Panama (2001-2002): Dégradation économique
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Panama (2001-2002): Dégradation économique. Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Le désenchantement a gagné la population panaméenne en 2001 face à la montée du
chômage (16,9 % à la fin de l'année contre 13,7 % fin 2000), à la dégradation
des conditions de vie, à l'absence de réformes structurelles susceptibles
d'enrayer la décélération de l'économie - accentuée en 2001 : croissance du PIB
de seulement 2,5 % et évolution négative du PIB par habitant pour la première
fois en dix ans.
La forte contraction de la demande externe a entraîné la stagnation des
activités de la zone franche de Colon, tant aux importations qu'aux
réexportations vers les pays latino-américains, ainsi qu'une diminution du
transit par le canal de Panama.
Le boum des investissements enregistré en
1997-1998 lors des privatisations et des concessions effectuées dans l'ancienne
zone du canal a fini de produire ses effets, y compris dans le domaine de la
construction qui a enregistré une forte contraction après l'achèvement de
nombreux travaux d'infrastructures et de chantiers immobiliers.
De nouveaux
projets devaient voir le jour, comme le Centre multimodal d'industries et de
services de la zone franche de Colon, dont le financement par la BID (Banque
interaméricaine de développement) a été suspendu à la levée d'accusations de
corruption lors de la signature du contrat avec le consortium San Lorenzo.
La population a pris conscience du fait que la dévolution complète du canal aux
autorités panaméennes, le 31 décembre 1999, était d'abord une victoire
souverainiste mais ne pouvait créer mécaniquement les conditions du
développement socioéconomique du pays.
Les difficultés d'accès aux marchés
européens ont contribué à réduire l'activité bananière, principale source
d'exportations du Panama, tandis que l'agriculture et l'industrie nationales
continuaient de pâtir de l'absence structurelle de crédit et de soutien public.
Dans ce contexte, la crédibilité de la présidente Mireya Moscoso, dans sa
troisième année de mandat, a fortement diminué.
Le gouvernement devait également
faire face à une opposition de plus en plus agressive, y compris à l'intérieur
de son propre parti, le Parti arnulfiste (PA).
Les élections présidentielles de
2004 alimentaient déjà les attentes partisanes.
En dépit de la condamnation du
régime torrijiste (1968-1981) et du dénigrement de la gestion gouvernementale du
Parti révolutionnaire démocratique (PRD), Martin Torrijos, fils du général Omar
Torrijos, apparaissait, au printemps 2002, comme le présidentiable le mieux
placé.
Un doute planait cependant sur l'adhésion réelle des électeurs aux enjeux
politiciens des futures élections..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pologne (2001-2002): Dégradation économique et démagogie politique
- Koweït (2001-2002): Crise politique et économique
- Panama (2002-2003): Désenchantement politique, morosité économique
- Cuba 2001-2002: Une situation économique préoccupante
- Gabon (2001-2002): Nouveau recul économique