Parce qu'on avait refusé le permis de séjour à son animal favori (un rat nommé Herman), une Américaine venue passer ses vacances en Australie est rentrée immédiatement aux États- Unis, en oubliant ses deux enfants à l'aéroport de Perth. Développez ce fait divers en une vingtaine de lignes. Votre intention sera soit d'amuser, soit d'émouvoir. Vous indiquerez le ton précis employé et soulignerez dans votre texte, les expressions qui le justifient.

« Parce qu'on avait refusé le permis de séjour à son animal favori (un rat nommé Herman), une Américainevenue passer ses vacances en Australie est rentrée immédiatement aux États- Unis, en oubliant ses deuxenfants à l'aéroport de Perth.Développez ce fait divers en une vingtaine de lignes.

Votre intention sera soit d'amuser, soit d'émouvoir.Vous indiquerez le ton précis employé et soulignerez dans votre texte, les expressions qui le justifient . Vous devez choisir une tonalité.

Dans l'exemple développé, elle sera comique.

Ali, une américaine de 36 ans, s'est rendue le mois dernier en Australie.

Elle devait passer une semaine de vacancesavec son mari, ses enfants et son rat, Herman, un raton gris à poil court, très intelligent aux dires de sa maîtressequi ne peut vivre sans lui .

Toute la petite famille prit l'avion et atterrit au pays des Kangourou.

Durant le vol, Herman dormit sur l'épaule gauche d'Ali qui lui frottait gentiment l'oreille – il n'existe aucun rat sur terre aussi dorloté que ce dernier , un vrai coq-en-pâte ! Les enfants Matt et Peter lurent des magazines à côté de leur père.

Personne n'avait le droit de parler car Herman se reposait ! Après plusieurs heures de vol, l'avion se posa à l'aéroport de Perth.

Toute la famille sortit de l'appareil et alla chercher les bagages.

Toutefois, avant cela, il lui fallut passer à ladouane.

Contrôle des passeports : le papa, la maman et les enfants sont en règle.

Soudain, un douanier demanda àAli ce qui remuait dans sa manche.

L'Américaine répondit fièrement qu'il s'agissait de son « petit dernier » , Herman, son rat.

Le douanier secoua la tête et expliqua que les rats étaient interdits au pays des kangourous.

Ali se fâcha.Herman n'était pas qu'un rat, c'était son rat, son fils à quatre petites pattes, où elle allait, il allait .

Le douanier vit rouge.

Il indiqua que cette horrible bête porteuse de maladies devait être enfermée dans une fourrière et, qu'à aucun prix, elle ne devait venir polluer son pays.

Telle était la loi.

Ali devint encore plus rouge que le douanier .

Elle embrassa son Herman , le mit dans sa poche, prit ses bagages et se dirigea vers la plate-forme d'embarquement. « Ils ne veulent pas de toi fils-rat , et bien, je ne veux pas d'eux .

C'est l'Australie avec toi, et si ce n'est pas le cas, c'est l'Australie sans moi ».

Une demi-heure après, l'Américaine était de nouveau assise à bord d'un avion qui décolla peu de temps après.

Elle caressa la tête de son Herman pendant le vol et arriva aux États-Unis, fière de son tempérament de feu et fière de n'avoir pas cédé à l'horrible répression qui sévissait contre les rats, contre son ratchéri .

Ce n'est que rentrée chez elle, plusieurs heures après, qu'elle réalisa qu'elle avait laissé son mari et surtout ses deux enfants en Australie ! Dans sa colère, elle avait complètement oublié ses enfants de chair, ne pensant qu'à son « enfant-rat » ! Ensuite, vous devez préciser les éléments comiques.Exemples :Cf.

« au pays des Kangourou » > périphrase amusante pour évoque l'Australie.Cf.

« toute la petite famille » > expression familière.Cf.

« aux dires de sa maîtresse qui ne peut vivre sans lui » > comique de situation.Ex : « un vrai coq-en-pâte » > jeu de mots.. »