Papouasie-Nouvelle-Guinée (1994-1995)

« Nommé Premier ministre le 30 août 1994, Julius Chan (Parti populaire du progrès) s'est immédiatement attaqué à la recherche d'une solution au problème de l'île de Bougainville, touchée par une action armée séparatiste depuis 1989.

Le 3 septembre, il a obtenu de Sam Kauona, le chef de la BRA (Bougainville Revolution Army), qu'il signe un accord de paix, suivi d'un cessez-le-feu d'une durée illimitée, signé le 7 septembre à Honiara, capitale des îles Salomon.

En octobre 1994, une conférence s'est tenue à Arawa, la capitale de l'île, mais, en l'absence de représentants de la BRA, elle s'est conclue par un échec.

Le 19 de ce même mois, la force régionale de maintien de la paix, à laquelle Vanuatu, Fidji et Tonga participaient, s'est retirée de Bougainville.

Par ailleurs, Julius Chan a renoncé à la Look North Policy de Paias Wingti (diplomatie tournée vers l'Asie du Sud-Est), pour recentrer son action internationale sur le Pacifique sud.. »