pdf le greenwashing
Publié le 27/05/2023
Extrait du document
«
INTRODUCTION:
Tout d’aborde greenwashing, adopté de plus en plus fréquemment par certaines entreprises, se définit comme
une stratégie de communication et de marketing visant à faire croire que l’entreprise a une politique écoresponsable
destinée à tromper les consommateurs.
Il est évidemment dénoncé par l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle
de la Publicité) etl’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)
La voiture propre est un mirage dont de nombreux constructeurs automobiles usent afin de séduire leurs
consommateurs, c’est le cas de Tesla içi.
Les constructeurs vantent le respect de l’environnement de leurs modèles
de voitures électriques et de leurs modèles électriques qui rejetteraient peu de gaz à effet de serre.
Il ne faut pourtant pas
oublier que l'empreinte carbone de la voiture est l’une des premières sources d’émissions de gaz à effet de serre en
France.
La couleur verte présente dans notre pub est souvent employée pour donner l'illusion d'un produit respectueux de
l'environnement, le vert faisant naturellement référence à l'environnement et l'écologie.
Ainsi, plus les
consommateurs sont sensibles au développement durable, plus les emballages verdissent, mais sans que les
entreprises changent pour autant leurs pratiques aux conséquences néfastes sur l'environnement.
De plsu, on
observe l’utilisation de slogans abusifs, de jargon écologique, il y a aussi le fait de « prétendre qu'on est les
premiers d'une classe sans dire qu'elle est composée de mauvais élèves et l’absence de chiffres apportées pour
soutenir un discours .
Nous nous demanderons si Tesla est irréprochable en terme d’éco responsabilité ? Tout d’abord, nous
présenterons l’entreprise ainsi que les majeurs problèmes des voitures électriques Tesla.
Puis nous rélèverons des
problèmes majeures moins mis en avant par le groupe Tesla.
PRESENTATION DE TESLA:
L’entreprise Tesla Motors a été fondée en 2003 par des entrepreneurs américains (Martin Eberhard et Marc
Tarpenning).
Cette marque a adopté une approche unique pour s’établir sur le marché.
Au lieu d’essayer de
construire une voiture relativement abordable qu’elle pourrait produire et commercialiser en masse, elle a opté
pour un concept inverse.
Tesla développe une voiture de sport électrique haut de gamme.La société s’est
également diversifiée dans les produits liés à l’énergie solaire.
En 2015, elle a dévoilé une gamme de batteries.
C’est en 2008 que la compagnie a lancé sa première voiture entièrement électrique : le Roadster.
Toutes les voitures ont un socle commun, elles nécessitent l’extraction de matières premières pour la
transformation et la fabrication.
Donc chaque voiture classique ou électrique génère un impact environnemental
avant même de prendre la route.
Le problème, c’est que les voitures électriques ne sont pas toutes vertes.
Elles polluent, elles aussi.
D’une façon
différente des voitures à combustible fossile, certes, mais elles polluent .
Un des aspects potentiellement
problématiques de la production des voitures électriques sur le plan environnemental est bien-sûr la question des
batteries.
Les batteries des voitures électriques pourraient nous poser certains problèmes environnementaux
importants.
Les batteries des voitures électriques sont polluantes, et même si les voitures électriques restent plus
écologiques que les voitures thermiques, il faut tout de même prendre garde à l’impact environnemental de leurs
batteries.
La production d’une batterie de voiture électrique demande d’abord beaucoup de ressources et d’énergie.
Plus,
même, que la production d’un moteur à combustible.
La production de la batterie représente 35-41% de
l’empreinte carbone d’un véhicule électrique, et c’est en partie ce qui explique que la production d’un véhicule
électrique génère plus d’émissions que la production d’une voiture thermique.
Bien sûr, si l’on regarde
l’ensemble du cycle de vie, une voiture électrique émettra moins de CO2 et de polluants atmosphériques qu’une
voiture thermique, car elle ne génère par de pollutions à l’usage.
Des sites parlent ainsi d’une empreinte carbone
réduite de moitié au moins sur l’ensemble du cycle de vie, en comptant tous les aspects de la production et de
l’usage du véhicule.
Mais il n’y a pas que la pollution atmosphérique et les gaz à effet de serre à prendre en compte.
Produire des batteries,
c’est aussi extraire des métaux et des matériaux plus ou moins rares grace à un processus écologiquement
catastrophique quelque part à l’autre bout du monde (chine).
Par exemple, le lithium dont sont en partie composées les
batteries est une ressource difficile à extraire et dont la production a des impacts très forts sur l’environnement.
Il n’y aura sans doute pas assez de lithium pour soutenir la croissance du marché des véhicules électriques.
Des
alternatives comme les batteries au cobalt et au nickel sont en cours d’élaboration, mais elles font, elles aussi
peser des risques sur l’environnement : éradiaction des ressources, impacts du minage.
Pour récolter ces
matériaux, il faut aussi des mines, qui détruisent localement des écosystèmes.
En résumé, le processus de
fabrication d’une voiture Tesla est polluant en termes d’émissions et possède un coût environnemental certain,
plus élevé qu’une voiture conventionnelle
Mais la production n’est pas le seul problème environnemental que pourrait engendrer la multiplication de batteries
pour les véhicules électriques.
La gestion de la fin de vie et le recyclage des batteries est une autre problématique
fondamentale.
En effet, les batteries n’ont pas une durée de vie infinie.
Quand elles tombent en panne, il faut les prendre
en charge et les recycler pour éviter que leurs composants ne se retrouvent à polluer des décharges.
Sauf....
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