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PEINTURE: L'art baroque (1620- 1750 environ)

Publié le 09/12/2021

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Né en Italie, l'art baroque correspond à l'époque de la Contre-Réforme; il répondait en effet à l'austérité du calvinisme et à la rigueur de la Réforme par le goût du faste, du pathétique et du lyrique. En France, l'art baroque s'est surtout exprimé à Versailles et dans le Nord catholique. Les origines italiennes. Certains historiens d'art considèrent que tout style a une période de décadence, succédant logiquement à une période archaïque de formation et à une période classique d'épanouissement. Le baroque aurait donc été, en Italie, le stade ultime de la Renaissance et, en France, du classicisme. Mais le terme, emprunté au vocabulaire de la bijouterie et signifiant en portugais "perle irrégulière", eut à l'origine un sens péjoratif : à l'équilibre, à l'harmonie et au bon goût du classicisme, on opposait la démesure, l'extravagant et le désordonné du baroque. Ce style s'épanouit d'abord à Rome (façade et baldaquin de la basilique Saint-Pierre), grâce à des artistes comme Maderno, Le Bernin, Cortone, Borromini et Tiepolo.

« L'art baroque (1620- 1750 environ) Né en Italie, l'art baroque correspond à l'époque de la Contre-Réforme; il répondait en effet à l'austérité ducalvinisme et à la rigueur de la Réforme par le goût du faste, du pathétique et du lyrique.

En France, l'art baroques'est surtout exprimé à Versailles et dans le Nord catholique. Les origines italiennes.Certains historiens d'art considèrent que tout style a une période de décadence, succédant logiquement à unepériode archaïque de formation et à une période classique d'épanouissement.

Le baroque aurait donc été, en Italie,le stade ultime de la Renaissance et, en France, du classicisme.

Mais le terme, emprunté au vocabulaire de labijouterie et signifiant en portugais "perle irrégulière", eut à l'origine un sens péjoratif : à l'équilibre, à l'harmonie etau bon goût du classicisme, on opposait la démesure, l'extravagant et le désordonné du baroque.

Ce styles'épanouit d'abord à Rome (façade et baldaquin de la basilique Saint-Pierre), grâce à des artistes comme Maderno,Le Bernin, Cortone, Borromini et Tiepolo. Au-delà des Alpes.D'Italie, le baroque franchit les Alpes et gagna aussi bien l'Autriche et le sud de l'Allemagne que l'Espagne et lePortugal, ainsi que leurs colonies, et la Suisse, la Pologne, la Russie.

Il fut un temps où les historiens d'art excluaientde la "carte" du baroque la France et les pays réformés.

Mais, même s'il est vrai que les artistes français s'en sonttenus à un style assez sobre, force est de constater que le baroque se retrouve par exemple à Versailles, avec desarchitectes tels que Mansart, Hardouin-Mansart et Le Vau.

Expression de la fête, du faste et du spectacle, ce styleprivilégie le mouvement, la dynamique, le libre-jeu des formes, l'asymétrie, la présence de la courbe (d'où le planellipsoïdal), la recherche du lyrique, du pathétique, du théâtral et du mystère (d'où le clair-obscur en peinture et letrompe-l'œil en décoration).

En sculpture, l'expressivité est poussée, les personnages sont comme saisis dans lemouvement; l'artiste mélange les matériaux et il utilise la polychromie.

En France, mariant tant bien que malrationalisme et mystique, le baroque couronna l'élan classique.

Ainsi, les artistes baroques et classiques parlèrent lamême langue, mais avec des accents différents.

Mais ce style s'effaça devant la rigueur classique vers 1750 et il nerésista pas à la disparition de l'Ancien Régime. Analyse. "...

au lieu du parfait et de l'achevé, il (le baroque) recherche le mouvement, le changement; au lieu de ce qui estlimité et saisissable, il recherche l'illimité et le colossal.

L'idéal de la beauté des proportions s'évanouit, l'intérêt neréside plus dans ce qui est, mais dans ce qui se transforme." H.

Wölfflin, Principes fondamentaux de l'Histoire del'Art, 1952. »

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