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Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Paul-Jean Toulet (1867-1920) Pour certains, il est avant tout l'auteur des délicieuses Contre-rimes (1921), où l'émotion frémissante se dissimule sous l'ironie. Ce document contient 86 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


TOULET Paul-Jean. Écrivain français. Né à Pau le 5 juin 1867, mort à Guéthary (Basses-Pyrénées) le 6 septembre 1920. Descendant d’une famille béarnaise et créole qui avait des biens dans l'île Maurice, P.-J. Toulet perdit sa mère peu de jours après sa naissance et passa son enfance dans les Pyrénées. Des collèges de Pau, de Bayonne et de Saintes, il ne devait garder qu’un triste souvenir. Mais sa province natale lui laissa une empreinte ineffaçable. Sitôt bachelier, il s’embarqua pour Maurice (1885). Il s’y grise, trente-cinq mois durant, d’un exotisme auquel l’a préparé la lecture des romans de Loti. Le jeune désœuvré joue et fume, fait l’apprentissage du dandysme, non sans ressentir, du reste, le vide de son existence. Toulet, à son retour, s’arrête à Alger et débute dans la vie littéraire. Il donne à de jeunes revues des vers, des chroniques, des contes, des études d’histoire, tient son journal et participe à la rédaction de petites pièces. Le poète regagne son Béarn (fin 1889), puis se rend à Paris (juillet 1892) où il fait la connaissance de Charles Maurras et de Toulouse-Lautrec, mais restera toujours fidèle à son pays natal. C’est bientôt la parution de Monsieur du Paur, homme public (1898), récit d’une acide fantaisie, suivi de Pensées qui laissent prévoir le moraliste désabusé des Trois Impostures. A partir de 1898, Toulet écrit, sous son nom ou des pseudonymes divers, à La Vie Parisienne dans laquelle il publie divers chapitres de ses futurs romans : Les Tendres Ménages (1904), Mon amie Nane (1905) et Les Demoiselles La Mortagne (1923). De 1901 date la première rédaction manuscrite de La Jeune Fille verte, publiée seulement après une refonte complète, en 1920. Il collabore avec Cumonsky et s’embarque en sa compagnie pour l’Extrême-Orient (1903), se lie avec Marcel Schwob, donne des contes et des chroniques au Soleil et à La Grande Revue, où paraissent (1908) les premières poésies d’un recueil qui sera son chef-d’œuvre : Les Contrerimes (1921). Malade, il quitta Paris en 1912 et se retira à Guéthary où il s’éteignit huit ans après. Il avait donné peu avant : Comme une Fantaisie (1918). L’année même de sa mort, parurent Les Contes de Béhanzigue. Les Trois Impostures, almanach fut publié en 1922. Citons encore : Le Mariage de don Quichotte, roman (1902), Le Souper interrompu, comédie.

« Paul-Jean Toulet 1867-1920 Pour certains, il est avant tout l'auteur des délicieuses Contre-rimes (1921), où l'émotion frémissante se dissimule sous l'ironie.

D'autres, au poète, préfèrent le romancier original et doucement sarcastique de Monsieur du Paur, homme public (1898), du Métier d'amant (1900), du Voyage de Don Quichotte (1902), de Mon amie Nane (1905), etc.

Servie par d'admirables amis, la renommée de cet écrivain exquis, et qui fut assez méconnu, n'a cessé de croître à la faveur de publications posthumes : les Demoiselles, La Mortagne, Vers inédits, Nostalgies.... »

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