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Paul Scarron.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Paul Scarron Un peu oublié aujourd'hui, Scarron fut pourtant l'un des auteurs les plus féconds, les plus originaux, les plus connus et les plus discutés du XVffe siècle.

Principal représentant du burlesque, il toucha à tous les genres: poésie, roman, théâtre, satire.

Une existence difficile Scarron avait pour père un conseiller au Parlement, adversaire de Richelieu, qui J'exila près de Blois en 1640; il s'était rema­ rié alors que son fils était encore tout jeune, et Scarron entama de longs procès contre sa marâtre qui cherchait à le dépouiller de son maigre héritage.

Il était de plus affligé d'une paralysie, qui commença à se manifester en 1638.

Après être entré dans les ordres, il se mit au service de l'évêque du Mans.

Il fit un voyage à Rome, et obtint en 1636 une pré­ bende de chanoine au Mans, prébende qu'il revendit quelques années plus tard pour venir s'installer à Paris.

Là, il commença à se faire connaître comme écrivain et lança la mode de la poésie burlesque.

Il connut aussi le succès avec des comédiens invités du théâtre espagnol.

Il obtint en 1649 la protec­ tion de Gondi, futur cardinal de Retz.

Un auteur à succès Libertin d'opinions et de mœurs, Scarron était réputé pour son humeur joyeuse et son "salon" était fréquenté par des écrivains et de grands seigneurs.

Sa verve lui servait peut-être à cacher ses soucis d'argent et de santé ; il savait se moquer de lui-même comme des autres.

Mais il rêvait de paradis exotiques et projetait de partir en Amérique.

En 1652, il épousa une belle orpheline sans 1610- 1660 fortune, Françoise d'Aubigné, la petite fille du poète Agrippa d'Aubigné et la future Madame de Maintenon.

Une violente satire contre Mazarin, La Mazarinade (1651), lui fut attribuée, ce qu'il nia ; à la fin de la Fronde, il dut s'éloigner de Paris.

En 1653, il obtint une pension du surintendant Fouquet.

Son plus grand succès fut le Roman comique, dont il publia deux parties (1651 et 1657), laissant la troisième à peine ébau­ chée ; l'intrigue, qui décrit la vie de comé­ diens de campagne, laisse la place à des croquis de la vie de province, à des carica­ tures de personnages grotesques.

Il tenta aussi de lancer en 1655 une Gazette bur­ lesque, concurrente de celle de Loret, mais ce fut un échec.

Témoignage "Je ressemble pas mal à un Z, j'ai les bras raccourcis aussi bien que les jambes, et les doigts aussi bien que les bras.

Enfin je suis un raccourci de la misère humaine." Scarron Repères chronologiques 1629: Renaudot publie le premier jour­ nal français - 1640 : Corneille crée Le Cid ; Descartes publie le Discours de la Méthode - 1647 : Vaugelas, Remarques sur la langue française -1659 : œuvres architecturales de Mansart, Le Vau, Le Nôtre, Le Brun. 2 / 2. »

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