Parlant de la « recherche de la sécurité individuelle », l'auteur constate qu'elle conduit les individus « à multiplier les systèmes d'alarme et de surveillance et à assimiler tous les passants à des rôdeurs ». Que pensez-vous d'un tel comportement ? Le feriez-vous vôtre éventuellement ? Montrez à l'aide d'exemples précis, les conséquences heureuses ou dangereuses de cette attitude. (Une trentaine de lignes environ.)
Publié le 16/07/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Parlant de la « recherche de la sécurité individuelle », l'auteur constate qu'elle conduit les individus « à multiplier les systèmes d'alarme et de surveillance et à assimiler tous les passants à des rôdeurs ». Que pensez-vous d'un tel comportement ? Le feriez-vous vôtre éventuellement ? Montrez à l'aide d'exemples précis, les conséquences heureuses ou dangereuses de cette attitude. (Une trentaine de lignes environ.). Ce document contient 1265 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
« Toute l'évolution de la société contemporaine conduit toutefois à limiter l'ampleur des risques encourus. La recherche de la sécurité conduit, sinon à éliminer totalement les risques de la vie, du moins à trouver des compensations qui en atténuent la portée. Asurances contre le chômage, la maladie, le vol, l'incendie ... en prévoyant les réparations des maux qui nous menacent, ceux-ci deviennent moins effrayants. Ils s'intègrent dans le cours attendu des choses. On peut plus facilement vivre avec eux. Ce désir d'en finir avec le risque n'est pourtant pas lui-même sans danger. Il conduit à abandonner à la collectivité la gestion des individus. La prise en charge par l'administration de la sécurité générale réduit peu à peu l'initiative individuelle en fondant les différences dans le moule d'une société d'assistance. C'est ainsi que les marginaux, désignés administrativement comme des individus, ou des groupes, « à risques », se voient sommés de rejoindre la troupe des gens normaux. De même la recherche de la sécurité individuelle conduit à multiplier les systèmes d'alarme et de surveillance et à assimiler tous les passants à des rôdeurs. Qui veut éliminer tous les risques voit des risques partout. Pour se tranquilliser, il a une méfiance absolue. Mais l'élimination des risques reste un objectif hors d'atteinte et sans doute illusoire. En fait, l'homme cherche moins à faire disparaître tous les risques qu'à trier les bons et les mauvais. Les mauvais sont ceux que les phobies (1) personnelles et un certain consensus social (2) désignent comme tels. Les bons, ceux qui stimulent l'imagination, font frissonner de plaisir et permettent les prouesses. Ils sont le sel de la vie. Si les hommes cherchent à être rassurés, ils n'entendent pas pour autant qu'on leur enlève ce qui permet d'affirmer leur valeur. Il n'est d'ailleurs que d'écouter le discours dominant de notre société d'assistés : le risque, paradoxalement, ne cesse d'y être exalté. Celui du sportif, du soldat, de l'entrepreneur, du chercheur, de l'artiste... Le risque enivre. Et son goût épicé donne à la vie sa saveur. Frédéric Gaussen, Le Monde du Dimanche. ...»
«
1 / 2 L'INSÉCURffÉ
Toute l'évolution de la société contemporaine conduit
toutefois à limiter l'ampleur des risques encourus.
La
recherche de la sécurité çonduit, sinon à éliminer totalement
les risques de la vie, du moins' à trouver des compensations
' qui en atténuent la portée.
As.5urances contre Je chômage,
la maladie, Je vol, l'incendie ...
en _prévoyant les réparations .,.
des maux qui nous meiil!CCnt, ceux-ci deviennent moins
effrayants.
Ils s'intègrent qans Je .cours attendu des choses.
On peut plus facilement vivre avec eux,
2 / 2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « Avec des mots si j'essaie de recomposer mon attitude d'alors, le lecteur ne sera pas dupe plus que moi. Nous savons que notre langage est incapable de rappeler même le reflet de ces états défunts, étrangers. Il en serait de même pour tout ce journal s'il devait être la notation de qui je fus. Je préciserai donc qu'il doit renseigner sur qui je suis, aujourd'hui que je l'écris. Il n'est pas une recherche du temps passé, mais une oeuvre d'art dont la matière-prétexte est ma vie d'autr
- Oscar Wilde aurait dit d'un personnage de Balzac : La mort de Lucien Rubempré est le plus grand drame de ma vie. Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, commentant cette phrase, ajoute : Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu'une bonne partie des êtres en chair et en os que j'ai connus. Que pensez-vous de ces affirmations ? Vous répondrez en vous appuyant sur des exemples précis et personnels.
- En parlant d'une oeuvre, certains disent qu'ils en font leur Bible, laissant entendre par là qu'ils la mettent au-dessus de tout, et même qu'ils l'admirent à l'exclusion de toutes les autres. L'expérience que vous avez de la lecture vous conduit-elle à approuver une telle attitude? Jusqu'à quel point vous paraît-il profitable de privilégier une oeuvre ou un auteur?
- L'auteur évoque avec confiance « ceux qui, en l'an 2000, auront toute leur vie devant eux ». Pensez-vous comme elle que ce soit une chance de vivre à cette époque ou redoutez-vous l'avenir ? Vous justifierez votre point de vue sur des exemples précis ?
- Que pensez-vous de cette question que pose l'auteur à propos des diplômes : « mais enfin muni de diplômes, que -fera-t-il ? » Quelle est d'après vous leur utilité ? (En une trentaine de lignes.)