurs des obsédés des marbres antiques ?Le terme de néo-classique est une invention des années 1880 qui n'appréciaient guère la période qui nous concerne.Jamaisni les artistes ni les critiques de cette époque ne l'ont utilisé.

Leur style était le "style vrai", au service d'unerésurrection de l'art.

En France, c'était le résultat de la réaction contre la frivolité du rocaille, dans les autres pays,c'était l'expression d'une hostilité envers les primats de la culture française.En fait, les recherches esthétiques étaient soumises à une éthique — vérité, pureté, noblesse, honnêteté —exactement inverse de celle du rocaille, qui privilégiait l'irrationnel, la frivolité, le licencieux.

Ce nouveau style étaitéducatif et correspondait à un désir de purification de la société comme de l'art.

L'inspiration dérivée de la Grèce etde la Rome antiques et de l'idée d ' un retour aux valeurs prônées par les Anciens apporterait à nouveau vertu etsimplicité à la place de l'opulence décadente du XVIIIe siècle.

Les nouvelles découvertes d'Herculanum et de Pompéijouèrent un grand rôle dans l'éclosion de ce style ferme, parfois sévère, où la ligne prend le pas sur la couleur. Quelques artistes. Architectes : Adam (1730-1792), Université d'Edimburgh - Chalgrin (1739-1811), Saint-Philippe-du-Roule, Paris -Ledoux (1736-1806), Les Barrières d'octroi, Paris Sculpteurs : Canova (1757-1822), Cupidon et Psyché - Houdon(1741-1828), Buste de Jefferson - Thorvaldsen (1770-1844), Cupidon accueilli par Anacréon Peintres : David (1748-1825), Le Serment des Horaces - Ingres (1780-1867), Les Ambassadeurs d'Agamemnon Reynolds (1723-1792),Portrait de Mrs Beckford.. »

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