Paul Valéry donne aux écrivains ce conseil : « Entre deux mots il faut choisir le moindre. » Vous rapprocherez cette boutade de la définition qu'André Gide propose du classicisme : « C'est l'art de la litote. » Vous vous demanderez quel aspect du classicisme et, d'une façon générale, quelles positions littéraires sont ainsi définis.
Publié le 10/06/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Paul Valéry donne aux écrivains ce conseil : « Entre deux mots il faut choisir le moindre. » Vous rapprocherez cette boutade de la définition qu'André Gide propose du classicisme : « C'est l'art de la litote. » Vous vous demanderez quel aspect du classicisme et, d'une façon générale, quelles positions littéraires sont ainsi définis.. Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
Étude d'exemples, Les meilleurs sont dans Racine, ce qui est d'autant plus paradoxal que sa tragédie est bien plus en discours qu'en spectacle. On en trouvera facilement d'aussi significatifs que celui que nous offre la célèbre entrée en scène d'Andromaque : « Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie, J'allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui : Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui. »
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- Paul Valéry donne aux écrivains ce conseil: Entre deux mots il faut choisir le moindre. Vous rapprocherez cette boutade de la définition qu'André Gide propose du classicisme: C'est l'art de la litote. Vous vous demanderez quel aspect du classicisme et, d'une façon générale, quelles positions littéraires sont ainsi définis ?
- Selon André Breton, un poème doit être une débâcle de l'intellect. Paul Valéry affirme au contraire: j'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité quelque chose de faible, que d'enfanter à la faveur d'une transe et hors de moi-même un chef d'oeuvre d'entre les plus beaux. Faut-il donc condamner totalement le surréalisme ?
- Dans Pourquoi je fais du théâtre, A. Camus donne de l'art cette définition : « Non pas le réel tout seul, ni l'imagination toute seule, mais l'imagination à partir du réel ». Que pensez-vous de ce point de vue concernant les relations entre l'oeuvre d'art et le réel ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis.
- Commentez cette définition de l'intellectuel que donne André Malraux dans « Les Noyers de l'Altenbourg » : « Un intellectuel n'est pas seulement celui à qui les livres sont nécessaires, mais tout homme dont une idée, si élémentaire soit-elle, engage et ordonne la vie ».
- Kleber Haedens écrivait dans Paradoxe sur le roman : « Il est très dangereux de lier le sort d'une oeuvre d'art au sort d'une époque. Ce que nous voyons de notre époque n'est sans doute pas ce que les siècles futurs en verront... Les grandes oeuvres ne sont jamais essentiellement une peinture des moeurs. » Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez quelle place occupe, dans les oeuvres littéraires et artistiques que vous choisirez d'analyser, le témoignage sur le