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Paul et Jules Cambon1843-1924 et 1845-1935Il est difficile de séparer ces deux frères qui appartenaient à la famille de l'illustréconventionnel et qui ont été, pendant longtemps, de grands serviteurs de la diplomatiefrançaise.

Publié le 23/05/2020

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« Paul et Jules Cambon 1843-1924 et 1845-1935 Il est difficile de séparer ces deux frères qui appartenaient à la famille de l'illustré conventionnel et qui ont été, pendant longtemps, de grands serviteurs de la diplomatie française.

Paul, chef de cabinet de Jules Ferry, fait ensuite carrière dans l'administration préfectorale et, sous Mac-Mahon, est révoqué à deux reprises, sa foi républicaine sera par la suite à l'origine de démêlés avec Boulanger.

Nommé en 1882 résident à Tunis, il élabore les bases du protectorat, il est l'auteur de la Convention de La Marsa, qui institue le contrôle de la France.

Ambassadeur à Madrid (1886) et à Constantinople (1890), il le devient ensuite à Londres, où il demeurera vingt-deux ans (1898-1920) ; il y contribuera à régler l'incident de Fachoda et sera l'un des grands artisans de l'Entente cordiale en collaboration étroite et intelligente avec Delcassé.

Fort apprécié par les Anglais il leur laissera un souvenir tenace : on le décrit toujours quelque peu autoritaire, redressant sa petite taille dans sa grave redingote, avec son monocle et sa barbichette.

Tout autre était son frère Jules (avec qui Paul entretint une liaison épistolaire constante), plus prudent et plus affable, au demeurant moins fidèle à l'école de Delcassé (il croyait à la possibilité d'entente avec les Allemands).

Avocat, préfet du Rhône en 1887, gouverneur général de l'Algérie en 1891, il est nommé ambassadeur à Washington en 1897 ; on le choisira comme médiateur dans la guerre hispano-américaine.

En 1907, après la conférence d'Algésiras, il est envoyé à Berlin, et y tient l'ambassade de France jusqu'à la guerre.

Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères en il présidera ensuite jusqu'en 1922, la Conférence des ambassadeurs chargée de veiller à l'application du Traité de Versailles.. »

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