Papus

« 1 / 2 Pa pus 1 Né en 1865 en Espagne, d'un père français et d'une mère espagnole, Gérard Encausse fut élevé à Paris.

Ayant terminé ses études de médecine, il renonça à préparer l'internat pour se consacrer à l'étude de l'hermétisme et passa le plus clair de son temps à dévorer à la Biblio­ thèque nationale des ouvrages d'alchimie et- d'occul­ tisme.

L'érudition ainsi acquise lui permit de devenir le chef ,de flle de l'occultisme à la fin du siècle dernier.

Il a publi,é plus de deux cents ouvrages dont plusieurs traités qui font autorité.

Il a été membre, parfois dirigeant ou fondateur, de diverses sociétés secrètes, pratiquant à cet égard, non sans succès, une sorte d'œcuménisme.

2 Initié au martlnlsme en 1882 par son ami Henri D.elaage qui se disait dépositaire de la tradition de Louis­ Claude de Saint-Martin, Gérard Encausse est consacré " Supérieur inconnu " et prend le nomen mysUcum de Papus .

Peu après, au cours d'un déjeuner auquel parti­ cipalt, outre le poète Jean Moréas et Chartes Maurras, un bibliothécaire du musée Guimet, Jacques Chaboseau, il s'avéra que celui-ci avait lui-même reçu l'initiation mar­ tiniste de sa tante, la marquise de Moisse-Mortemart, parente de Saint-Martin.

Papus et Chaboseau fondent alors l'Ordre martlnlste.

Mais la liste des sociétés aux­ quelles Papus adhère ensuite, ou avec qui il est en contact suivi, c.omprend, entre autres, I'Hermetlc Brolher­ hood of Luxor (dont il fut l'agent en France), l'Ordre eudlaque (fondé par le végétarien mystique Henri Dur­ ville), l'Ordre kabbalistique de la Rose + Croix, l'Ordre maçonnique de Memphls-Misraim (dont il fut Grand Maitre), ta Société Théosophique (dont il démissionna, la jugeant trop orientaliste).

3 Dans les premières années du xx• siècle, Papus se lia avec un guérisseur et thaumaturge lyonnais, Nizier Philippe (alias le Maitre Philippe), qui professait une.

sorte de spiritisme è fins morales et thérapeutiques.

Tous deux 2 / 2. »