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Parallèle Agrippa d'Aubigné Misères et Chawqi Baghdadi On dévore les enfants - Niveau Première

Publié le 16/06/2021

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« DM de Français 02 juin 2021 Page 1 sur 3 Littérature d’idées et de poésie Contrôle Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques, livre 1, « Misères » (extraits) .

Poème « On dévore les enfants », recueil « Comment va Damas », Chawqi Baghdadi, Quatre siècles séparent les deux extraits des poèmes d’Agrippa d’Aubigné et de Chawqi Baghdadi.

Quatre siècles supposés d’humanité, d’évolution et de civilisation ; et pourtant, deux histoires, deux sujets, deux tragédies, totalement similaires mêlant reli gion(s), obscurantisme, intolérance, guerre, violence et mort.

Ces deux textes ont des points communs, et le lecteur peut aisément faire des rapprochements qui montrent que quatre siècles plus tard, l’évolution n’empêche pas l’humanité de se déshumaniser d ans des conflits religieux. Nous allons présenter les similitudes qui se retrouve dans leurs écrits respectifs. Le titre du poème de Chawqi Baghdadi Le titre du poème de Chawqi Baghdadi « On dévore les enfants », fait écho voire référence aux vers 519 à 542 d e l’extrait des « Misères » d’Agrippa d’Aubigné .

Agrippa d’Aubigné, utilise la figure de l’allégorie, présente la France comme la mère de ses enfants, les catholiques et les protestants.

Après leur avoir donné la vie et les avoir nourri s, la mère va la leur reprendre et leur donner la mort. Le témoignage Les deux auteurs sont des témoins directs des événement qu’ils d écrivent .

Ils sont contemporains des deux histoires qu’ils rapportent et ils les vivent au quotidien.

L’utilisation du pronom personnel « je » est récurrente dans les deux poèmes et elle donne plus de poids au témoignage personnel des écrivains .

L’engagement Les deux poètes s’engagent personnellement dans leurs écrits .

Le pronom personnel « je » qui sert au témoignage, sert aussi à décrire un engagement total.

L’auteur témoin devient l’auteur acteur quand il agit. Baghdadi agit directement : « alors j’ai tiré », « moi je le cherchais ».

Agrippa d’Aubigné , qui était un vrai soldat engagé dans le conflit entre catholiques et protestants , écrit vers 367 « Ici je veux sortir du général discours …. Car mes yeux sont témoins du sujet de mes vers ».

La violence Le registre de la violence fait partie intégrante des deux poèmes.

Le champ lexical utilisé est larg e, et décrit avec violence les deux tragédies .

Cette violence amène la mort. Chez Agrippa d’Aubigné : sanglante, meurtri, mi -vivante mi -morte, charogne, cor ps morts, coup de coutelas, bourreau, morte de coups ,… Chez Chawqi Baghdadi : broyée, assassin, mourir, hurler, brutale, mer de sang, haine ,… La mort Le thème de la mort est omniprésent.

Ce sont deux guerres que les auteurs décrivent.

Et ils montrent bien qu’il n’DSDVGHJXHUUHVDQVYLFWLPHV/DPRUWHVWGLUHFWHPHQWFLWpHYLDOHYRFDEXODLUHODGpFULYDQW comme le mot « mort » lui -même, par des périph rases, mais aussi par les différentes manières de l’évoquer et surtout de la donner.. »

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