Paracelse
Publié le 16/05/2020
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«
cosme).
Il contribua ainsi au développement de la
chimie et peut-être de l'homéopathie.
Ci-dessous: Illustration du livre
de Paracelse
Pro
g
notiscatio,
où
il
insiste sur la nécessité pour
l'homme de rester humble devant
Dieu.
Il considérait la théologie
comme une partie indispensable
de la médecine, car le médecin
doit également soigner l'âme.
Paracelse peut être considéré comme le premier
médecin qui appliqua des matières obtenues chi-
miquement au traitement des maladies.
Sa façon
de penser influença beaucoup la médecine future.
Sa théorie médicale avait pour base l'idée alchi-
miste des correspondances ou analogies entre les
différentes parties du corps humain (microcosme)
et celles de l'univers dans sa totalité (macro-
ce des méthodes médicales de traitement, afin de
'découvrir', d'après ses propres paroles, 'les for-
ces latentes de la nature qui régissent l'univers'.
Le style pompeux et étonnant de Paracelse a enri-
chi la langue de l'expression 'emphatique' (tra-
duction de l'allemand
bombastisch)
d'après la
première partie de son nom de famille.
Ses atta-
ques étaient parfois virulentes; il répliqua, par
exemple, à un groupe de professeurs, avec les-
quels il était en désaccord: 'Vous n'êtes même pas
dignes qu'un chien lève la patte arrière sur vous!'
En 1527 et 1528, il fut professeur à la Faculté de
médecine de Bâle, où il provoqua la hargne des
autorités pour avoir brûlé publiquement les oeu-
vres du célèbre médecin grec Galien.
Mais il n'en
resta pas là.
Il rendit ses cours accessibles à tous et
les donna en allemand et non en latin.
Des étu-
diants venant de toute l'Europe affluèrent pour
suivre son enseignement.
Paracelse
1493-1541
Paracelse naquit sous le nom de Philippus Aureo-
lus Theophrastus Bombastus von Hohenheim
dans le village de Einsiedeln près de Zurich en
Suisse.
Son père était médecin et chimiste.
Il com-
mença ses études à l'école d'Augsburg en Autri-
che.
En 1507, âgé de quatorze ans, il fréquenta les
universités d'Europe: Bâle, Tübingen, Vienne,
Wittenberg, Heidelberg et Cologne, dans l'espoir
de rencontrer des professeurs dont il pourrait
respecter les idées.
Il avait une forte personnalité
et émettait ses opinions sans détours.
Ses profes-
seurs et les autorités s'offusquaient vite de son
attitude, de ses interventions et de ses remarques
pertinentes.
Cependant, il fut gradué en sciences
médicales, d'abord à Vienne, puis à Ferrare en
Italie, en 1716.
Vers la même époque, il se fit ap-
peler Paracelse qui signifie (élevé) 'au-dessus de
Celsus'; il voulait exprimer ainsi sa haine pour le
vieux médecin romain Celsus, que l'on admirait
beaucoup au XVIe siècle.
Ensuite, Paracelse con-
tinua à voyager, de l'Irlande à l'ouest à Constan-
tinople - l'Istanbul d'aujourd'hui - à l'est.
En
Russie, il fut prisonnier des Tartares pendant un
certain temps.
Vers 1521, il devint le chirurgien
d'une armée en Italie, ce qui le mêla à plusieurs
guerres locales.
Il désirait enrichir sa connaissan-
A droite: Illustration pour un
ouvrage médical de Paracelse,
montrant un médecin en train de
soigner un patient.
Paracelse dit
que l'homme a en lui tous les élé-
ments nécessaires pour guérir.
C'est pourquoi un bon médecin
doit connaître toutes les sciences
naturelles et l'alchimie.
Parmi les
apports de Paracelse dans le
domaine médical, on compte ses
recherches sur la thérapeutique
homéopathique - soigner avec des
éléments semblables - et l'utilisa-
tion de substances chimiques
pour combattre les maladies.
Pa-
racelse fut violemment critiqué
par de nombreux médecins et
pharmaciens pour ses interven-
tions brutales et ses méthodes ré-
volutionnaires de traitement,
mais il était extrêmement vigilant
à l'égard de ses patients qui l'ai-
maient beaucoup.
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Paracelse
1493-1541
Paracelse peut etre considers comme le premier
medecin qui appliqua des matieres obtenues chi-
miquement au traitement des maladies.
Sa facon
de penser influenca beaucoup la medecine future.
Sa theorie medicale avail pour base l'idee alchi-
miste des correspondances ou analogies entre les
differentes parties du corps humain (microcosme)
et celles de l'univers dans sa totalite (macro-
cosme).
II contribua ainsi au developpement de la
chimie et pent -etre de l'homeopathie.
Paracelse naquit sous le nom de Philippus Aureo-
lus Theophrastus Bombastus von Hohenheim
dans le village de Einsiedeln pres de Zurich en
Suisse.
Son Ore etait medecin et chimiste.
II com-
menca ses etudes a l'ecole d'Augsburg en Autri-
che.
En 1507, age de quatorze ans, it frequenta les
universites d'Europe: Bale, Tubingen, Vienne,
Wittenberg, Heidelberg et Cologne, dans l'espoir
de rencontrer des professeurs dont il pourrait
respecter les idees.
Il avait une forte personnalite
et emettait ses opinions sans detours.
Ses profes-
seurs et les autorites s'offusquaient vite de son
attitude, de ses interventions et de ses remarques
pertinentes.
Cependant, it fut gradue en sciences
medicates, d'abord a Vienne, puis a Ferrare en Italie, en 1716.
Vers la meme epoque, il se fit ap-
peter Paracelse qui signifie (eleve) 'au-dessus de
Celsus'; it voulait exprimer ainsi sa haine pour le
vieux medecin romain Celsus, que l'on admirait beaucoup au XVIe siecle.
Ensuite, Paracelse con-
tinua a voyager, de l'Irlande a l'ouest a Constan-
tinople - l'Istanbul d'aujourd'hui - a l'est.
En
Russie, it fut prisonnier des Tartares pendant un
certain temps.
Vers 1521, il devint le chirurgien
d'une armee en Italie, ce qui le mela a plusieurs
guerres locales.
Il desirait enrichir sa connaissan-
22 Ci-dessous: Illustration du livre
de Paracelse Prognotiscatio, ou it
insiste surlanecessite pour
l'homme de rester humble devant
Dieu.
Il considerait la theologie
comme une partie indispensable
de la medecine, car le medecin
doit egalement soigner ce des methodes medicates de traitement, afin de
'decouvrir', d'apres ses propres paroles, 'les for-
ces latentes de la nature qui regissent l'univers'.
Le style pompeux et etonnant de Paracelse a enri-
chi la langue de l'expression 'emphatique' (tra-
duction de l'allemand bombastisch) d'apres la
premiere partie de son nom de famille.
Ses atta-
ques etaient parfois virulentes; it repliqua, par
exemple, a un groupe de professeurs, avec les-
quels it etait en desaccord: 'Vous n'etes meme pas
dignes qu'un chien leve la pane arriere sur vous!'
En 1527 et 1528, il fut professeur a la Faculte de
medecine de Bale, oil it provoqua la hargne des
autorites pour avoir brute publiquement les oeu-
vres du célèbre medecin grec Galien.
Mais it n'en
resta pas IA.
II rendit ses cours accessibles a tous et
les donna en allemand et non en latin.
Des etu-
diants venant de toute l'Europe affluerent pour
suivre son enseignement.
A droite: Illustration pour un
ouvrage medical de Paracelse,
montrant un medecin en train de
soigner un patient.
Paracelse dit
que l'homme a en lui tous les ele-
ments necessaires pour guerir.
C'est pourquoi un bon medecin
doit connaltre toutes les sciences
naturelles et l'alchimie.
Parmi les
apports de Paracelse dans le
domaine medical, on compte ses
recherches sur la therapeutique
homeopathique - soigner avec des
eMments semblables - et !'utilisa-
tion desubstances chimiques
pour combattre les maladies.
Pa-
racelse fut violemment critique
par de nombreux medecins et
pharmaciens pour ses interven- tions brutales et ses methodes re-volutionnaires detraitement,
mais it etait extremement vigilant
a regard de ses patients qui l'ai-
maient beaucoup.
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