Panama (2000-2001): Début de mandat très actif
Publié le 20/09/2020
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«
Un sondage réalisé en août 2000 révélait que Mireya Moscoso, la première femme
présidente du Panama (élue en 1999), restait la plus populaire de tous les
membres de la classe politique.
43 % des personnes interrogées approuvaient
certes sa gestion, mais elles étaient moins nombreuses qu'en avril précédent (55
%).
De fait, le chef de l'État a traversé, à la fin de l'été 2000, une période
de fortes turbulences.
Ce fut d'abord son gouvernement qui a démissionné en
bloc, le 16 août, avant d'être renommé quelques jours plus tard dans sa
composition initiale, à l'exception du ministre des Finances Victor Juliao,
remplacé par Norberto Delgado.
Puis, au mois de septembre, a éclaté la coalition
parlementaire que la présidente avait habilement tissée après son élection : le
Parti démocrate chrétien (PDC), qui avait fait alliance avec le Parti arnulfiste
(PA) de M.
Moscoso, a brusquement changé de stratégie en se rapprochant du Parti
révolutionnaire démocratique (PRD) de l'ancien président Ernesto Balladares (au
pouvoir de 1994 à 1999).
L'opposition est donc devenue majoritaire au Parlement,
entravant l'action de l'exécutif ; les députés d'opposition se sont ainsi
insurgés contre le voyage officiel du chef de l'État à Taïwan, à l'automne 2000,
provoquant une colère rouge de Pékin, qui est l'un des cinq plus importants
utilisateurs du canal de Panama.
À la mi- 2001, la présidente continuait pourtant d'afficher une sérénité à toute
épreuve.
Et si ses adversaires l'accusaient d'immobilisme économique, elle
mettait en avant la réalisation de ses promesses électorales (augmentation des
droits de douane sur les produits agricoles, subventions au logement, etc.)
financée en grande partie par les recettes des privatisations et le produit de
la vente de la zone du canal occupée par l'armée américaine jusqu'au 31 décembre
1999.
Les résultats économiques globaux étaient d'ailleurs encourageants aux
yeux des places financières internationales : en 2000, l'inflation a été de 1,4
%, avec une prévision comparable (1,8 % pour 2001) ; le déficit public, qui
représentait 3 % du PIB en 1998, a été ramené à 1,1 % en 2000 ; le déficit de la
balance des paiements courants est resté élevé (12,5 % du PIB en 2000), mais ce
chiffre devait être relativisé puisque, en économie dollarisée, le bouclage des
comptes extérieurs est automatique.
Mieux, le FMI a approuvé en juin 2000 un
prêt stand-by de vingt et un mois d'un montant de 85 millions de dollars, en
échange d'un certain nombre d'engagements, dont un seul a été honoré par le
gouvernement panaméen : un projet de réforme fiscale adopté en mars 2001.
De
leur côté, il est vrai, les activités de la Zone libre de Colon ont repris des
couleurs.
Après une chute catastrophique enregistrée en 1999, elles ont
progressé de 3,9 % en 2000, ce qui a relancé le projet, cher à M.
Moscoso,
d'augmenter la capacité du canal.
Mais, à la mi-2001, il était toujours en
sommeil parce que trop coûteux (quatre fois et demi le montant du PIB)..
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