paul eluard

« Paul Eluard de son vrai nom Eugène Grindel (1895-1952) est l’un des fondateurs du mouvement surréaliste dont il s’est éloigné peu avant la guerre, vers 1937, pour se rapprocher des communistes. Le poème « Courage » publié de façon clandestine, car il l’a publié sous le pseudonyme de Maurice Hervent, aux éditions de Minuit en 1943 sous l’occupation allemande.

Courage est un poème militant, un poème d’espoir destin », comme l’indique son titre, à redonner courage aux parisiens. A partir de l’évocation de Paris occupé et des images contrastées qu’offrent cette ville, Eluard exprime sa compassion tout en incitant ses concitoyens à la révolte. Le poète évoque tout de suite la détresse de Paris occupé.

Le mot Paris est scandé, répété avec insistance, comme une sorte de refrain, 11 fois en tout dans ce poème. Courage est un poème en vers libre, il a été écrit d’une seule strophe de 40 vers. Dans ce poème, il y a des anaphores comme Paris qui est utilisé 11 fois, et comme le mot c’est qui est utilise au vers 8 et 9, pour montrer la situation désastreuse de paris. Il ya aussi une personnification comme Paris a faim, paris a froid v1 qui montre que c’est le peuple français qui est désigne. Ce poème nous montre aussi des comparaisons comme fine comme une aiguille v17 et forte comme une épée vers 17 qui expriment les qualités morales et physiques du peuple.

Le champ lexical du malheur avec les mots froid, faim, pauvres, affamés, paleur, maigreur montrent encore un fois la situation dramatique de paris et le champ lexical de l’espoir avec les mots vivantes, fine, forte, espoir, survivants, ce qui incite le peuple a espérer le changement. Paul Eluard nous montre sa contraste du guerre par rapport a paris d’avant la guerre et celui qu’il décrit en utilisant des antithèses comme froid v1 et feu V8, sans air v4 et air pur V8, sagesse v6 et folie v6. L’impératif est utilisé dans ce texte pour convaincre le peuple, l’indicatif pour montrer que la situation de Paris est bien réelle, et les pronoms comme tu et nous s’adressent au peuple, pour lutter contre les nazis.

Conclusion : C’est un poème typique de la littérature résistante de l’époque, cela se voit dans la forme et dans le fond du poème. L’auteur utilise un vocabulaire très simple et il en va de même pour la syntaxe et les rythmes qui sont binaires.. »