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Panama (1995-1996)

Publié le 20/09/2020

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« La décision annoncée par le président Ernesto Pérez Balladares le 1er novembre 1995 de doubler les traitements des ministres au moment où de nombreux Panaméens se battaient pour survivre a été vécue comme une provocation.

La Constitution stipulant que les députés, les magistrats de la Cour suprême, les procureurs de la République et le directeur de la police doivent recevoir le même salaire qu'un ministre, cette décision venait de surcroît peser sur les finances publiques.

Cet épisode n'a pu qu'alimenter le cynisme des Panaméens à l'égard d'un système politique déjà rongé par la corruption. Le problème du statut de la zone du canal de Panama jusqu'alors concédé aux États-Unis a été au centre des débats.

Le traité Torrijos-Carter prévoyant la dévolution à l'État panaméen de son administration et des installations militaires au 31 décembre 1999, divers scénarios ont été imaginés.

En mars 1996, une étude a révélé que la fermeture des bases militaires nord-américaines ferait perdre environ 180 millions de dollars à Panama.

Afin de compenser ces pertes probables, le gouvernement a lancé une grande campagne pour attirer des investissements, notamment asiatiques.

Taïwan a répondu favorablement en annonçant l'installation de parcs industriels pouvant engendrer la création de 7 000 emplois.

Les Panaméens ont-ils oublié les événements de décembre 1989 qui avaient vu des militaires nord-américains intervenir dans le pays pour capturer le dictateur Manuel Noriega? En 1995, plus de 70 % d'entre eux se sont en effet prononcés en faveur de la prolongation de la présence nord-américaine dans le pays. La progression du chômage en 1995 (13 % de la population active selon le gouvernement et près de 20 % selon une fondation privée) a expliqué l'agitation sociale, et ce en dépit d'une croissance économique positive pour la sixième année consécutive (3 %).

Le taux de chômage explique aussi que le président se soit préoccupé du sort des 3 500 Panaméens travaillant dans la zone du canal.

Le retrait des États-Unis remettra en cause leur emploi et, surtout, leur niveau de salaire - le triple de la moyenne nationale. Au début de l'année 1996, une longue grève des médecins de la Sécurité sociale est parvenue à faire abandonner tout projet de privatisation de celle-ci.

Afin d'apporter un peu de souplesse dans les relations du travail et de faciliter les embauches, le Code du travail de 1972 a été réformé, facilitant les compressions de salaire en cas de difficultés, et les licenciements.. »

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