Paul MADELINE:LA COUR DE FERME.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Paul MADELINE
LA COUR DE FERME
En rompant avec l'académisme, l'impressionnisme a créé une nouvelle
conception de
la peinture.
Ses adeptes, fuyant les honneurs, se sont
repliés dans un face-à-face solitaire avec leur
art.
Au risque de rester
méconnus longtemps après leur mort.
Parmi les plus méconnus de ces artistes,
Madeline occupe une place de choix,
puisque sa première véritable vente eut lieu
quarante ans après sa disparition.
Des
dizaines de toiles restées dans son atelier
furent alors pré
sentées au public.
l'opération
fut renouvelée trois fois et, depuis, sa cole,
tout en restant modeste, ne cesse de monter.
L'HOMME
Madeline n'était pas homme à se mettre en
avant.
De son vivant, il souffrit de la comparai
son avec son maitre Guillaumin.
Il est vrai qu'il
peignit
très souvent sur les mêmes sites que lui,
dans
la Creuse.
«Le souvenir de Guillaumin
hante un peu trop les œuvres de M.
Paul
Madeline, peut-on lire dans une brève note
publiée en 191 2 dans la revue L'Art et les
artistes.
Mois Madeline suivit également des
parcours balisés
par les autres impression
nistes:
la Vendée, la Bretagne et le Midi.
L'ŒUVRE
Madeline trouva heureusement de son vivant
des lieux
où exposer ses toiles.
On les vil aux
Artistes français, à la Nationale, aux Indépen
dants puis aux Salons d'Automne.
Il fut remar
qué par quelques rares critiques, qui, comme
Claude Roger-Marx , saluèrent sa «jeunesse
d'œil et de cœur, sa franchise et sa dex
térité», tout en ne pouvant s'empêcher de les
rattacher à des œuvres plus reconnues.
En
1914, la galerie Georges Petit lui consacre
LA COTE
On peut encore trouver des tableaux de
Madeline
autour de 30000 FF
(5 500 dollars).
Certaines franchissent
régulièrement la barre des 50 000 FF
(9000 dollars).
Ainsi, une Route du village
s'est vendue 51000 FF (9 300 dollars)
en 1992.
De toute manière, un tableau
de Madeline représente aujourd'hui
un bon investissement ..
Paul MADELINE 1863-1920
• La Cour de ferme
• Huile sur toile 45,7 cm x 54,6 cm
• Signé et daté en bas, à gauche,
«P.
Madeline 16 »
• Peint en 1916
• Localisation : collection particulière
une exposition.
«Estimant que les détails ne
peuvent que nuire
à l'accord de l'ensemble,
Madeline
les néglige, les élimine volontiers, lit
on dans un compte rendu.
Aussi à force de
simplification arrive-t-il à des effets d'une
intensité surprenante.
L'artiste ne s'attache aux
extériorités d'un site que tant que ces dehors
lui servent
à déterminer le caractère, à en
pénétrer le sens.
C'est l" âme" seule qui
l'intéresse.»
LA TOILE
légèrement décalée par rapport au centre, la
fermière est placée sur une oblique qui divise
le tableau en deux parties.
Cet élément anec
dotique , traité
à la manière de Pissarro , est le
pivot d'une construction rigoureuse où les
arbres
et les petits murs en pierre se corres
pondent harmonieusement.
les feuillages
généreux qui occupent le haut de la toile
confèrent
à l'ensemble une grande légèreté.
la touche de Guillaumin est contrastée.
il n'hésite pas à faire sonner les couleurs les unes contre les autres en utilisant des teintes presque pures.
Pour cette raison, on a comparé son travail à celui de Gauguin..
»
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