Paul GAUGUIN:PAYSAGE BRETON AVEC COCHONS.

« Paul GAUGUIN PAYSAGE BRETON AVEC COCHONS Gauguin présente ce paysage pimpant au Salon d'Automne de ,1906.

On y décèle déjà son évolution vers le synthétisme, cher à Emile Bernard.

Après un bref séjour à la Martinique, Gaug~in se rend pour la deuxième fois à Pont-Aven en février 1 8 8 8.

«C'est en 1888 que je vis pour la pre mièr e fois G auguin à Pont-Aven », raconte Paul Sérusier .

«Il était acçompogné de Charles La va l, Henry More t, Em i le Ber ­ nord et de Chom oillord.

Ce petit groupe vivait à port, il mang eait à port dons la pen­ sion Gloonec et ne com mun i qua it en rien avec les autres pen sio nn aires , élèves des Beaux -Arts ou de Julian, Américains , An­ gla is ...

Ce ne fut qu'à la fin de 1888 que j' entr ai en conver sat ion avec les impr ession ­ nistes », ajoutEH-il.

L'ŒUVRE Dans un style résolument réaliste, Gauguin peint un pâturage pimpant, bordé de roche rs de granit, près de Pont-Aven .

la végétation est traitée avec des touches longilign es vertes, le ciel avec un aplat turquoise et le talus fleuri, sur la gauche, avec des notes rouge s.

les Avant les po rcs, Gauguin avait peint ces Deux Vaches (1884) , dans un style encore très impressionniste .

Paul GAUGUIN 1848-1903 • Pay~~~ge breton avec cochom, ou lA Gtlrtlkn tk porcs • Huile sur tolle 73 cm x 93 cm • Signée! clat~ en bas, à droite, «P.

Gauguin 88» • Peint,..

1888 • Locallsldion: Los Angeles, colleetion LudDe Ellis SIDlOO • Expositions : Paris, 1906, 1989 petites maisons et le clocher , nichés en contre­ bas, sont sty lisés au ma ximum.

l'e nfa nt, qui sert aussi de mod èle au Petit Berger bret on, est esquissé d'ap rès un croquis figu rant dans un carnet de 18 86 , où l'on peut voir aussi la vache sur la gauche.

les petits cochons dorés sur la droite équili b rent la compositi on.

A l'arrière-p lan, la colline Sainte-Marguerit e est divisée en figures géomé triques vertes et rouges qui annoncent l'évolution du peint re vers le syn thétisme.

Ce paysage presque na·lf nous ravit par son charme inattendu .

LA CRITIQUE «Le grand Gauguin appara ît dons la façon dont il pei nt le tolus fleuri roug e et rose, à g auch e , les cocho ns en ob jet s p récieux , dorés, la rivière de l'Aven qui serpente ou fond, d'une couleur jau ne dorée arbitraire , ou le tr iangle vert vif plo t ou centre en haut de la toile », écrit Françoise Cachin.

LA COTE Une huile de la même époque, Le Joueur de flageolet sur la falaise, a atteint 16,5 millions de francs français (3 millions de dollars) au cours d'une vente aux enchères à Paris, en 1992.

Une estampe de la même période, Baigneuses bretonnes, a été adjugée 72000 FF (13000 dollars) la même année à Paris également.. »