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Paris à la veille de la Révolution :Des contrastes exacerbés.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Paris à la veille de la Révolution Des contrastes exacerbés «Depuis trente ans, on a bâti à Paris 10000 maisons nouvelles, la maçonne­ rie a recomposé le tiers de Paris, on a spéculé sur les terrains, appelé des régi­ ments de limousins,., écrit Mercier en 1788.

La capitale s'est développée ~ans contrainte depuis que Louis XIV a dé­ moli le mur d'enceinte et lui a substitué les Grands Boulevards; elle compte approximativement 650000 habitants.

De nouveaux quartiers sont nés: le fau­ bourg Saint-Germain vers l'ouest, les quartiers de la Chaussée-d' Antin, des Porcherons, d'Angoulême vers le nord, d'autres encore vers l'est et le sud-ouest.

Construite à partir de 1 785 pour perce­ voir l'octroi aux portes de la ville, la bar­ rière des fermiers généraux jalonne ces nouveaux développements.

Son tracé, long de 33 km, forme de nos jours la ligne des boulevards extérieurs.

Délivrée des soucis de défense, la ville a pu se modeler selon les principes de l'urbanisme classique.

A l'est et à l'ouest, les vastes perspectives du cours de Vincennes et des Champs-Eiysées s'ordonnent majestueusement.

Les am­ ples dégagements des places royales et les nouvelles rues, rectilignes et larges, contrastent singulièrement avec le vieux tissu urbain.

L'urbanisme classique est le reflet de l'absolutisme monarchique.

Places et avenues sont conçues pour l'agrément des privilégiés.

Beaucoup de nobles possèdent en effet un hôtel à Paris, quoique la cour soit à Versailles.

Cette aristocratie et la haute bourgeoisie mènent grand train, entretenant environ 50 000 serviteurs.

En outre, de très nom- Ancien Régime breux fournisseurs travaillent à satisfai­ re les besoins de ces classes supérieures.

Paris est le centre de l'industrie de luxe.

Les artisans travaillent dans les fau­ bourgs Saint-Antoine, Saint-Marcel, Saint-Denis, Poissonnière, où l'on trou­ ve également les principales manufac­ tures.

Tout un monde vit de petits métiers, parfois mal définis, toujours mal rétri­ bués: marchands ambulants, commis­ sionnaires, etc.

Du fait des crises écono­ miques, les chômeurs sont innombra­ bles.

Leurs rangs sont encore grossis par des immigrés que la misère a chas­ sés de leurs provinces.

Ces pauvres s'entassent dans les logis exigus de mai­ sons vétustes, entre les rues Saint­ Martin et Saint-Denis, et autour des rues du Temple, Beaubourg.

Ils repré­ sentent plus du tiers de la population parisienne.

Pour ces misérables -cette «canaille,., dit-on dans la bonne société -, se nourrir est un souci obsédant, une prouesse quotidienne.

Les écarts so­ ciaux sont donc terriblement accusés.

L'insouciance des nobles paraît d'autant plus choquante que la misère grandit.

Plus que jamais, les privilégiés apparais­ sent comme une classe stérile qui acca­ pare les richesses.

Mais le Paris moderne n'est pas encore né.

C'est sous le second Empire qu'il prendra forme, sous l'impulsion du pré­ fet Haussmann. 2 / 2. »

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