PC soudanais

« 1 / 2 250 PC soudanais 1 Malgré la sanglante répression qui s'est abattue sur lui après l'échec du coup d'état du 19 juillet 1971, le Parti communiste soudanais n'est pas pour autant tota­ lement liquidé.

Quelques jours après l'exécution de son leader, Abdelkhalek Mahjoub, son comité central désigne un nouveau secrétaire général, Ibrahim Noujoud, chargé de mener la lutte contre le " régime fasciste " du géné­ ral Nemeiry.

2 Après avoir été longtemps rattachés au Parti commu­ niste égyptien, les communistes soudanais créent leur propre parti en 1946 et participent activement à la lutte de libération nationale menée contre la cofonisation britannique.

Plus ou moins toléré pendant les deux années qui suivent l'indépendance (1956-1958), le PC soudanais est frappé d'Interdiction à la suite du premier coup d'État qui porte au pouvoir le maréchal Ibrahim Abboud et une junte militaire de droite.

Pendant la cam­ pagne de Suez, en 1956, le PCS se fait remarquer à tra­ vers le monde arabe en envoyant plusieurs brigades de volontaires combattre aux côtés des troupes égyptiennes.

3 A la différence des autres partis communistes arabes, le PC soudanais n'est pas un groupe d'intellectuels, mais une puissante organisation de masse qui contrôle les syndicats ouvriers et étudiants.

Son secrétaire géné­ ral, Abdelkhalek Mahjoub, comptait parmi les plus bril­ lants intellectuels communistes arabes.

En organisant la grève générale et les violentes manifestations d'octo­ bre 1964, le PCS est la principale force qui provoque la chute du régime militaire d'Abboud.

Aux élections légis­ latives de 1965, Il fait élire onze députés.

4 De nouveau interdit par la coalition des partis de droite à la fin de 1965, le PC soudanais poursuit ses activités dans la clandestinité.

Il réapparait plus fort que jamais après le coup d'État pronassérien de Gaafar j 2 / 2. »